dimanche 26 février 2012

Jusqu'au bout...


Comme le jardinier à l’arrivée du printemps,
J’aime à les découvrir au travers du tissu,
Quand, tendus de désir,
Ils viennent griffer mon torse.
Photo scott church

Comme le géomètre à la recherche du point d’équilibre,
Quand du bout des doigts,
J’effleure vos lignes délicieuses,
J’aime le voir conclure,
 la courbe de cette coupole voluptueuse.

Comme le boulanger qui pétrit sa pate,
Je savoure comme une victoire,
De les retrouver entre mes doigts,
Et les pincer pour les affermir.

Comme un cuisinier goûte une friandise,
J’aime le sentir rouler sous ma langue,
En éprouver la texture,
En gouter la saveur.
Photo prise chez Nsfworld.
Comme un nourrisson affamé de lait,
J’ai faim de le sentir entre mes lèvres
Et l’aspirer avec détermination,
Pour en extraire la sève.

Et comme le musicien appuie sur les clés,
Quand en duo, nous donnons notre partition,
J’aime en jouer pour entendre vos soupirs,
Et vous emporter jusqu’à l’harmonique.

Oui, Madame,
Ces bourgeons délicats,
Vous font femme jusqu’au bout des…..
Photo Max-Ash - Sublimation

..Seins !

jeudi 23 février 2012

Sérénité



Instant furtif d’une vie trépidante,
Silhouette élancée,
Botte fine et élégante,
Tailleur sobre clair,
Chapeau discret,
Visage fin,
Jambe longue,
Élancée
Et puis….

….Un regard !
Pur comme de l’eau,
Rassurant de sérénité,
Simplement beau,
Plein d’allégresse
Frais comme la brise d’un matin clair.
Alors, l’imagination s’envole !...


Photo Nikola borisov


Ce matin, elle part plein d’allant
Car elle sait le retrouver,
Elle se présente à sa porte,
Certaine de son pouvoir.
Il ouvrira.
Un sourire,
« Bonjour »,
Il s’efface devant elle
Elle passe doucement devant lui,
Sans quitter son regard,
Sourire, énigmatique aux lèvres,
Glisse une main sur son torse,
Et laisse dans son sillage un parfum envoutant.

Déposant son sac à main sur le guéridon,
Regard en arrière
S’assurant qu’il la suit,
Elle continue sa progression,
Dégrafée avec dextérité,
Sa veste qui dévale de ses épaules,
Est rattrapée in extremis
Par un chevalier servant.

Poursuivant sa route,
Le zip du tailleur ne résiste pas plus longtemps,
Une pose pour s’assurer d’un regard ému,
Et la jupe tombe à ses pieds.
Elle repart d’un pas léger,
Offrant la vision de ses jambes élancées,
Juste ornées de bas et de quelques dentelles

Arrivée au milieu du salon,
Elle se retourne face à lui,
Effaçant les derniers boutons d’un chemisier,
Dont les pans enfin relâchés,
S’écartent pour mettre en évidence,
Sa poitrine altière,
Généreusement mis en valeur 
Par un balcon délicat.
Un pied posé sur le fauteuil devant elle,
Une main sur la hanche,
Sourire complice accroché aux lèvres
Droit dans les yeux,
Elle le fixe,
Attendant le moment,
Où enfin, il viendra la dévorer…
Photo prise chez Bella102

...« Viens ! »

jeudi 9 février 2012

Fer rouge


Oh Madame,
Que dire de cet instant délicieux,
Où je courbe votre volonté,
Sur le bord de cette banquette.
Là, comme dans un rêve tant de fois imaginé,
Vous tendez votre croupe à ma caresse.
Votre serviteur en tenue strict,
Va, avec dévotion,
Honorer ses engagements.
Photo prise chez justEmanuell

Oh Madame,
Quel moment émouvant que celui,
Où glisse sur vos jarretelles,
Puis vos bas,
La culotte de dentelle,
 Qui masquait avec élégance,
Cette intimité si douce à mes pensées.
Laissez-moi, honorer de quelques baisers
Ce séant, promis depuis si longtemps,
Qu’enfin je le caresse,
Le flatte,
Avec la paume de ma main.
Photo prise chez ScentOfSlave

Oh Madame,
Choses promises, choses dues !
Je prends vos mains 
Les rassemble dans votre dos,
Vous savez,
Vous tremblez,
De vos dénégations irrecevables,
Vous faites le deuil.
La brûlure vous arrache un cri de surprise.
Et pourtant votre croupe se cambre,
Comme une invitation.
Photo prise chez Likica

Oh Madame,
Lentement administrée, 
Mais avec une belle énergie,
La fessée vous arrache ces cris de douleur,
Mais entre les coups,
Le plaisir vous inonde,
Concupiscente, 
Vous appelez à la clémence
« S’il te plait, baise-moi ! »
Je suis comblé,
Au summum du désir,
Je dégage mon sexe dressé,
Et m’empale d’un trait, 
Dans votre chatte inondée…
Photo prise chez Lordschuft

Oh Madame,
Vêtu avec élégance,
Une main posée sur vos hanches,
Je pilonne votre con,
Nous emmenant à l' accord parfait,
Plaisir suprême, 
Mêlant les sirops de nos jouissances.
Et sur votre lune,  
Marquée au fer rouge,
Cette empreinte de main,
Signe mon forfait…
…Serviteur !

samedi 4 février 2012

Allumer le feu!


Un couple assis sur des tabourets au bar,
Collets serrés,
La musique se fait entraînante,
Elle échappe à son partenaire,
Robe tube ultra courte,
Bottes à talon aiguille,
Sans le quitter du regard,
Monte les marches,
Qui mènent sur le comptoir,
Dans un déhanché allumeur.
Sourire qui ressemble à une arme.
« Mate mon cochon, c’est pour toi !.. »
Photo prise chez Daylymail.co.uk
Debout, accrochée à la barre,
Elle danse pour lui.,
Enchaînant les poses suggestives.
Elle ondule,
Elle tourne, se cambre.
Pour lui, elle ira jusqu’au bout,
Ostensiblement provocatrice,
Elle le veut brulant de désir.
Doigt levé dans sa direction,
«  Tu vas bander mon coquin !… »

Sur elle,
Elle sait son regard affamé,
Et ceux de l’assistance attirés.
Alors, dans le mouvement,
Elle descend les bretelles de sa robe,
Dévoilant une poitrine généreuse.
Ses canons gonflés de désirs,
Bouquets de douceur au creux de ses mains
Enlacent la barre.
Et toujours ce regard de braise vers son compagnon
« Bientôt ce sera ta queue !... »
Photo prise chez Corps Circuit
La parade continue.
Elle le veut incendie.
Alors, elle fait bruler les planches.
Quelques ondulations plus tard,
La robe n’est plus qu’un chiffon à ces pieds.
Pas même un string !
Tradition maison,
Les flammes courent sur le comptoir,
Et font danser les ombres sur sa peau.
Sa crinière noire,
Caresse le creux de ses reins.
Elle offre sa nudité à tous,
Ses fesses roulent,
Son pubis se colle à la barre,
Elle l'embrasse de ses lèvres.
Mais ce soir,
Lui seul la possédera.
 « Soit fier et dur mon beau, j’arrive ! »
Photo prise chez Tendre Bulle

Quand à la fin du morceau,
Elle redescend de la scène
Il est au zénith,
Mâle de cette offrande,
Impatient de le prouver.
C’est sans plus de pudeur,
Qu’elle vient se caler entre ses cuisses.
Droit dans les yeux, elle dispose.
« Maintenant, Baise-moi ! »
Photo prise chez Angerotica

Ce soir à l'Elixyr,
Le comptoir brûle encore….

…« Bon anniversaire, chéri !»