mercredi 22 juin 2011

Champ d'été


Balayée par le vent,
Dorés par le soleil,
Le champ d’orge chante.
Au bord cet océan végétal,
Irisé de vagues,
Tu es là à mes cotés.
« Que j’aimerais me baigner, là, maintenant !.. »
A ce regard mutin, je ne peux que répondre :
«  Fait le ! »
Photo P.Sganarel
 Faisant glisser les bretelles de ta robe légère
Tu commences à avancer dans les vagues.
Ta peau ambrée rayonne sous le soleil
Ta main tendue en arrière m’invitant à suivre tes pas.
 «  Qui m’aime me suive !»

Quelques brassées plus tard,
Tu te retournes vers moi,
Tes mains cachées dans le dos.
Avec un regard enjôleur,
« Humm, l’eau est chaude !»
Et tu reprends ta marche vers le large,
Lâchant ostensiblement,
Ces bonnets de dentelle qui couvrait ta poitrine

J’imagine l’air frais glissant sur ta peau,
La pointe des seins dressés par le désir,
Tes mains en coupe pour seule protection,
L’intérieur des cuisses balayé par la barbe des épis.
Quand dans un dernier acte,
Tu dénoues la cordelette de ton string.
Ma belle naïade est maintenant nue,
Au milieu de cette vaste étendue dorée.

N’écoutant que cette envie impérieuse de te satisfaire,
Je te prends dans mes bras.
Et ensemble,
Nous disparaissons dans les vagues.
Pour moissonner…

…Nos envies !

jeudi 16 juin 2011

Banc public

Niché au creux de ce parc arboré
Ce havre de paix nous accueille
A peine troublée par l’activité de quelques jardiniers
Et sur ce banc où nous faisons halte
Au  petit matin de notre journée
Il devait être écrit :
‘..Ici prenez le temps…’

Le temps de se réveiller,
Encore étourdis après notre longue nuit d’amour,
Où nos corps affamés se sont retrouvés,
Dans un mémorable banquet onirique.

Le temps de se souvenir,
Et de rejouer dans nos têtes ces moments délicieux,
De ce miracle toujours renouvelé,
De nos plaisirs révélés.

Le temps de se retrouver,
Sur mes genoux tu as pris place,
Pour ne pas me perdre,
Et m’offrir tes lèvres pour te rassurer,
Le temps d’un baiser tendre.

Le temps de jouer,
A voir le sourire dans ton regard,
Quand ma main glisse entre tes cuisses,
Pour retrouver sa place favorite.
Tu cries à l’indécence,
Mais finis par succomber,
J’aime ta faiblesse !

Le temps de savourer,
Quand de ta bouche gourmande,
Tu avales ma queue  érigée par tes caresses.
Et pendant qu’un souffle frais passe entre mes jambes,
Tu me pompes avec délectation.
Et c’est bon !

Oui,
Sur ce banc public,
Il fallait prendre le temps.
Ce temps qui passe si vite,
Nous l’avons…

…Pris !..

jeudi 9 juin 2011

La caresse



Dans la pénombre de ta chambre.
Encore plongée dans le sommeil d’une nuit solitaire,
Tu es allongée, nue sur ta couche,
Ton corps est à peine couvert, 
Par ce drap froissé de ta nuit.
Envie de les faire glisser,
Pour dégager un peu plus tes fesses,
Et y promener le bout de mes doigts.
Photo from SeeksTheNight 

Dans cet inconscient qui est le tient,
Ton corps réagit rapidement à cette douce sensation,
Premiers frissons,
En même temps que ton dos se cambre,
Tes cuisses s’ouvrent,
Exposant ta croupe,
En demande d’une caresse plus intime.

Prendre un flacon d’huile parfumée,
En laisser couler un filer le long de ta raie
La regarder glisser sur ta peau
Et perler sur le bord de tes lèvres.
Venir la ramasser du bout des doigts
Pour l’étaler au creux de ton sillon.
En remontant vers ton petit anneau.

Passer mes doigts sur le bord de tes lèvres
Pendant que tes doigts rejoignent ta croupe trempée de désir
A la rencontre de ton petit bouton.
L’oreiller étouffe ton gémissement
Ton corps ondule sur la couche
Ta croupe mouille de désir
Le mouvement syncopé t’emporte,
Te laisse effondrée sur ta couche,
Et l’esprit au bout d’un rêve torride.


Ce matin, ma main a donné vie à ton corps.
T’en rappelles-tu ?
Moi, je l’ai ...

…Révé!