samedi 8 septembre 2012

Alisés



Au soir de cette journée d’été,
Sur ma peau enfiévrée,
Glisse un souffle léger,
Une caresse rafraîchissante,
Sur ma nudité exposée,
A vos désirs oniriques.

Photo John Tisbury

Il n’est que ce vent ami,
Pour venir apaiser les feux,
Qu’une prêtresse pyromane,
A décider d’allumer,
Dans mon corps,
Pour s’en faire un festin.

Ô vents alizés,
Qu’elle est douce,
Cette brise immatérielle,
Qui glisse indiscrète son onde apaisante,
Jusqu’à  mes bourses étranglées,
Par un anneau oppressant.

Venez, brise salvatrice,
Exacerber autant qu’il se peut,
L’évidente indécence de ce brasier,
Dégoulinant  sa lave enfiévrée,
Qui enfourne avec vigueur,
Ce mat gonflé de ma sève,
Par vos caresses lubriques.

Oui, Madame,
Ouvrez grandes les fenêtres,
Laisser venir cette délicieuse fraicheur,
Sur mon  corps entravé,
Par vos appétits carnassiers,
Libérant sans pudeur,
L’écho de nos jouissances.

 …Estivales!

4 commentaires:

  1. Ce souffle puissant qui avive les désirs, caressent l'esprit et fait frissonner le corps. Que jamais il ne s'arrête de s'insinuer dans l'intimité d'une chambre et raviver, encore et encore, les braises qui se consument infiniment...
    O délice !!!
    François.

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    1. @François:
      ..Et qui s'échappe par la fenêtre pour nous suggérer de belles histoires!..
      Merci.

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  2. Qu'il fait bon se rafraîchir à votre douce brise Ôh Vaenletger!
    Je pensais justement à ce souffle d'or entre caresses et baisers qui enluminent les corps.
    Le souffle d'Eole et la caresse d'Alizé.
    Je souffle sur vos reins avant de vous moucher la mèche.
    Permettez?

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    1. @Ludie.
      Par Thor et Odin, d'où viens tu belle et audacieuse succube? Plus que moucher la mèche, je pense que vous en attiserez un peu plus la flamme. Vous voulez?

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