samedi 29 octobre 2011

La fessée


Pour gage de votre insolence, 
Madame,
Il me faut vous donner votre dû.
Venez,
Soyez humble,
Je ne souffrirais aucune contestation.
Réunissez vos mains dans le dos,
Ce cordon les y gardera.
En aucun cas, vous n'échapperez à ma sentence.

Photo prise chez NunoyoBizzNizz

Ne bouger pas,
Laissez moi, ouvrir cette robe,
Rien ne doit pouvoir vous protéger.
Vous savez combien j’aime
À découvrir vos dessous.
Approchez que je fasse glisser cette culotte,
Je vous veux exposée, sans entraves.
La voir ainsi juste au dessus de vos genoux,
Me semble délicieusement indécent.
Inclinée au dessus de mes genoux.
Je veux voir votre intimité,
Affleurant entre vos cuisses.
Permettez que je caresse ce séant généreux.
J’aime sa rondeur,
Le grain et la douceur de la peau,
A nul autre pareil en cet endroit divin.


Je mets un point d’honneur à ne pas utiliser d’artifice.
Seul mon cuir viendra vous toucher.
Ne vous inquiétez pas, il est bien tanné,
Et jamais mon bras ne faiblira.
Quand ma main descend sur vous avec force,
J’aime voir l’onde se propager,
Comme une vague sur vos chairs attendries.
Qui comme l’éclair de l’orage,
Fait raisonner l’écho de votre surprise à contre-temps.
Je mets un point d’honneur à ne pas faire de jaloux.
Vos deux lobes seront servis avec équité.


A ce titre, vos cris me seront d’un grand secours,
Alors, s’il vous plait, ne les retenez pas.
Pour autant, ne cherchez pas à m’émouvoir de vos suppliques.
Derrière la douleur apparente,
Je sais que vous vibrez du plaisir de votre soumission.
Je n’arrêterais donc mon administration,
Que lorsque vous l’aurez appréciée à sa juste valeur
Les fesses en feu,
Rouge de la honte que vous deviez expiez,
Et jusqu'à ce qu’émue par mes attentions,
Je sente la cyprine couler entre vos lèvres attendries.
Baignant le bout de mes doigts inquisiteurs
Élixir délicieux de votre rédemption.


Nuls doutes qu’alors, 
Reconnaissante après ce juste châtiment,
Vous voudrez m’honorer comme je l’entends,
Avec application et déférence,
Le cul trempé de votre mouille,
Sa peau marquée au fer de l’empreinte de ma main,
Maintenant, plongée dans votre crinière,
Pour enfoncer ma queue au fond de votre gorge.
Photo prise chez Damanieraqueeogosto

Venez, il est temps.
Pour vous, pour nous,
Souffrez qu'avec l'affection d'un amant,
Je vous fesse maintenant,
Sans ménagement…


…Jouissance!

lundi 24 octobre 2011

Tyrannie dominante


« Votre désir de pouvoir me ravi.
Vous vêtirez, je le sais, 
Vos plus beaux atours pour excitez mon désir.
Je viens me livrer à vous.
Et c’est probablement pieds et poings liés,
Que je vous subirai.
Mon plaisir sera votre victoire.
Peut être pas la seule!... »

Photo prise ches GonnaLikeThere 
A peine sa victime arrivée dans la pièce,
Que deux bouches se dévorent passionnément.
Un à un, les boutons de la chemise s’évanouissent,
Écartant les pans, 
Elle colle sa joue sur son torse,
En ressentir la chaleur,
Sentir l'odeur de sa peau.
Tigresse ronronnante,
Sur la chair tendre,
Faisant glisser ses griffes acérées,
Laissent entre frissons et brulures.
Glisser la chemise dans le dos,
Omettant délibérément de dégager les manches,
Il perd l’usage de ses mains.
Elle sait trop combien ces armes sont redoutables.
Maintenant, elle le plaque contre le mur,
Pour à nouveau dévorer sa bouche,
Prenant entre ses dents une lèvre délicieuse,
La main descend entre les cuisses,
Recherche d’une excroissance.
L’évaluer, 
La flatter, 
La malaxer,
Et dessiner un sourire concupiscent.
Elle le sait sans entrave.
La ceinture et le zip du pantalon ne résistent pas.
Elle en accompagne la chute,
Se retrouve à la hauteur de son sexe.
Elle embrasse la colonne de chair,
Et se relève, un large sourire sur les lèvres.
La mante religieuse tient sa proie.

Dans son dos, elle lie ses bras.
Et l’entraine vers la table toute proche,
Où elle lui ordonne de s’allonger.
D’une caresse appuyée sur l’intérieur de ses cuisses,
L’invite à écarter les jambes.
Elle aime le voir ainsi offert,
Livrant ses mâles attributs à tous ses fantasmes,
Prenant le flacon d’huile parfumée posé sur la table
Elle commence à l’enduire généreusement
Masse avec application son sexe qui se tend
Les mains malaxent les couilles,
Vont et viennent avec application et douceur.
Elle le sait, Il aime ce moment.
Empoignant et écartant ses fesses si bien dessinées,
Elle passe une langue émue sur son anneau,
Avant que de l’enduire à son tour abondamment,
Glisse un doigt pour amadouer l’orifice,
Assurant une lubrification intime.
Elle s’empare d’un plug ,
Le positionne au dessus de son anneau,
Et sans concession, le presser contre son cul.
La tête de l’instrument franchir la première défense,
Et emportant les autres sans fléchir.
Lui arrachant un souffle consentant.
Elle colle son pubis contre ses fesses,
S’excitant à petits coups de bassin,
Sur ce plug intrusif planté jusqu'à la garde,
Elle le baise comme un mec,
 et c’est bon!
Vague de chaleur,
Sa chatte inondée.
Elle le veut en elle.

Elle interrompt sa dance de rut,
Et doucement, l’aide à se relever.
Saisie sa queue raide et le toise du regard.
Elle sera impitoyable
Elle le pousse à s’asseoir sur le bord d’une chaise derrière lui.
Le plug s’enfonce plus profondement,
Lui arrachant un nouveau gémissement de plaisir.
Elle noue les pans de la chemise au dossier,
Le pantalon sur les chevilles comme entrave.
Il est définitivement à sa merci, 



Décidé à lui faire rendre grâce,
Elle s’agenouille devant lui,
Et entame une lente et méthodique fellation,
Jouant de sa langue,
Une main enserrant ses couilles, 
L’autre allant et venant sur sa queue.
Passant un cordon autour de sa queue et ses bourses,
Elle cherche dans son regard un signe de pitié,
Et tire sur le nœud coulant.
Possédé jusqu’aux tripes,
Le sexe étranglé, turgescent,
Les couilles presque douloureuses d’être gonflées.
Elle sait qu’il est arrivé à la limite,
Prêt à exploser,
L’appelle à le monter avec énergie.
Il crie, la supplie.
Elle se lève et passe au dessus de lui.
Agrippe sa crinière,
Attire sa tète contre son ventre,
Offrant un instant son sillon à sa bouche.
Une langue avide vient décalotter sa petite perle érigée.
De peur de succomber elle-même au plaisir,
Elle s’arrache en rejetant sa tête en arrière,
Pour retrouver son regard,
Et s’empale d’un trait sur sa colonne,

Alors, les yeux rivés dans les siens,
Elle entame sa dance satanique,
Syncopée, 
Envoutante, 
Diabolique.
Lui résiste autant qu’il peut,
L’injuriant, l’invectivant,
L’insulte presque.
Elle sait, 
Dernier raout avant l’hallali,
Quand le regard se perd,
Elle se retient avant l’estocade.
Plongeant sur lui avec plus d’énergie encore,
Enfermant dans ses seins,
le cri rauque de sa jouissance.
Chatte dégoulinant de foutre et de cyprine mêlés.
Pleine de cette bite vibrante et incendiaire,
Elle prend à son tour un plaisir égoïste,
Chevauchant avec force le piston délicieux,
Qui la remplie de ses vibrations, 
A chaque fois qu’il la défonce,
Ses cris encouragent ce plaisir bestial,
Jusqu’à ce que puissante,
La vague ne l’emporte,
Arrachant de sa gorge  rejetée en arrière.
Un râle animal et victorieux...

...Possession !

mercredi 19 octobre 2011

Mystère



"...Dans cette chambre, vous l’attendrez en tenue légère.
Il vous laisse le choix des armes.
Mais il y met une condition.
Avant son arrivée, vous devrez mettre sur vos yeux ce bandeau..."

Photo prise chez RollTheDrums

Vulnérable...
Dans ce boudoir libertin où elle a trouvé refuge,
Assise sur le bord du lit,
Elle, si dominatrice, vibre de sa propre audace.
Elle attend ce moment où elle saura ne plus être seule.
Un coup sur la porte,
Un bruit de clenche,
Un craquement de parquet.
Elle espère le son de sa voix,
Qui seul pourra apaiser son stress,
Car elle sait y reconnaitre ses sourires.

Photo Jose Manchado

Aventurière...
Elle ne connaît rien de lui.
Pourtant elle n’aura pas le droit de voir.
Alors, elle espère son souffle au creux de son oreille,
La chaleur de sa main au bout de ses doigts.
Vite que cette insupportable attente prenne fin.
Qu’enfin, elle puisse s’approprier,
Ce terrain de jeux qu’il lui a promis.
Sa silhouette que ces mains appréhenderont.
La finesse de ses traits au bout de ses lèvres.
Son odeur délicieusement mâle qui l’envahit.
Le goût de sa peau légèrement salée sur sa langue.
Nuls doutes que si le premier contact est bon,
Ses envies la rendront plus audacieuse.
Photo Anastasia Kapuggin

Provocante...
Les unes après les autres, elle fait sauter les barrières,
Qui la pousse vers l’indécence.
Doucement, elle vient à bout de sa chemise.
De ses petits coups de dents dans cette chair si tendre.
Ces griffes qu’elle laisse glisser le long de son dos.
La chaleur de ce corps contre lequel elle se colle.
Quand le pantalon tombe à ses pieds,
Elle se sent son appétit grandir.
Déjà sa main part à la recherche de son sexe.
Au creux de sa main, la chaleur de sa douce colonne l’irradie.
Exercer un lent va et vient pour l’entendre soupirer de plaisir.
La prendre en bouche pour le sentir vibrer.
Le savoir à sa merci est vraiment délectable.
Mais elle sait que bientôt elle le voudra en elle.


Gourmande...
Il ne lui demande rien, mais il sait.
Il comprend que ce parcours la met en appétit.
Alors doucement, il reprend l’initiative.
Ses mains sur sa peau, la trouve de braise.
Habile, il trouve rapidement ses faiblesses.
La pointe des seins tendue,
Inondée de désir,
Elle est impuissante à dissimuler ses attentes,
Son corps en feu appelle.
Il faut qu'il la prenne.
Photo prise chez PinkPrincess17

Possédée...
Dans cette tempête qui les emporte,
Le corps à corps n’a pas de fin.
Comme une rage au combat,
Elle tente de reprendre sa quête dominatrice.
Mais, sous influence de ses désirs multiples,
Ce n’est que pour mieux succomber à ses assauts délicieux.
Dans la nuit de son bandeau,
Dans les mains de l'inconnu,
Elle jouit avec violence.
L'emportant avec elle vers la lumière.

Envoutée...
De ce combat sans vaincu,
Elle sort épuisée mais comblée.
Collée nue contre le corps de cet inconnu,
Qui n'a plus de secret pour elle.
Attendrie par une si belle joute.
Résistera-t-elle au plaisir de voir son regard?
Elle s'y est engagée.
Et quand elle ôtera son bandeau
C'est certain, il aura disparu,
Laissant sur sa peau et dans son âme,
L’empreinte encore tendre,
De cet homme...

…Mystère!

jeudi 13 octobre 2011

Désir fauve

Ce soir, je me sens mâle,
Affamé de vous, femelle, 
Objet de mon désir animal,
J’apprécie votre offrande volontaire,
Cette culotte discrètement glissée dans ma main.
Mais je brûle, savez vous, 
De l’exhiber à la vue de tous.


Je savoure de vous sentir si accessible,
Quand ma main remonte familièrement entre vos cuisses,
Pour vous signifier l’impératif du désir qui me tient.
Et que je retrouve au bout de mes doigts votre tendre moiteur.
Je souris de votre gène,
A l’idée de cet inconnu admirant votre intimité,
A la descente de cet escalier à claire voie.
A vrai dire, je l’espère,
Car quoi qu’il arrive, 
Vous serez mienne..

Dans cette alcôve libertine,
Debout, les jambes à l’écart,
Perchée sur vos talons aiguilles,
Et humblement penchée en avant vers la couche
Je salive à la vue de votre croupe offerte,
Où je sais, perle le désir d’être couverte.

M’amuser derrière vous de quelques fessées,
Saisir vos lobes à pleines mains pour d’avantage vous ouvrir,
Et de quelques coups de langues bien ajustés.
Vous entendre gémir votre émoi.
Avant que de vous dévorer à pleine bouche,
Comme on croquerait un fruit juteux et savoureux.
Léchant, suçant, aspirant votre petit bouton.
Et vous entendre me crier votre désir d’être possédée.

J’aime à me planter d’un trait,
Dans votre croupe offerte,
Et saisir votre hanche, 
Pour mieux vous pilonner.
Alors que mon dard enflamme votre ventre,
Je viens mordre votre nuque.
Tel le fauve immobilise dans sa gueule,
 La femelle pour mieux la soumettre.


Qu'elle est belle, enivrante,
Cette énergie brute qui coule dans mes veines,
Quand au paroxysme du coït,
Je vous inonde de ma sève bouillante,
Je suis l’animal qui vous emporte dans la jouissance
Au-delà des précipices du plaisir,
Là où vous perdez pieds.
À me supplier de vous laisser vivre.
Alors, je vous rejoins sur la couche,
Où je vous trouve le regard perdu,
L’esprit dans les étoiles.
Le souffle court,
Attendant de reprendre le control de ce corps,
Encore secoué des spasmes du plaisir.
Sur votre peau à l'odeur musquée,
Perle encore votre énergie érotique.
Je flatte les courbes attendries de ce corps délicat.
Et enfin, libéré et alangui, je savoure l’instant.
Ce soir, j’étais votre roi,
Et fauve, je vous voulais docile et…
…Possédée !

vendredi 7 octobre 2011

Echange


De ce jeu coquin, naquit une mêlée,
Où de suppliciée, tu m’appelais en sauveur,
Blottie contre mon épaule dans l’espoir d’un salut.
De cette rencontre inattendue et pourtant souhaitée,
Nous cherchions les codes,
Ils se sont si simplement imposés à nous,
Qu’il était difficile de la rejeter.
Plongeon dans cet inconnu,
Saut dans le vide,
Avec nos certitudes comme seul élastique.


Sous le tipi confidentiel,
Revenir aux sens primitifs,
Si proches et pourtant si étrangères,
Les deux tribus se mélangent.
Pas de mots pour s’apprendre,
Alors dans le tumulte de nos résistances,
Se découvrir dans le plus simple appareil,
Et se laisser emporter par l’ivresse.
Photo Michael Boeke-Grzimek 
Dans l’anachronisme de cette chaine humaine,
Douceur,  simplicité, concupiscence,
Garder le contact pour te rester,
Les corps n’ont  plus d’identité,
L’inconnu et le familier se confondent,
L’unique devient multiple.
Les contraires se rassemblent.
Inspirant des tableaux sublimes,
Grand roque de nos errances partagées,
Qui place le roi noir du coté de la reine blanche.

Laissant le plaisir de l’autre comme seule règle
Côte à cote,  il fallait nous perdre dans l’inconnu.
S’échapper pour mieux se revenir,
A couvert, mais sans plus de retenue,
Ce fut fait,
Et pas si mal, je crois!
Pourtant de ce rite initiatique, 
Des leçons nous devons tirer.
Pour que demain,
Au cœur de nos soirées adultères,
Nos jeux coquins soient toujours plus riches de ces plaisirs…


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