samedi 25 décembre 2010

Un jour, une fois!


Un jour, une proposition insensée,
Une fois, pour se découvrir,
Une fois parce qu’on y prend gout,
Une fois pour s’inventer,
Une fois pour se lâcher,
Une fois pour s’encanailler,
Une fois pour repousser les conventions,
Et à chaque fois,
En garder une image,
Une saveur,
Une sensation,
Et une fois encore,
Se surprendre ...

...À aimer !

vendredi 17 décembre 2010

Andromaque


Allongé nu sur ce lit les bras, il s’est offert à elle.
Alors après avoir promené ses mains sur son corps
Elle passe entre ces cuisses lui caresser doucement ses bourses
Et penche sa tète sur son ventre pour venir l’engloutir.

Elle aime le sucer,
Le branler doucement avec sa main,
Pendant que sa bouche le pompe son gland avec application,
Elle aime sa caresse sur sa croupe offerte
Elle le sait,
Cette queue pourrait lui donner sa sève,
Mais elle a trop envie de la posséder,
Elle veut la donner à son ventre qui clame son attente.
Elle veut la sentir palpiter en elle.
Alors elle l’enjambe,
Positionne sa chatte trempée de désir,
Sur l’objet de son désir si généreusement lubrifié,
Et se laisse descendre doucement sur lui.
Ce gland fait maintenant pression sur ses lèvres,
En force l’entrée avec une divine douceur.
Lentement elle se laisse glisser sur ce pieu.
Elle en ressent toutes les irrégularités,
Comme autant de titillements délicieux.
Doucement,
Plus elle se sent pénétrée,
Plus elle sent sourdre en elle
Cette déferlante qui va l’emporter.
Quand elle arrive en butée,
Elle se sait pleinement possédée.


« …Oui, baise cette queue.., »
« … Prend ton plaisir,… »
« … Laisse-la t’emporter…. »
Et la vague remonte en elle, implacable,
Contractant tous ses muscles à son passage.
Elle ferme les yeux et sa bouche,
Comme pour contenir en elle
Cette jouissance tant espérée.

Quand l’onde s’est apaisée, elle est déjà en manque,
Encore, encore, elle la veut encore
Alors elle reprend sa dance,
Sur cette queue brulante qui la taraude
Oui, c’est trop bon, irrésistible
Cette fois, c’est lui qui insiste
« …Continue. continue et regarde moi,. »
« … Garde tes yeux dans les miens… »
Alors qu’elle poursuit sa dance,
Elle plonge son regard dans ses yeux avec insistance.
Elle aime le voir accompagner son plaisir,
Savourer ce va et vient sur sa queue.
Elle tente de résister à ce chambardement délicieux qui monte en elle
.

« …Laisse toi emporter !..
« ..Ne retiens pas ton cri… »
L'onde puissante résonne en elle comme une apothéose.
Et dans un profond râle,
C’est le regard voilé,
Qu’emportée par la jouissance,
Épuisée, comblé, émue,
Elle s’effondre sur le corps de son amant…

… « Merveilleux ! »

vendredi 10 décembre 2010

Cadeaux

Oui, c’est bientôt Noël!

Alors, paré d’un joli ruban ou d’un cordon un peu rustique,
J’imagine déjà le plaisir que j’aurais,
Comme chaque fois, à essayer de découvrir,
Ce que cache ce joli paquet à mon intention,
En caresser délicatement les formes,
Le prendre à pleines mains pour le soupeser,
Le pincer ou le malaxer pour en évaluer la texture ,
Et enfin, m’y glisser pour en révéler le délicieux contenu.


Madame,
Quand ainsi joliment offerte,

A genoux, le cul relevé, 
Les mains liées à vos chevilles,
Vous vous serez soumise à mon caprice,
Oh vous, mon cadeau …

..Je vous baiserai !

samedi 4 décembre 2010

Cambriolage


Photo trouvée chez SEEKSTHENIGH

Quand au milieu de la nuit,
Je me réveille à vos cotés,
C’est pour être tenaillé par l’envie de vous posséder.
Alors abusant de votre sommeil,
Et de ce corps nu en chien de fusil,
Je me plais à promener ma main sur vos courbes,
Et sentir la chaleur de votre peau sous mes doigts.

Vous me présentez une croupe alanguie
Qui ne demande qu’à s’ouvrir à mon passage.
Alors, d’un doigt j’en écarte les lèvres,
Et m’y immiscer doucement.
Comme j’aime alors entendre votre souffle changer de rythme,
Sentir cette douce humidité vous inonder à nouveau.
Vous demeurez inconsciente,
Mais votre corps, éternel gourmant,
S’ouvre d’avantage pour une caresse toujours plus profonde.
La respiration de votre sommeil se fait gémissement.
Et quand le frisson se fait vague
Vous avez juste le reflexe de m’offrir vos lèvres,
Avant que la jouissance ne vous emporte.

Je me sens tel le gentleman cambrioleur,
Comblé d’avoir pénétré un merveilleux coffre-fort.
Oh madame, rendormez vous.
Je vous assure, ce n'est...

…qu’un doux rêve !

dimanche 28 novembre 2010

Rencontre

Faire ...
D’un message, une rencontre à imaginer
D’un regard, un paysage à contempler
D’une voix, une fugue qui vous berce
D’une histoire, un personnage à découvrir
D’un échange, un scenario à vivre
D’un événement, une opportunité à saisir
D’une rencontre, un souvenir délicieux
D’une chanson, un souvenir à immortaliser
D’un départ, une douleur
D’un silence, un manque à combler.

Photo prise sur mikaelsplayground

D’une envie, un fantasme partagé
D’un sourire, un sous-entendu
D’un contact, un consentement pour une suite
D’une démarche, un spectacle délicieux
D’un repas à deux, un apéritif ou un désert
D’une nuit, un rêve
D’un baiser, une passion
D’un corps, un instrument
D’un parfum, une présence intemporelle
D’une photo, une icône
D’un abandon, un cadeau merveilleux
D’une domination, un acte d’amour
D’un corps à corps, une communion.

Faire de nous ...

...Une belle aventure!

lundi 22 novembre 2010

Possédé

Envie de ton souffle sur ma nuque
De tes bras qui m’entourent
De tes paroles enveloppantes
De cette main qui vient se glisser sous ma chemise
Et de celles qui descendent le long de mes bras,

Pour rassembler mes poignets dans mon dos .
Juste avant ce foulard qui glisse sur mes yeux,
Te sentir m’effeuiller, me mettre à nu.

Envie aussi de la chaleur de ta peau,
que je voudrais omniprésente,
Ma queue que tu retrouves,
Palpite au creux de ta main,
Sur la peau tendre de ton avant bras.
De ton émoi, j’ai le soupir au creux de mon oreille.

Mais , tu veux plus !
Te glisser entre mes cuisses pour me coller contre ta joue
Me prendre doucement dans ta bouche
Langue qui enveloppe,
Langue qui darde,
Sentir tes dents décalotter mon gland,
Pendant que ta main malaxe mes bourses
Aspire moi, engloutie moi jusqu’à la glotte
Divine sensation que de se sentir possédé.

Sous l'action conjuguée de cette main qui me branle,
Et de cette langue qui m'envahit
Qui lèche l'arrière de mes couilles
Incapable de me retenir plus longtemps,
Jambes qui vacillent.
Et dans un râle de plaisir,
Éruption de lave chaude et liquoreuse

Ce soir, je suis sans défense, offert à tes envies
Ce soir, je veux me laisser glisser dans ta douceur
Pour toi, pous moi, je m'abandonne...

…Docile !

mardi 16 novembre 2010

Désir avoué

Assise face à lui,
Elle lui parle avec ferveur,
Jupe courte, collant maillé,
Jambes qui se décroissent,
Regard de braise,
Elle le veut.


Genoux qui se côtoient,
Doigts qui se croisent,
Main qui remonte une cuisse,
Buste qui se tend,
Visages qui se cherchent,
Elle l’a dans la peau.

Jambes qui emprisonnent,
Bouches qui se trouvent,
Mains qui caressent,
Regards qui se voilent,
Langues qui gouttent,
Elle est en feu.

Qu’importe la foule,
Ignorés ces regards,
Sur son désir qui s’affiche.
Dans quelques minutes, elle le sait,
les dernières barrières disparaitront.
Elle le veut mâle,
Elle sera sa femelle.

De son corps, elle se jouera,
Sa nudité elle lui offrira,
Liane autour de son corps,
Chienne offerte à sa convenance,
Il la possédera,
Ils ne feront plus qu’un…

…Enfin !

lundi 8 novembre 2010

Compartiment plaisir

Photo BenoitL
Dans ce train d’un autre temps,
Au rythme du staccato des roues
Je regarde le paysage matinal qui défile
A mon oreille ton souffle s’accélérer
Auditeur de ton indécence
Auteur de ce plaisir qui se dessine
Je suis avec toi !

Dans ce compartiment,
Devant lequel ce paysage matinal défile,
Je me suis glissé contre toi,
De ma voix, tu réclames les encouragements
De cette main qui te fait femelle.
Tu gémis doucement ton plaisir,
Tu es à moi !
Dans cette loge intime,
Je ne vois plus le paysage.
Tu es nue,
Les fesses posées sur le bord de la vitre,
Écran glacé sur ce monde en mouvement.
Je bande d’une si belle indécence
Ta voix n’est plus qu’une supplique
Emporte-moi !


Dans ce show-room qui m’emporte,
Où ton corps s’expose en vitrine,
Entre tes jambes largement écartées.
Dans ta chatte, je suis solidement ancré,
Et je savoure ce profond râle qui déchire le silence,
Ô Toi qui m’offres ta jouissance,
Inonde-moi !

Dans ce train maintenant à l’arrêt
Je reste un moment hébété,
Ma queue encore tendue,
De cette langueur pourtant lointaine,
J’entends l’abandon d’un corps ouvert
Et cette main entre tes cuisses trempées.
Que tu voudrais garder encore.
Il me serait si doux de plonger avec toi sous la couette.
Possède-moi!

Pourtant, il faut que je m’arrache à ce rêve…

…Va bosser toi!..

mercredi 3 novembre 2010

Jeu de main...


A main droite…
D’un premier contact,
À tes doigts se mêlera,
Ouverte, tu en liras les lignes,
Curieuse, ton corps rejoindra,
Légère, sur tes courbes elle volera,
Audacieuse, au-delà de la lisière de tes bas s’aventurera,
Douce, ta peau délicate caressera,

Frissonnante, par la découverte de tes trésors sera émue
Taquine, tes sens excitera
Intrusive,, en toi se glissera
Chaude, te mettra en feu
Vaillante, avec endurance s’appliquera
Experte, de toutes tes défenses aura raison
Forte, quand tes jambes vacilleront te soutiendra;
Généreuse, encore et encore tu jouiras de sa présence
Attachante, en toi tu voudras la garder
Délicieuse, dans ta bouche y déposera ton sirop
Apaisante, contre toi tu voudras la garder.

A main gauche…
Volage, ta jalousie excitera,
Baladeuse, entre tes cuisses se promènera
Indécente, de ta culotte aura raison,
Flatteuse, sur tes fesses claquera son envie,
Autoritaire, de tes mouvements te privera,
Dominatrice, humble saura te rendre,
Impérative, dans ta bouche m’imposera,
Entière, jusqu’à la garde te fera m’engloutir.
Directive, en rythme vers mon plaisir t’accompagnera
Implacable, tes seins saisira avec fougue
Tyrannique, sur ta peau en gardera la trace

Abusive, dans ton cul se glissera
Possessive, au moment de ma jouissance, te retiendra
Condescendante, sur tes lèvres ma semence viendra rechercher.


Tu veux jouer avec elles ?
Alors, laisse-les s’approcher,
Dis leur celle que tu préfères,
Et offre-leur…


...Ton corps !

mercredi 27 octobre 2010

Tenue de combat!



Un tour,
Deux tours,
Trois tours,
Enroulé avec application,
Ni trop serré, ni trop lâche,


Un cordon de cuir,
Comme une gaine,
Pour le protéger,
Pour l'élargir,
Pour retenir…
Avant le combat,
Graisse-le sur toute sa longueur,
Pour que les barrières glissent,
Et que rien ne le retienne.

Regarde le ce petit collosse,
Éclore de sa torpeur,
Fier dans sa belle livrée,
Dopé par l’adrénaline,
Se tendre, se durcir ,
Aux aguets,
Vif à réagir,
Vibrant d’impatience,
Prêt à combattre.
Prêt à endurer....



Capuche sur la tête,
Anneau de champion,
Comme un trophé à la taille,
Qui te fera frisonner au premier contact,
A lui, le ring,
A lui, la lutte au
corps à corps,
A lui, ce corps à dominer
A lui, les coups de boutoir,
A lui la victoire...

Allez, viens,
Rejoins le sur le ring
Viens et …

…Bats toi !..

dimanche 17 octobre 2010

A pleines dents !


Pour te venger de toutes ses absences,
Pour solder une longue liste,
En réponse à toutes ses provocations
Qui, jour après jour, te font le désirer,

Pour le sentir vibrer,
Parce que tu as faim de lui,
Pour ce besoin de t’imprégner de son essence,
Pour toutes ses pensées qui te mouillent,

Pour la tendresse de cette peau que tu voudrais éprouver,
Pour ce gout salé qui te fait saliver,
Pour marquer de ton empreinte ce corps que tu voudrais tient.
Pour refréner ce cri qui sourdre en toi,

Alors, maintenant qu’il est à ta merci,
Même si tu tiens trop à son intégrité,
Parce que, chienne, tu ressens cette pulsion animale,
Putain,…

...Mors le!

lundi 11 octobre 2010

D'un souffle !...


Il fallait que tu le croies,
Il fallait que je t’en fasse la preuve,
Du haut de ce coteau, balayé par le vent,
Debout collée contre moi.
Il fallait que tu le connaisses,
Mon substitue, mon allié serait mon partenaire,
Dans cette étreinte où tu nous croyais seul,
Tu devais le sentir présent derrière toi.

Il fallait que ce soit lui,
Il était cet invité surprise,
De lui ou de moi,Il devait avoir raison de tes sens.
Il fallait que tu le sentes,
Mes mains plaquées sur tes fesses,
Pendant que ton pubis dansait la gigue contre ma queue,
Le plaisir t’envahissait.

Il fallait que ce soit physique,
Mes mains t’ouvrant à cette caresse électrisante,
Qui te donnait la sensation,
De ce partenaire auquel je t’offrais,
Chatte inondée et béante.

Il fallait que ce soit bon,
Et dans mes bras,
Il t’a transporté,
Pour mon plus grand plaisir.

Maintenant que tu l’as vécu,
Tu sais que ce n’était pas du flan,
Aujourd’hui, nichée dans mes bras,
Tu as baisé...

… avec le vent !

jeudi 7 octobre 2010

Fessée !

Sur ces fesses j’ai jeté mon dévolu,
Dans ce con offert, je me suis empalé,
Sur ces hanches, je me suis accroché,
Sur cette mouille inondée, mes couilles ont battu le tempo,

Sur ces fesses ma main à plat s’est jetée,
Poussée par une envie dominatrice,
Chaque coup arrachant un cri de surprise,
Chaque coup résonnant autour de ma queue,
Dans ce coït animal, le plaisir nous a emporté.

Sur ces fesses, mes lèvres se sont posées.
Flattant cette croupe qui m’avait envouté,
Recueillant dans ma bouche un peu de nos sirops mêlés.

Sur ces fesses, j'y ai retrouvé,
Au bout de cette nuit,

Comme un émouvant témoignage …
...L’empreinte de mes doigts!

lundi 4 octobre 2010

Premiers pas!

Différente, j’avance dans le noir pour lui imaginer un avenir.
Alors j'avoue, ces mots m’ont fait chaud au cœur.

« …Elle s’approche de son camarade avec un grand sourire et lui prend la main. Ils se promènent dans le jardin. Il lui arrive de s’allonger sur le canapé et de poser la tête sur ses genoux… »

Allez comprendre !...

jeudi 30 septembre 2010

Conquérant


Tu l’attendais au bout de sa longue chevauchée,
Ton intention, avoir raison de son armure,
Le dominer, le posséder,
L’emporter dans de délicieux tourments ...

Photo anastasia kapuggin

Mais conquérant il fut,
Violant ton intimité,
Fourrageant ta chatte avec un cynisme certain,
Te fis rendre grâce.

Comme ton esprit disait non
Ton corps criait « Encore ! ».
Combien de fois te fit-il mourir ?
Qu’importe, tu n’avais plus la force de t’opposer.


De cette victoire incontestée,
Il demanda la juste rétribution.
Et c’est avec déférence, genou à terre,
Que tu lui offris, avec application et douceur,
Son tribu.

Emmenée au paroxysme de sa jouissance,
Criant son plaisir,
Il n’eu pas le dédain de te jeter à la face,
Ce foutre qui giclait de son sceptre,
Laissant à ta bouche le bénéfice de ce sirop de jouvence.

Chevalier de tes pensées,
Despote de ton corps,
Tu lui donnais de ton regard ce serment…

Photo Sim
...d’allégeance!

mercredi 22 septembre 2010

Tempête

Le vacarme de la mer est omniprésent
Le vent souffle sur ce mat dressé
Toutes voiles dehors,
Remontez contre le vent
Tenir le cap.


Prendre un ris
Bordez les drisses
Mât qui se cambre toujours
Étrave qui fend, plonge, pénètre la vague
Rejaillit pour s’enfoncer encore
Trempé de l’écume de mer.
Quand au travers des embruns,
Comme un aboutissement,
Laisser la bouée sur bâbord
Abattre et se laisser glisser au vent
Sur le pont détrempé, les drisses se détendent
La sérénité enfin revient…





Photo PSganarel

...Fenêtre grande ouverte au cœur de ma nuit,
Réveillé par ce coup de vent qui se lève,
Ce souffle qui emporte mes sens,
Comme le corps d’une merveilleuse sirène
Laisser courir les éléments sur mon corps nu,
frêle esquif chahutée sur l’océan de mes plaisirs…

…Solitaires !

dimanche 19 septembre 2010

Le fauteuil


Assis sur ce petit fauteuil crapaud,
Debout devant moi.
Vêtements qui s'évanouissent,
Mains qui remontent entre tes cuisses,
String qui glisse sur ta peau,
Chaleur de ta cuisse sur ma joue,
Parfum de ta fleur de plaisir,
Goût de ton sirop sur ma langue,
Souplesse de ta petite perle entre mes dents ,
Gémissement de plaisir ,
Inondée,
Jambes qui flageolent,
Ton corps me veut.

Nu sur ce fauteuil crapaud
Confortablement assis, dos maintenu
Bras posés sur les accoudoirs
Le drapé de velours caressant mes couilles
Posée entre mes genoux
Sur mon sexe dressé
Tu viens doucement t’empaler

Sur mon corps devenu ton fauteuil,
Ton dos qui se cambre,
Tes seins qui se dressent,
Ta tête rejetée en arrière,
Vas et viens sur ma queue,
Intentions dominatrices
Saisir, pincer, frapper,
Marquer ta peau,
Plier ton corps à mon empreinte,

Aux premières loges
Sur ce petit fauteuil d’orchestre
Spectateurs de ta féminine étreinte
Témoin de ta concupiscence
Je me sens…

…Mâle!

mercredi 15 septembre 2010

Image

Qu’il est …
...Beau de regarder cette femme aimer,
...Excitant de la voir chevaucher le sexe de son partenaire,
Sa tête renversée en arrière, à l’écoute des sensations que lui procure ce pieu qui la transperce,
...Envoûtant le balancé de sa poitrine,
...Doux de voir la pointe de ces seins saisie par ces mains,
...Émouvant de la savoir en proie à cette tornade,
...Prenant ce moment où le plaisir l’emporte,
...Délicieux de la sentir se tendre sous le coup des vagues de plaisir qui l’assaille,
...Tendre le moment où elle s’effondre vidée de toute force, inondée de sa jouissance.


Photo Jean-Claude Claeys

Qu’il est délicieux de te voir me faire l’amour...
...Dans ce miroir.

samedi 11 septembre 2010

Abandon

Étendu,
Détendu,
S'abandonner nu,
Ne pas bouger,
Lier les mains au dessus de la tête,
Fermer les yeux,
Se laisser prendre,
Juste ressentir la caresse,
Douce, précise,
Insistante Entêtante,
Ne pas résister,
Juste savourer,
Se dresser,
Se tendre
S’ouvrir
Gémir,
Supplier,
Se crisper,
Ne plus rien contrôler,
Céder,
Crier,
Exploser,
Inonder,
Te regarder ...
....Gourmande !

mercredi 8 septembre 2010

Senteurs d'été

Dans la campagne surchauffée,
L’averse est passée,
Humidifiant le sol pour un moment.


La terre exhale alors toutes ses senteurs,
Un parfum de noix, de foin et de lavande mêlés,
Parfum puissant, enivrant, étourdissant.
Comme ma main après ton départ,
Gardait en son creux,
Comme une preuve encore vivante,
De ce délicieux moment.
Ce parfum de nous,
Recueillis au creux de ton intimité.

Sur ce sentier de Provence,
La terre sentait bon….
...L’amour!

jeudi 2 septembre 2010

Danse avec moi


Viens prend ma main
Serre ton corps contre le miens
Ajuster la position
Doucement prendre le rythme
De ce tchatcha qui nous entraine
Vers de douces pensées
Nos corps en cadence
Prêts à s’aventurer sur la piste

Suivre la variation du tempo
Se lancer dans l’improvisation
Libre de virevolter
M’éloigner pour mieux te retrouver
Plus près encore
Chaleur de ton corps
Parfum de tes cheveux

De la complicité née le plaisir
Les yeux dans les yeux
Les formes s’ajustent
Les corps s’imbriquent
Douceur de ta peau
Et le tempo qui s’emballe
Nous trouve à l’unisson
Sourire dans ton regard
Frisons sous ta peau.

Les phrases de musique se répètent
Ensorcellent
Étourdissent l’esprit
Les corps qui se sont trouvés ne veulent plus se défaire
Plaisirs qui se révèlent
Regard qui vacille
Lèvres qui s’offrent

D’apothéose, en chute harmonique
La musique fait sa révérence
Les couples se remercient
Nous ne sommes déjà plus sur la piste
Nos envies chevillées au corps
Nous emportent vers d’autres sommets
Joue…


Oui !

vendredi 27 août 2010

Indescence!

Sur cette terrasse du boulevard St Michel,
Que reste-t-il de nous dans le regard des passants?
Un couple « collé serré » plein d’attentions,

Dessin Michel Framed-Boulevard StMichel le matin

Se rendent-ils compte de ce que je subis ?...
Sur la toile fine d’un pantalon d’été
Ta main posée sur mon genou
Se fait inquisitrice et remonte entre mes cuisses.
Un regard rieur,
Un baiser volé à la commissure de mes lèvres,
Une langue furtive sur le lobe de mon oreille,
Ta main continu son parcours dévastateur.
Comme le supplice de la goute d’eau,
Ce simple frôlement de tes doigts sur la toile,
Apparaît sans conséquences.
La permanence de cette action a raison de ma volonté.
Tu plaides « Innocente ».
Je réponds « Indécence ».
Tu n’as aucun scrupule,
Le parcours de tes doigts se fait plus incisif,
Et tu savoures avec malice,
Le résultat de cet acte gredin.
Assis au beau milieu d’une rue,
Pleine de touristes bucoliques

Crucifié sur ma chaise…


…Je bande !

mercredi 18 août 2010

Maison close

Interdit une fois de plus transgressé
Inconnu si souvent rêvé, discuté.
Un simple prénom pour réservation
Une entrée dissimulée entre deux oliviers
Comme deux enfants découvrant l’univers merveilleux d’une confiserie.
Et pourtant, dès la porte franchie.
Une sensation de sérénité
Ce lieu et ces occupants ont une âme
Ambiance feutrée, couleur chaude, éclairage doux
Traversé de couloirs calmes, pas feutrés par les épaisses moquettes.
On aimerait croiser au grès des salons, chambres et vestibules,
Leurs locataires du passé en tenu légère et bonne compagnie
Entendre de ça et là les rires francs, les soupirs ou les cris de jouissances
Hôtesse qui vous installe dans votre nid
Aucun doute sur l’objet de notre venue,
Mais une discrétion exemplaire
La porte se referme.
Commence alors la découverte du terrain de jeu




Rouge du sol au plafond
Jusqu’à la lumière diffusée par quelques candélabres
Drapé de tissus au plafond
De petit fauteuil « Crapaud » où il fait si bon s’aimer .
Au grand lit adossé au mur
Avec sa glace latérale dans laquelle nos corps emmêlés dansent.



Dans cette atmosphère de stupre.
Aimer fut un jeu, un délice, un rêve
Au revoir, de notre hôtesse…
Sans nuls doutes !

lundi 9 août 2010

Vacances




Repos et du dépaysement, à mon tour de vous abandonner.
Je ne pars pas, à pied, avec mon sac et ma guitare sur le dos (j'adorerai!..) mais qu'importe je pars et c'est probablement là l'essentiel.
Et je serai là!

Photo PSganarel
Merci pour tout ces petits moments avec vous!
Je vous réserve tout de même quelques surprises pendant mon absence.

A bientôt!

jeudi 5 août 2010

La sieste

La ville est assommée par la chaleur.
A cette heure, rien n’est plus possible
Les fenêtres sont grandes ouvertes,
Derrière les volets à persienne frêle barrière sur la rue,
Filent quelques rais de lumière.
Tu sors d’une douche rafraichissante
Léger drapé de soie sur tes épaules qui voile à peine ta naturelle indécence
Ceinture que tu dénoues pour en laisser les pans flotter,
Peau douce de ton ventre orné en son centre d’une fleur scintillante,
Fières ballons érigés d’une pointe tendue .

J’aurais aimé te rejoindre pour en dessiner les contours,
Faire glisser la soie le long de tes épaules,
L’accompagner délicatement vers le sol,
Déposer un baiser dans ton coup pour capter la fraicheur de ta peau,
Venir former de mes mains,
Un berceau pour tes seins, et en attraper la pointe.
Ramasser tes jambes pour te déposer cet autel du plaisir,
Venir boire à ta coupe le nectar de tes envies,
Sentir ton corps s’ouvrir, se cambrer pour se donner encore,
Écouter avec ravissement les premiers soupirs de ce plaisir naissant ,
Sentir dans le même temps ma virilité se tendre.
De cet appel qui me voudrait planter en toi….


Mais, voilà tu ne l’entendais pas ainsi !
Je ne pouvais que laisser faire lorsque, d’une bouche papillon,
tu détournais mon attention de ces rubans de soies que tu enroulais autour de mes poignés et de mes pieds.
Avant de les attacher aux montants du lit.

C’est sans plus difficulté que tu te débarrassais
De ma chemise et de mon bermuda ,
Me laissant crucifié et nu sur ce lit alors que tu partais prendre ta douche.
Maintenant rafraichie, tu reviens profiter de ta proie,
Jouir d’un corps à ta merci,
Quelques coups de griffes ‘pate de velours’ aux endroits les plus sensibles,
Te rassasier de l’odeur de mon corps,
Mon sexe sur ta joue,
Baisers et coups de langue incendiaires.
Tu es partout, mais ton envie est physique,
Ton ventre qui réclame sa part du butin.
Alors tu te lèves, mets tes pieds à hauteur de mes aisselles,
Attrape dans ton dos les montants du lit,
Et viens doucement t’asseoir sur mon visage.
Ta peau est fraiche, parfumée et légèrement humide.

Mais telle une amazone,
Fière cavalière dressée sur ses étriers,
Te voila chevauchant ma bouche.
Lent chalouper du bassin,
Ta perle tendue comme un pistil de tulipe,
Tu viens rechercher la caresse de ma langue,
La succion de mes lèvres.
Ton mouvement est ferme et profond,
Mais son rythme se fait syncopé.
Tu cries maintenant ton plaisir à cette chevauchée immobile,
Pendant que tu m’inondes de ta mouille.
Devant tes yeux, mon sexe turgescent dressé vers le ciel.
Oscille au grès de tes assauts,
Palpite de l’envie folle qui me tenaille,
Avec cette vague qui te submerge,
Sauvage est le rugissement de plaisir qui t’emporte .
Tu lâches le lit pour te coucher er sur moi,
Et viens me branler avec énergie.

Je bois encore ton sirop lorsque je décharge.
Les lourds jets incandescents t’atteignent au visage.
Chatte, tu t’étires de tout ton long,
Pour venir laper d’une langue gourmande,
Les dernières gouttes acidulées de ma sève coulant le long de ma queue .
Quand enfin tu me libères, c’est pour mieux te blottir contre moi,
Et profiter le plus longtemps possible de notre première…
….Sieste estivale !

samedi 31 juillet 2010

Gourmandise à la plage




Me promener sur le sable
Profiter du soleil d’été
De la bonne humeur
Et du spectacle...

Toi, naïade sortant de l’eau
Ton laisser-aller sous la douche d’après bain
Recevant l’eau fraiche sur le visage,
Ces mains parcourant ton corps
Écartant, un instant, le maillot qui te couvre
Reflets du soleil sur ta peau
Quand sirène alangui sur le sable
Tu profites de la chaleur du sable,
Dévoilant ton corps sans entraves

Aller de l’une à l’autre,
De la blonde à la brune,
Proposer quelques douceurs,
Un regard, un contact,..
Un numéro de téléphone.
Passer une main sur tes cheveux,
Gouter les saveurs sucrées salées sur ta peau,
Peut être coquin y déposer un baiser,
Je serai là pour ton plaisir ,
A portée de main.


Laisse-moi guider ton choix,
Illumine d’un sourire complice ton visage,
Fait moi fondre d’un regard de braise,
Ouvre-toi à mes propositions.
Libère tes appétits,
Tout est pour toi !
Une peau ambrée pour le plaisir des yeux,
Des formes sculpturales à caresser,
A mettre en bouche.

Craque pour moi, sans chichi.
Abandonne-toi,
Heureuse de ta faiblesse.
Moi, maitre de ton plaisir.
Jouis de mes saveurs sans rougir
Pour toi, pour elles, c’est cadeau,
Prend, je me donne !
Goute, dévore…



…Beignets, Pralines, Chichis!

samedi 24 juillet 2010

La mure






Sur ce sentier familier,
Noires, pulpeuses, Gorgées de soleil,
Juste se baisser pour les cueillir,
Les prendre en bouche,
Les faire exploser sous le palet,
Les laisser envahir du parfum de ce sirop d’été
Chargé du souvenir de ces terres arides et escarpées,
Que je découvrais, enfant, comme Pagnol ses chères montagnes.
Et puis réver…

....Réver d’une atmosphère chaude et lumineuse,
Une fontaine de déserts
Mures, Abricots, Figues, Amandes, Raisin, Miel, Chocolat,,
Des vins capiteux pour emporter les sens
Banquette où tu es allongée
Déguster un à un tout ces délices,
Simplement posés ou légèrement étalés
Sur ton corps nu, devenu autel.
A ta bouche, je viendrais proposer ces délices
Ramassé sur ta peau, d’un doigt ou sur ma bouche
Une à une nous partagerons, mélangerons ces saveurs.


Dans ce banquet, cette bacchanale,
Tu es la table sur laquelle les mets sont mis en valeur,
L’assiette qu’on lèche pour ne rien laisser,
La coupe qui étanche la soif,
Le cornet de la glace que l’on grignote,
Avant d’en engloutir le dernier bout de chocolat,
Pour relever l’essence,
Tyran de tes sens,
De cette perle écarlate, dans ma bouche épanouie…

…J’ai faim !

samedi 17 juillet 2010

Clair de lune


Habillé de ton drapé de satin.
Profitant de la fraicheur de la nuit
Sur ce banc au fond de ton jardin.
Ceinture qui se délie
Délicieuse indécence de ce ventre dévoilé
De cette poitrine aux pointes dressées.
Corps offert aux éléments,

Entre tes cuisses écartées, 
Une main à la recherche des étoiles
Tes soupirs accompagnent les chants de la nuit
Loup hurlant aux senteurs de ton jardin intime
Planter les dents , Animal !
Serpent pour enrouler ta jambe
Titiller d’une langue vicieuse,
La perle éclatante de ta constellation
Cambres toi, encore !
Apaise cette envie autoritaire,
Laisse la vague t’emporter dans un cri,
Jouie!
Te laisser, louve épuisée d’avoir tout donné
Et moi devant une alternative :
Comme dans un rite tribal, te baiser sauvagement,
Ou simplement taquin,
Te chanter une chanson douce


« …Au clair de la lune... »

samedi 10 juillet 2010

Sous la douche

Après cette journée harassante,
Tu files sous la douche.
Folle envie de te rejoindre
Me glisser derrière toi
T’enduire d’un gel rafraichissant,
Promener mes mains sur chaque parcelle de ton corps,
Passer le jet sur ta peau pour te rincer,
Glisser le pommeau jusqu'à l’intérieur de tes cuisses.
Ta tète en arrière vient chercher un baiser sur mes lèvres.
Tes mains posées sur mes fesses,
Promener mes doigts sur la pointe de tes seins,
Ma virilité tendue se presse contre la raie de tes fesses.
« Branles moi doucement »

Ta main pour la saisir à la base
Ce va et viens que tu imprimes,
Finis de mettre à nu mon gland que tu colles contre ta peau.
Soupirs de plaisir à ton oreille,
« ..Tu aimes, hein ?! »
« humm, tu le sais, petite salope !…’ »
Tes mains s’activent généreusement.
Plaisir insoutenable, tu me sens défaillir.
Un dernier mot à mon oreille,…

« Baises-moi !.. »

dimanche 4 juillet 2010

VIP Lounge

Voyageur privilégié ,
Cadre dynamique,
PDG ou petits chefs affublés de leurs assistantes,
Gold ou platinum,
Argent roi,
Signes extérieurs de richesse,
Elite au dessus de la plèbe,
Condescendance ou mépris,
Domination, pouvoir ou vénération.

Relâchement de fin de journée ,
Atmosphère de ce club très masculin,
Les cigares ont disparu, mais l’alcool coule encore à flot,
Fauteuils en cuir,
Femme objet ,
Sourires complices,
Familiarité,
Impudeur,
Boutons qui s’évanouissent,
Jupes qui glissent,
Mains qui se faufilent,
Droit de cuissage ou promotion canapé,

Est-ce contagieux ?
Que fais-je dans cet univers ?
Finalement la même chose…
Les mépriser,
Jouir de ma situation,
Imaginer une autre forme domination.
De celle qui te rend vraiment …


…Addict de nous !

lundi 28 juin 2010

Le pacte

J’ai fait un pacte avec un ami
Il viendra à ta rencontre
Peut être prendras tu plaisir à accueillir ce messager
Mais quoiqu’il arrive,
Accepte-le avec déférence,
Il est là en mon nom
Il tournera autour de toi,
T’enveloppera avec douceur,
Frôlera tes lèvres,
Caressera ta nuque,
Se glissera le long de ton dos.
Peut être un peu coquin,
Prendra t il l’initiative de soulever ta jupe
Et se glissera dessous.
Il constatera le respect de la consigne que je t’ai donnée.

Photo Verose

Il fera passer un souffle frais sur ta chatte,
Pour en recueillir l’humidité,
Ouvre-toi pour qu’il te pénètre.
Pense à mon plaisir de te savoir avec lui.
Et jouis de cette rencontre !
Car aujourd’hui, j’ai fait un pacte…


….Avec le vent !

mercredi 23 juin 2010

London breath




De l’autre coté de la Manche
Étranger en terre inconnue
Un petit moment d’évasion
Pour respirer
Pour couper les chaines
Pour se retrouver
Anonymes spectateurs
D’une ville qui s’expose comme un musée vivant,

De clichés, de lieux communs,
D’une exubérance et de clinquant,
D’une foule bigarrée vestige d’un empire démembré.
Pourtant, m’imaginer un moment avec une autre
Son sourire, son étonnement, sa proximité,
Ces moments complices,
Ces envies partagées,
Ces gestes impudiques qui nous dévorent.
Impudiques, nous n’aurions pas été les seuls !

Alors dans ce parc arboré,
Où un big band fait résonner Glenn Miler,
Où Coco bel-œil fait la claque,

Où les amoureux étendus dans l’herbe s’enlaçaient,
Comme dans un remake de « Coup de foudre à Nothin hill »
Merci à Rosemary et Duane,
Pour ce moment de bien être à deux,
De pure quiétude retrouvée,...

Si rare !

jeudi 17 juin 2010

Possédée

Envahir tes pensées,
Dominer tes actes,
Soumettre ta volonté.
Faut-il que je vienne river mes doigts dans ta chatte,
Embrasser la pointe de tes seins,
Prendre ton corps, pénétrer ta chair,
Pour qu’enfin tu trouves le sommeil ?
De ces mots qui emportent tes sens,
De ta main, soudain étrangère, qui vient te caresser
Viennent en écho tes soupirs.

Murmures, suppliques, exaltation, toujours contenus
Dans ce silence imposé,
L’envie d’hurler ta jouissance raisonne comme une noyade.
La force des vagues te soulève,
Et t’emporte comme un raz de marée.
Que je voudrais avoir ma main entre ces cuisses trempées.
Y capter le sirop de ta jouissance.
Inonder ce corps maintenant dompté de ma sève brulante
Et t’abandonner sur cette couche,
Vaincue par ce plaisir adultère,
Mais enfin apaisée.
Belle nuit, ma belle !

dimanche 13 juin 2010

La vilaine!

Le vent doux qui se faufile sur ce quai.
Sur tes cuisses encore humide d’un cocktail d’amour.
Ta chatte encore alanguie.
Te rappelle que dix minutes avant …
Au bord de ce champ de blé,

Allongée sur la capot de la voiture,
Les yeux sur ce petit nuage au milieu du ciel,
Au bout de cette main que tes cuisses enfermaient
Et que tu inondais du fruit de ta jouissance.
Libre de crier, offerte aux vents.,
Ouverte à mon plaisir…


Je voulais que tu gardes ce gout de liberté.
Alors ici, seul toi et moi le savons…
Catin indécente
Devant ton embarras, au moins une dernière envie au bout de mes lèvres…
Chantonner à ton oreille un refrain de cours d’école
Et ta main, ta bouche pour me faire taire…
Tes dents pour me mordre.
Mais, envie de relever ta robe,
Glisser ma tête entre tes cuisses
Et te gouter une dernière fois
...

« Oh, la vilaine, elle n’a pas de culotte !.. »

samedi 5 juin 2010

Instantanné


Ce matin de mai,
Le fond de l’air est juste un peu frais.
Ambiance presqu’estivale,
Langueur de fin de semaine,
Ciel clair, le soleil se prépare à darder ses rayons sur la ville.
Habillé léger pour ne pas fondre,
Les jambes se dévoilent.
Les décolletés s’ouvrent.
Tout est incitations au regard,
Douces tentations !
Et puis, sur le quai de la gare, un jeune couple.
Deux mains douces et délicates s’emparent d’un visage
Un coup qui se tend doucement
Une bouche légèrement ouverte vient cueillir un baiser
Deux visages se penchent légèrement pour mieux se mêler
Un corps vient se lover,
Deux êtres soudés « Collet serré »
Incapables de se séparer au moment du départ
Écartelés par deux forces qui voudrait les arracher l’un à l’autre
Les corps, les bouches, les bras qui se tendent
Pour finir les mains se perdent.
Le garçon se détourne et s’éloigne, volontaire.
Alors sur le visage de cette jeune fille,
Le regard se voile, le sourire s’évanoui
Les bras se nouent sur la poitrine
Souffle suspendu,
Déjà en manque,
Quémandant un dernier regard…
« …Reviens vite !.. »