samedi 28 novembre 2009

Chemise

Sur une inspiration de L'Efrontée.

Empressement matinale
Un col de travers
Toi en peignoir,
Tes mains à mon coup
Tes yeux qui se fixent sur les miens
Ta bouche qui s’entrouvre,
La pointe de ta langue qui se promène sur tes lèvres
Tu as faim et tu n’en resteras pas là !

Photo Keng

Ces mains qui attaquent un à un les boutons de ma chemise
Tes lèvres qui se posent sur ma peau qui se dévoile.
Déboutonnage terminé, tu en écartes les pans d’un geste large
Prendre possession de mon torse
De ta langue me balayer, avec tes dents mordiller la pointe de mes seins
Comme la goute d’eau qui ruisselle, tu trouves mon nombril

Une boucle de ceinture qui se dégage, un zip qui descend
Des mains qui écartent et qui font choir.
Une bouche sur le tissu, des dents qui se montrent
Un regard brillant qui remonte, un sourire sur tes lèvres
Désarmé..

Photo stacie vanhulst


Une main qui caresse, une main qui enserre
Une gorge qui ronronne son envie
Des doigts qui s’insèrent et crochètent
Une dernière barrière qui tombe
Une virilité qui se déploie

Ta bouche qui prend possession
Des dents qui décalottent
Une main qui branle
Une main qui fait rouler
Une gorge affamée qui s’emplie
Et toujours ses yeux qui sourient, qui invitent

Alors que les tempes battent, que le sexe vibre
Je te redresse pour prendre ta bouche
Ce peignoir qui tombe dégage un corps nu
Tes bras autour de mon coup, mes mains sous tes cuisses
Soulevée comme une plume
Un sexe déjà trempé
Irrésistiblement empalée sur mon pieu
Un râle de plaisir à mes oreilles

Déposée sur le bord de la table
Pour mieux t’ouvrir
Pour mieux te pilonner, te défoncer
Au moment où dans un dernier cri,
Tu pars en arrière pour libérer ta jouissance
J’explose et t’inonde de mon foutre chaud
Mon corps secoué de spasmes incontrôlés
Et m’effondrer sur ta peau pour la sentir une dernière fois

Toujours autant à la bourre
Me rhabiller à la hâte, col encore de travers
T’admirer une dernière fois, nue , écartelée sur cette table
T’embrasser une dernière fois
Et courir, la tète dans les étoiles


Bonne journée!

samedi 21 novembre 2009

A toi de jouer!

Je me livre à toi ce soir
Tu as carte blanche
A peine le temps de pénétrer dans cette chambre lumineuse
Déjà tu me places un bandeau devant les yeux

Te voilà féline, jouant avec ta proie
Des mots doux pour me rassurer
Des mots crus pour m’exciter
Ton souffle sur le bord de mes lèvres
Tes dents qui mordillent le lobe de mon oreille.




Tu œuvres pour faire sauter les barrières
Lacets, Boutons, ceinture, zip
Rien ne résiste bien longtemps
Tes mains maintenant parcourent ma peau sans entravent
De mon visage à mes cuisses,
Elles se font curieuses, intrusives, possessives
Tantôt douces caresses, tantôt serres acérées

Mes mains entravées, nouées, attachées
A ta merci sur l’autel de tes fantasmes
Ta crinière joue à exciter mes sens
Ta bouche accompagne tes mains
Ta langue enveloppante remonte ma hampe
Tes lèvres à la pointe de mon gland qui me décalotte
La paume de ta main qui enserre mes bourses
Ce doigt intrusif qui me pénètre.

Nue à ton tour
C’est tout ton corps qui joue avec le mien
Ta langue qui me lèche comme on dévorerait une glace italienne
Tes seins enserrant ma queue dressée pour la branler
Ton sexe que tu présentes à mes lèvres pour quémander une caresse humide


M Photo
Tout mon être est en éveil à l’écoute de ton corps
Je ressens ta chaleur, ton odeur, tes gémissements
A cheval au dessus de moi,
Tu t’es empalé sans prévenir,
Engloutissant d’un coup ma queue jusqu’à la garde
Tu balades ton bassin, remonte et replonge
Dans des mouvements lents et puissants

Je suis sur le point d’exploser quand tu te retires
Ton plaisir est de voir, de sentir, de déguster
Alors que tes mains me branlent avec allant
Ta bouche et ta langue sont sur mon gland
A me lécher, me sucer, me pomper,
Tu as finalement raison de ma résistance
Je râle, je me cabre, je gicle, j’explose,

Te sentir à nouveau
Ta tête contre mon vente
Savourant avec tendresse
Le fruit de ma jouissance
Et récompensant de tendres caresses
Mon sexe maintenant alangui

C’est de tout ton corps que tu as joué, maintenant...



Comblée !

mardi 17 novembre 2009

Musique



Si vous aimez le jazz, alors je vous conseille cette très belle exposition à la Cité de la musique qui lui est consacrée jusqu’à la fin de l’année.

Elle m’a fait revivre des moments forts comme ces concerts à Juan ou Paris
Elle a ravivée ma passion pour cet artiste auquel elle est consacrée

Il a su, en 50 ans de carrière, s’adapter et accompagner les changements, révolutionner son art.
Il a su découvrir, faire naitre et s’entourer de véritables talents.

Je ne suis qu’un amateur,
Je n’aime pas tout ce qu’il a fait.
Je ne suis pas sur d’avoir aimé ce qu’il était
Mais je dois lui reconnaître son génie

Il m’a fait rêver.
Il m’a fait vibrer.
Il m’a fait pleurer.

Et ce week-end…


…« I 've got Miles »

jeudi 12 novembre 2009

Jouets

Enfant, j’adorais les jeux télécommandés.
Jeux de garçon probablement, je pense.

Celui là aussi !
Simple de maniement ; il n’a pour seule fonction que de prendre à distance le contrôle sur les sensations de ton corps...




Alors, je rêve de te surprendre au moment où tu t’y attends le moins
Là où tu seras la plus contrainte pour t’exprimer, terrasse de café, réception mondaine
Appuyer, relâcher qui déclenche en toi une implacable décharge d’adrénaline.
Me faire sentir proche de toi et de tes envies
Savourer de te voir prise par cette vibration qui sourdre au plus profond de toi
Persistante, elle déclenche une mécanique infernale dont tu sens l’implacable issue.
Te voir me chercher du regard, suppliant ma clémence
Ne plus savoir si tu dois serrer les jambes pour contenir cette vague qui monte en toi ou les écartée pour en freiner la propagation
Attendre que tu te pinces les lèvres espérant museler les cris qui voudraient sortir de cette poitrine prête à exploser.

Me tendre de ton émoie.
Encourager ta jouissance par quelques murmures sournois au creux de ton oreille
Sortir de la pièce afin de retrouver un semblant d’intimité
Attendre que tu te libères de l’emprise de ce jouet félon
Te prendre debout contre ce mur,

Photo Martin Love

Empalée d’un coup, bestialement, pour achever ma besogne
En t’inondant de ma sauce et te laisser anéantie par notre jouissance...

Ce jeu, je ne te l’impose pas.
Car si je dois un jour, avoir ce jouet entre mes mains, celle qui me le remettra ...

…C’est toi !

samedi 7 novembre 2009

Soupirs!

Un pont entre nous,
Ton souffle à mon oreille,
Ta tête au creux de mon épaule,
Ma main sur ton ventre,
Soupir de satisfaction.









Ma main qui rejoint ton intimité,
Tes jambes qui s’ouvrent pour mieux t’offrir,
Ce ‘Oui’ murmuré,
Résonne comme une invitation à poursuivre mon parcours.
Après avoir savouré la douceur de ta peau, je viens rechercher la fraicheur de ta moiteur,
M’insinuant progressivement entre tes lèvres,
Je touche le graal .
« Oh, oui encore » langoureusement énoncé,
Ne laisse pas de doute sur ton plaisir grandissant.
Ma main sur ta chatte, la tienne sur ma queue,
Ces mains qui se substituent l’une à l’autre
De ta bouche qui cherche la mienne,
Ton souffle est court et profond à la fois
Insistant je suis.
Je veux retrouver à mon oreille,
Le râle qui accompagne cette houle qui te gagne.

Enfin accompagnant cette vague qui t’emporte,
ce « Oui ! », ce cri libérateur.
Que tu viens étouffer sur ma bouche
Pour mieux le partager…

…Encore!

mercredi 4 novembre 2009

Préparatifs

Rien ne m’énerve plus que de voir arriver début octobre les catalogues de jouet.
Non pas que je n’aime pas les fêtes de noël, mais l’atmosphère mercantile qui tourne autour.
J’aime les cadeaux, j’adore en faire surtout si je sais qu’ils seront vraiment appréciés.

Ces fameux catalogues ne sont que l’annonce d’un exercice imposé : trouver le cadeau qui cette année encore pourra satisfaire celui ou celle à qui il est destiné.
Pour moi il se termine en général, par une improvisation de dernière minute, à la rechercher de l’étincelle, du coup de cœur qui donne enfin un peu de valeur à ce que j'offre.

Cette année, j’ai été très précoce pour trouver ton cadeau. Je sais ce que tu souhaites le plus et il se trouve que je partage ton gout. Alors, pour faire moderne, je suis passé par internet pour passer commande des éléments nécessaires à ce présent. Il ne me reste plus qu’à te l’apporter à une date désormais identifiée. Tu pourras en profiter sans modération, pour ton plus grand plaisir. Car tu le sais, ce cadeau c’est ...

…Toi et Moi enlacés !