lundi 30 avril 2012

Novice


Les yeux se soudent,
Les lèvres se rencontrent,
Les bouches se dévorent.
Sur sa peau,
Les doigts se promènent.
Sensation inconnue,
Frisons maintes fois espérés
Au creux de ses bras, 
Il l’a attiré.
Contre son torse, 
Elle s’est nichée,
Son corps appelle,
Au contact charnel.
 Photo prise chez Likica

A son coup,
Elle s’accroche
Dans ses bras, 
Elle s’abandonne,
Fétu de paille,
Il l'enlève.
Dans ces yeux, 
La certitude du  désir,
Dans les siens, 
l’appel à la tendresse,
Avec délicatesse, il la dépose sur la couche.
Là où elle voulait être,
Là où elle veut apprendre,
Là où elle se donnera,
Pour la première fois.

Elle voulait en faire,
Un moment exceptionnel,
Alors, elle a fait le choix de l’expérience.
Pour celui qui ferait d’elle, une femme.
Bien sûr, il est beau,
Mais elle le sait, là n’est pas l’essentiel.
Car des conversations d’adulte,
De confidences d’épouse,
 Elle a entendu
« C’est un amant merveilleux !.. »
Alors, dans ces réunions estivales,
Elle s’est rapprochée,
Elle a recherché la complicité,
Et quand elle a fini par la trouver
A glisser au creux dans son oreille,
Sa requête ultime…
« Fais-moi l’amour !.. »

 Photo prise chez Likica

Doucement, 
Il déboutonne le chemisier,
Le fait glisser des épaules,
Dégrafe le soutien-gorge.
Les seins durs comme des pommes,
Par reflexe, elle met ses mains
Mais il les retire,
Les caresse avec douceurs,
Avant d’y poser ses lèvres 
et en mordiller la pointe.
Sous sa poitrine toujours adolescente,
Le cœur tambourine. 

Photo prise chez Likica

A sa demande,
Soulevé son bassin,
C’est la jupe légère qu’il fait glisser,
Puis la petite culotte en coton,
Qu’il regarde descendre,
Tendresse concupiscente,
Allongée nue sur la couche,
Il est calme,
La voix est sereine,
Quand il lui dit combien elle est belle.
Elle n’ose plus bouger.
Pourtant son corps obéis,
A cette main experte,
Qui avec douceur, 
La modèle,
Écarte avec cette tendre autorité, 
Le ciseau de ses jambes,
Et remonte délicatement,
Vers l'intimité virginale,
Son ventre est en ébullition.
Photo prise chez bedroomfairlytales 

A son tour, il se déshabille.
A sa demande ,
C'est docile et hésitante,
Qu'elle le touche.
 Du bout des doigts,
Elle parcourt  la hampe,
Avant de peser les bourses,
 Au creux de la main.
Ce sexe, Une surprenante douceur.

Quant sa main se referme sur la sienne,
Il l’invite à le branler.
Doucement.
Alors progressivement,
Elle le sent se raidir,
Il est lourd,
Il est chaud,
Il est vivant.
Et oui, elle le veut!
Photo prise chez Black & White Beauty 


De baisers en caresses,
De caresses en frisons
Son corps vibre comme une corde,
Elle veut sa chaleur,
Sa sève.
Son âme, 
Alors, s’ouvrant pour l’accueillir,
Missionnaire,
Il est bientôt contre elle,
Sur elle,
En elle.
Enfin!

Bien sur, il y a cette brûlure,
Quand en elle, 
Il s’immisce et la force
Pourtant elle le veux,
Plus profondément encore
Elle se liane,
Cambre son bassin,
Aux premiers vas et viens,
Gémissements de plaisirs.

Le corps ondule.
Les muscles saillent.
Il est beau sur elle.
Elle veut ses lèvres,
Elle aime ces mains viriles,
Sur ses hanches verrouillées ,
Elle aime ses coups de boutoir,
De cette queue,
Qui la vrille au plus profond,
De ce bassin,
Qui écrase ses lèvres.
Elle exulte de ce doigt inquisiteur,
Qui vient caresser sa perle érigée.
Elle veux son corps chevillé au sien
Ces tempes battent la chamade,
Les reins se cambrent,
Le ventre retourné de plaisir
Et quand ses jeunes muscles se contractent,
Enserrant d’une intime pression, 
Le sexe turgescent,
Elle qui se croyait possédée,
Comprend désormais,
Ce pouvoir femelle,
Qu’elle détient en elle.
 Photo prise chez JustEmanuel

Et arrive l’inattendu,
Pourtant au combien espéré,
Cette vague puissante,
Au creux des reins,
Lui arrache un râle d’extase,
Emporte ses forces, 
Dans un éclair de lumière,
La laissant en nage,
Comme un bateau ivre sur la couche,
Haletante,
Terriblement consciente.
Caresses entre deux êtres en ébullition,
Deux corps soudés par le plaisir.
Et dans les yeux de l’amant,
Cette tendre concupiscence
Maintenant qu'elle se sait intronisée, 
Femme et … 
Photo prise chez Tendrebulle
…Divinité !

dimanche 15 avril 2012

Pointes aiguisées

Au cœur de la nuit,
Fallait il que vous exposiez en ombre chinoise,
Ces tendres et généreuses coupoles,
Dont la douceur est sans égale.
A leur seule vision, 
Une douce chaleur irradie en moi,
Souvenir maternel,
Désir d’indécences.


Oh Madame,
Comment ne pas les rêver,
Quand soumis à votre loi,
Privé de mouvement et de vue,
Ils se promènent légers sur mon corps,
Et enveloppent tel un cousin moelleux,
Ma bouche étouffée d’affection.

Comment puis-je oublier,
Cette sensation délicieuse qui me comble,
Quand ils soumettent avec une tendre affection,
Mon sexe tendu de désir,
A un enfermement cotonneux,
Et un va et vient délicat,
Avant que de jouissance,
Je les inonde de ma sève.
Oui, madame,
Quand vous les déposez dans mes paumes,
Que je les soupèse,
Les malaxe,
Je sais tenir entre mes mains,
Une de vos armes,
Parmi les plus redoutables.


Alors au cœur de cette nuit,
Quand vous tendiez devant moi,
La pointe de vos seins,
Débordante de désir,
C’est avec tendresse que je vins les flatter,
Les rouler entre mes doigts,
Les aspirer dans ma bouche,
Avant de les mordiller.
Mais madame,
Aurais-je imaginé qu’en l’espace d’un instant,
Pinçant avec force,
La pointe de votre plus belle arme,
Une vague puissante  vous emporterait,
Vers une jouissance foudroyante.

Cette nuit, je crois vous avoir découvert,
Femelle amazone,
Un autre de vos points faibles.
Votre talon …

…d’Achile!

dimanche 8 avril 2012

Réticences ébranlées

« Oh non !…. »
Premier rendez-vous.
Il est beau.
Il lui plait.
Elle le désire,
Et ne veut pas s’offrir à vil prix,
Mais au fil de la soirée,
Dans l’intimité de leur rencontre,
Les corps s’attirent,
Tant et si bien qu’à la fin, 
Ils se touchent.
Les doigts se croisent,
Les mains s’ouvrent
Les lèvres se tendent.
Vers ce baiser adultère,
Dont elle voudrait nier l’existence.
Pourtant, il y a ce gout sur ses lèvres,
Dont elle veut déjà se resservir,
Une pleine lampée,
Il est si bon !
Photo prise chez Plaisir des sens

« Non,! »
« Il ne faut pas !…. »
« S’il te plait….. »
Il l’a regardé avec un sourire sur les lèvres,
Puis à entamer un parcours interdit,
Cette main d’homme sur sa cuisse,
Déjà remonte vers l’indécence
Et pourtant plutôt que de fuir,
De se retirer,
Perdu sur ce manège qui s’emballe
Elle frisonne avec délice.
Dociles, ses jambes s’écartent.
Le bassin glisse vers le bord,
Espérant une rencontre,
Sur cette moiteur naissante.
Et quand les doigts s’immiscent,
Elle ne peut retenir un soupir coupable.

Photo prise chez Hislloneelaine

« Humm !...,
« Oh Non !.. »
« Arrête !... »
Il a franchi la limite,
L’homme  se fait male,
Et abuse de sa faiblesse,
Dans ces jeux que la raison réprouve.
Comme on déballe son cadeau de Noël,
Il fait d’elle son jouet.
Dégageant ses seins pour les prendre à pleine bouche,
Arrachant sa culotte sans ménagement,
Il l’ouvre,.
Il la force.
Ses doigts la fourrage sans plus de réserve,
Alors quand il dégrafe son pantalon,
Et dégage un sexe tendu de désir,
Elle se sait perdue.
Car rien ne le retiendra,
Même pas elle !
Photo San Tillo

 « Oui, Continue !... »,
 « Viens!.. »
Retournée comme un ballot de paille,
Une langue avide sur son anneau,
Son ventre en feu appelle à un rut sauvage,
Elle ne peut plus faire marche arrière,
Et plutôt que de ce débattre,
Sauver sa féminité bafouée,
Elle cambre les reins,
Prend ses fesses à pleine main,
Et les écartes,
Dans l’attente de la saillie,
Animale.
Photo prise chez SexAndMess

« Oh !.. »,
« Salaud !... »
Sur la table, 
Du beurre ramollis,
Qu'il étale sur sa queue,
Enfin,
Elle la sent glisser sur sa raie,
Et sans plus de résistance,
Le gland fraye son chemin vers l’obscène,
Forçant le passage dans une voie étroite,
Des mains puissantes plantées sur ses reins
Plus de frein, 
Plus de retenue,
Elle sera damnée.
Mais pour cette queue au fond de son cul,
Elle veut bien vendre son âme au diable,
Photo prise chez WorkShopErotica

« Oh oui, baise moi »
« Baise moi encore, »
« Je la sens là »,
« Bouillante au fond dans mes tripes»,
« Oublie toutes tes convenances».
« A cheval sur mon cul »,
« Pilonne-moi sans ménagement!»
« Frappe-moi !»
« Oui, défonce-moi !... »
« Encore !.. »
« ENCORE !... »,
« ENC…. »
Photo prise chez N-M-NJ

…Divin !

dimanche 1 avril 2012

Eaux troubles

Brouillard bleu monochrome,
Dans ce chaudron bouillonnant,
Les corps libérés se délacent.
Les esprits apaisés se relâchent.
Portant derrière ce calme apparent,
La trame libertine se noue et se dénoue.
Photo Jille Yukako
Délassant les pans de son peignoir,
Elle dénude son corps de naïade,
Et vient s’immerger,
Seule, au milieu d’une conversation mâle,
Derrière le ton badin,
Premiers sourires complice,
Premiers contacts électriques.

Dans le malstrom aquatique,
Elle s’abandonne,
Avant que de n’être rattrapée,
Par les bras de ses jeunes serviteurs,
Confortées par un tacite consentement,
Poissons pilotes aux humeurs familières,
Accompagnent la sirène vers le fond.

Dans un entrelacs de jambes,
L’immobilité émergée n’est que façade,
Le regard qui pétille,
Se perd dans les brumes artificielles,
Quand les mains se rattrapent,
À des pieux de désirs érigés.

Possédée par ces caresses licencieuses,
Matinées de baisers gourmands,
De sa bouche à ses seins gonflés de désir,
La sirène rêve déjà d’un naufrage sur la berge,
Pour que son corps enfin baigné de soleil,
Trouve l’extase divine,
D’une chevauchée à cru sur les chevaux de…
…Neptune!