samedi 30 janvier 2010

Mots croisés

De nos mots mêlés, je ne me lasse pas...

Tu seras docile et obéissante...
…attentive à tes envies, à tes regards, à tes soupirs, à tes demandes, à tes non-dits.

Mais aussi audacieuse...
…. à venir te provoquer, à passer outre tes " Non ", à débusquer ton désir partout, quand tu ne t'y attends pas !


Peut être dominatrice ?...
… Oui, pour te mettre face à moi, te prendre, te lier à mes envies, te clouer à mes supplices, te mettre en attente de ma volonté, t'attacher à mon regard, te priver du tien.

Je t’imagine voluptueuse,...
…. dans la chaleur de mes gestes, dans la profondeur des sensations que je te donnerais.

Ondulante,...
….dans ma démarche chaloupée pour m’avancer vers toi .

Voire féline...
…. « Pate de velour » pour t’attirer à moi. Mais aussi Chatte, Tigresse !! Humm, je m’y vois déjà.

J’aime ta gourmandise,...
…affamée de mon plat favori, normal !

Je te veux hurlante...
….dans mon ventre, avant, pendant, sous tes mains, et là, sous mes envies, hurlante de désir pour toi.

Assoiffée...
…je ne laisserais pas une goutte s’échapper

Et te laisser rayonnante ...
… de te voir détendu, heureux, de savoir ton regard proche du mien, de tes jouissances mais aussi de celles que tu me donnes.


Ces mots n’appellent qu’une seule décision de ma part ...

..Les vivre tous!

samedi 23 janvier 2010

A mon tour!


Ce bandeau bien posé sur tes yeux
T’emmener contre le mur pour t’assurer un point d’appuis.
Mes mots à ton oreille pour t’assurer de mes intentions, ma bouche sur tes lèvres.
Descendre à tes pieds pour remonter avec ma main le long de ta jambe.
Constater que tu as tenu ta promesse.
Dégrafer ta jupe serrée qui entrave ma curiosité.
La faire glisser le long de tes jambes et t’aider à t’en débarrasser.
Savourer mon cadeau du regard, de mes mains.
Embrasser cet ilot de chaire entre tes bas et ta culotte.
Passer une main sur le tissu humide pour constater ton plaisir naissant.
Venir à bout de ce petit nœud qui te dévoile indécente.
Remonter vers ta bouche pour te raconter mon plaisir.
Dégrafer un a un les boutons de ton chemisier.
Le faire glisser sur tes épaules pour te laisser entravée.
Partir avec mes mains à l’assaut de ta poitrine.
Retirer ce soutien gorge pour prendre possession de tes seins.
Embrasser, lécher, en mordiller la pointe.
Glisser un doigt intrusif sur ta chatte et t’entendre défaillir.
M’immiscer, titiller ton petit bouton de plaisir.
Tu défailles, tu t’inondes déjà.
Déjà ton souffle se fait court, ta voix implorante.
Te defaire de ton chemisier, T’emmener face à la table sur laquelle tu prends appuis.
Descendre sur ta croupe dont tu auras forcé la cambrure.


Emmenant dans mon geste, ta dernière barrière de satin.
Prendre tes fesses à pleines mains, les écarter.
Lancer ma bouche à l’assaut de ton intimité.
Sucer, lécher mordiller ton sexe.
Forcer un passage avec ma langue.
La remplacer par mes doigts préalablement lubrifiés.
Te branler avec vigueur, tu cries au supplice.
M’attaquer à ton petit trou en le titillant de la langue.
L’inonder abondamment, ton bassin se déhanche.
Tu cries ton envie d’une queue pour te remplir.
Me relever, me reculer pour t’admirer.
Si belle, seulement vêtue de tes bas et perchée sur tes talons aiguilles.
Pestant de l’obscurité que je t’impose, indécemment cambrée, offerte et suppliante d’être prise .
Au comble de l’excitation, libérer ma queue tendue de ces entraves.
Me présenter face à ton petit trou, m’y appuyer pour te faire comprendre mon envie.
Écartant tes fesses de tes mains, je te laisse t’empaler doucement sur mon vit.
Écoutant tes encouragements, saisir tes hanches avec vigueur et, maintenant, te pilonner avec énergie.
Après être passé sur ta chatte pour intensifier ton plaisir.
Ta main vient parachever ton œuvre en attrapant mes couilles gonflées par le plaisir.
Et les serrer fermement au paroxysme de ma jouissance.
Exploser dans un dernier coup de hanche.
Me vider par long jets, t’inonder de ma sève brulante.
Te reprendre dans mes bras, m’offrir ta bouche.
Dégager ton bandeau et r
e
trouver dans tes yeux la certitude de t’avoir comblé.
…la suite t’appartient !

dimanche 17 janvier 2010

Zip ou boutons

Le téléphone a disparu, la veste aussi.
Ton vœu est exaucé, je suis bel et bien là devant toi.
Dès ton premier regard, je sais ton envie.
Je suis ce pot de miel qu’un esprit pervers a décidé d’emballer dans un paquet avec plein de papier adhésif et que tu devras rendre intact.
Tu opères avec minutie, tu dégustes cet instant où tu prends possession de moi.
Pas de doutes entre zip et bouton, mon choix est fait !

Un, deux,
Tu t’approches, tu me survoles, tu me flaires, je sens la chaleur de ton souffle, tes lèvres brillantes dépose un baiser à la base de mon coup.

Trois, quatre,
Ta main se glisse jusqu’à ma peau, s’attarde sur les reliefs de ma clavicule,
La tète sur mon épaule, j’entends ton soupir qui dit combien tu attendais ce moment, combien la chaleur de mon corps trop longtemps éloigné t’a manqué.

Cinq, six,
Ta main continue sa descente de la poitrine au ventre.
L’instant de l’émotion passé, tu te fais à nouveau féline.
Pate de velours tu étais, je ressens maintenant la tendre griffure de tes ongles qui me fait me contracter.
Tes yeux me sourient.
Cette bouche laisse apparaître tes dents carnassières et cette langue qui se promène sur ta lèvre n’augure rien de bon.

Sept, huit,
Les pants de ma chemise complètement écartés, tes mains sont plantées dans mon dos.
Ta bouche viens sur moi m’embrasser le sternum, dévorer.la pointe de mes seins, lécher le tour de mon nombril et ce trait qui descend vers mon pubis.

Neuf, dix,
Les dernières barrières sautent, non sans résister à l’effort conjugué de tes deux mains sur la toile de mon jean.
Tu touches enfin au but !
Tu t’es relevé pour retrouver mon regard au moment où ta main inquisitrice prend possession de ma virilité et constate combien j’attendais cet instant.
Ta victoire constatée, tu plonges sur ta proie.
A mon tour de soupirer de plaisir…

Photo stranahan

Décidément bouton!

dimanche 10 janvier 2010

Mes matins d'hivers...

Comme chaque matin de labeur,
Mes pensées volent vers toi pour déposer sur ton oreiller
Quelques mots instinctifs et te dire ….


Matin doux
Réveillé par les oiseaux qui chantent un printemps imaginaire
Douceur matinale au creux de tes bras
Un baiser sur tes lèvres offertes douces et chaudes
Un appel à l’amour.

Matin calme
Douce sensation de ne pas se sentir un carcan sur les épaules
Je viendrais bien me glisser dans ta maison de papier
Douce geisha dans ton kimono de soie
Que je ferai glisser le long de tes épaules


Matin léger
La brise dans mes cheveux
Un souffle sur tes lèvres
Ma bouche qui effleure sur la pointe de tes seins
Ma main survole la ligne de ton corps et se pose sur ton entrejambe
Comme guidée par mes doigts, tu écartes tes cuisses instinctivement
Offrant bien ouverte ta croupe à mes caresses
Alors tu onduleras de plaisir sur ces draps de satin

Matin frisson
De ceux qui vous font frémir de froid
Qui vous anesthésie.
De ceux qui vous font regretter la chaleur d’un nid
De cette main chaude qui cajole.
La moiteur tropicale d’une croupe alanguie
Offerte à mon dard

Matin Clair.
Le soleil n’est pas encore levé.
Embarquer dans le train, comme dans un bateau
Voguer vers tes rives adultères battues par les tempêtes de tes envies
Accoster, M’accrocher, me coller, m’insinuer, pénétrer, me planter
M’empaler, me rependre, envahir posséder, assouvir,
Maintenant je suis ton guerrier conquérant...


...Bonne journée !

lundi 4 janvier 2010

Bain matinal




Lumière tamisée et parfumée de vanille
Dans ce bain à la chaleur enveloppante
Où tu voulais m’emprisonner pour emporter mes sens
Une douce quiétude nous a envahis
Après cette nuit de tendres supplices que nous avons vécue.

Photo Anastasia KapugginAdossé à toi
Ceinturé par tes jambes autour de ma taille
Pendant que tes mains parcourent mon torse
Je ne peux plus que tendre mes lèvres
Pour que tu y déposes les tiennes
Mes lèvres reçoivent l’offrande de tes baisers
De cette langue légèrement intrusive pour venir croiser la mienne

Dans ton regard, le plaisir encore vibrant des saveurs framboises
D’un homme dont tu avais pris l’entière possession
Dans ces yeux, la reconnaissance de ces moments où par faiblesse
Tu t’étais laissée emporter par le pilonnage d’une queue
Où les caresses assassines d’une main ou d’une langue opportuniste .


Émergeant comme un phare à la surface de l’eau
Sous tes yeux, une queue encore dressée par l’émotion de toutes tes attentions ;
Mais au combien rincée par les émois de la nuit.
Alors dans l’espoir de t’en emparer une nouvelle fois,
Tu me libères de l’étau qui me retient

Terrible erreur tactique
Alors que ta main se tend vers ce leurre
Tu ne vois pas arriver cette attaque sous-marine
Qui telle les tentacules d’une pieuvre
Vois ma main s’emparer de ton intimité
En dépit de tes protestations, ton regard exprime déjà sa soumission.

L’eau paisible du bain est alors prise d’une grande houle
Ton corps qui ondule, tes gémissements,, tes suppliques
Bien qu’immergée, tu ressens ta propre inondation.
Le plaisirs insoutenable t’emporte dans un cri
Ce n’est plus une tempête, c’est un maelström.
Les vagues s’enchaînent et n’ont de cesse de t’emporter
Ta main enfermée sur ma queue n’y peut rien

Qu’elle étrange sensation de voir au dessus de nos têtes
La photo de ce voilier ballotté par ces vagues atlantiques
Le plaisir de l’homme nait souvent du tumulte
Le mien fut de t’emporter...

….Encore!

samedi 2 janvier 2010

Chienne de vie!

Avec les jeux de hasard, je n’ai jamais eu beaucoup de chance, alors, je ne joue plus.
Mais, il y a néanmoins un jeu pour lequel on est tous obligé de jouer !
Celui là ne dit pas ses règles ! Distribue les cartes de manière arbitraire, coups de pouce, pénalités, nous ne sommes bien souvent que des jouets dans les mains de son grand maitre.
Ceux et celles qui savent me lire l’auront compris au travers de certaines de mes lignes, la vie m’a déjà réservé quelques coups du sort. Je me débats avec, j’assume comme je me suis déjà entendu dire. Bien souvent seul en dépit des apparences!



Il semble que ma barque ne soit pas encore assez pleine. Pour finir l’année, une évidence s’est faite jour, implacable, insidieuse, toxique, irréversible en dépit de certains discours rassurants, un truc qui me prend la tete. Alors ce matin, j’ai remis ma tenue de sport et cagoule sur la tête, je suis parti affronter à une heure matinale la froidure de l’hiver. Je me sens comme ce bon vieux « Rocky Balboa » qui reprend l’entrainement pour son prochain combat. Le mien je le sais est désormais permanent, mais je n’ai pas l’intention d’abdiquer, de céder ma place, d’abandonner ce qui m’est cher.
Alors, ma résolution de cette nouvelle année est simple.

« Bats toi ! »