dimanche 30 décembre 2012

Monte

Désir sauvage,
A genoux sur le chevalet,
Installer sa monture,
Relever sa robe sur les reins,
Les fesses à belle hauteur,
Caresser la croupe offerte à tous les outrages,
Fesser pour la voir frémir.
Détourner la dentelle,
Glisser un doigt entre les lèvres,
Plonger dans sa chatte avec douceur
Fouiller sans pudeur,
Écarter,
Élargir,
Attendrir.

Faire glisser le zip,
Sortir de sa réserve,
Libérer son érection,
Contre sa peau, 
Éprouver sa raideur,
S’humecter à son sillon,
Se pâmer de se sentir à sa place,
Dans ta chatte,
Prêt à me nicher.
Mes mains sur tes hanches,
Admirer ma queue écarter,
Disparaître entre tes lèvres,
Me planter jusqu’à la garde,
Prendre place sur ma monture,
Dans la chaleur vibrante de son con.

Accroché à ta crinière,
Entamer un long pilonnage,
Claquement de mes couilles sur ton pubis
Mon volcan en fusion presse,
Caverne femelle inondée de désir,
Gémissements qui se font cris,
Concerto des plaisirs.

Vissé, 
Soudé à ton cul,
Dans les convulsions de ton coït,
Exploser dans un râle de plénitude,
Me vider par salves,
Te remplir de ma sève,
Et m’évader de cet antre,
Le souffle court,
Soulagé de cette obsession.

Rajuster mon pantalon,
T’admirer sur l’appareil,
Toujours à genoux,
Défaite et comblée,
Flatter la croupe rougie,
Ramasser d’un doigt,
Ce foutre qui coule entre les cuisses,
Savourer le goût délicieux et obscène,
…Animal !

lundi 24 décembre 2012

A table


Ce soir, Madame,
Au banquet de vos envies,
Je suis la table,
Que vous caressez avec douceur,
Pour en suivre les formes,
Que vous mettez à nu sans concession,
Pour faire place nette à vos aspirations,
Que vous savonnez avec application,
Pour la débarrasser des salissures du passé,
Que vous oignez avec sagesse,
Jusque dans ses derniers plis,
Pour y glisser avec aisance quelques artifices,
Que vous immobilisez au centre de l’espace,
Pour en faire un lieu de rencontre.

Oui, Madame,
Au banquet de vos  plaisirs,
Je suis l’assiette,
Que vous chauffez  avec patience,
Pour en faire un nid accueillant,
Que vous dressez avec application,
De vos mains expertes,
Pour fièrement la mettre en valeur.
Tableau que vous disposez avec précision,
Pour en faire un parcours découverte,
Que vous  présentez  à vos  convives,
Pour gage de votre hospitalité.

Oh Madame,
Au banquet de vos appétits,
Ce soir, je suis le pain,
Que vous dévorez d’un regard gourmand,
Et vous humez en fermant les yeux,
Tant il a le parfum savoureux du désir.
Que vous gouttez du bout des lèvres,
De peur de le dévorer trop vite,
Que vous léchez  avec applications,
Pour ne pas en perdre une miette,
Cette chair que vous mordez à pleine dents,
Parce qu’il le mérite!
Nourriture à proposer à vos convives,
Pour partager le goût de votre bonheur.


Car ce soir, Madame,
Au banquet de vos ivresses,
Je suis le vin,
Dont vous admirez la robe,
Dans la transparence de ma nudité.
De ce fruit mur malaxé avec application,
Coule dans votre gorge,
Sève mâle, 
Nectar divin .
A vous faire tourner la tête.
Buvez  sans  modération!
Pompez jusqu’à la dernière goûte!
Pour rafraîchir votre cœur,
Avec la spontanéité,
D’un amour de jeunesse.

Alors, oui, Madame,
Puisqu’il doit en être ainsi,
Parce que je suis votre repas,
Pour ce soir,
…Bon appétit !



jeudi 13 décembre 2012

C'est qui le chef!

photo Max Ash
Dégage tes seins de leur entrave !
Empoigne-les,
Écrase-les l’un contre l'autre,
Lèche en la pointe,
Dis-moi qu’ils sont prêts à éclater.
Tes tétons durs comme la pierre.
Approche-les de mon visage,
Que je les admire,
Que j’en goûte la saveur,
Putain, ils sont beaux. !

Tournes toi.
Penches toi vers l’avant.
Prend les bords de ta culotte.
Fait la glisser doucement sur tes cuisses.
Écarte tes jambes.
Passe ta main sur ta chatte.
Enfonce un doigt dans ton sillon.
Caresse-toi avec audace.
Au raz de ma queue dressée.
Pénètre-toi.
Branle-toi.
Dis-moi que tu m’attends.
Étale ta mouille sur mon gland.
Ah Chienne, ce con m’appelle !


Cambre-toi encore.
Attrape tes fesses.
Écarte tes lobes.
Positionne-toi au-dessus de moi,
Descend doucement,
Engloutie-moi,
Remonte sans me perdre,
Lime-moi,
Au rythme de ton plaisir,
Attrape mes couilles,
Étrangle-moi,
Dis que tu me sens vibrer,
Ô Salope, c’est bon !
Maintenant, achève-moi,
Oui, vas-y!
Comme ce désir animal nous guide,
Fait danser ton cul,
Défonce-moi sans répit,
Tête rejetée vers l’arrière,
Dis-moi, que tu exultes,
De ce cri au fond de ma gorge,
De cette sève qui t’envahi,
De ce foutre qui coule sur ta peau,
A déguster d’un doigt gourmand.
Sorcière, savoure ta victoire !

Ô Madame,
A cet amant coupable,
De tant de pensées lubriques,
Qui par jeu,
C’est laissé attacher nu,
Implacable de s’opposer,
A ta concupiscence docile.
Montrez , 
Dévouée soumise.
Comment vous êtes libre de vos plaisirs.


« …Oups, j’ai perdu la clé !... »








dimanche 2 décembre 2012

En place de Grêve



Sentence,
Dos à la foule qui observe,
Protester de ta bonne fois,
Ne pas savoir résister,
Perdre l’un après l’autre,
La liberté de tes bras,
Et finir livrée au bourreau.

Condamnée,
Catin sur son pilori,
Soumise à tous les outrages,
Brûlure du métal glacé, 
Sur ta poitrine délogée,
Sur les hanches, 
Ta jupe relevée,
Ta nudité révélée,
La main mâle te fourrage.
A jamais damnée,
Contre ton cul enflammée,
La raideur dominatrice du désir,
Te presse contre la croix.
La claque sur ta fesse t’électrise.
Entre tes cuisses coulent des larmes,
Ta chatte pleure sa solitude,
Tu appelles une queue,
Pour apaiser tes feux.

Gibier de potence,
Le bourreau reste inflexible,
Devant la foule ,
S'amasse autour du gibet,
Pour assister au spectacle cru,
Et admirer l’hallali.
Car les doigts audacieux,
T’entraînent toujours,
dans la concupiscence.

Suppliciée,
La caresse entêtante,
Te vrille le ventre,
Le souffle se fait court,
Les jambes défaillent,
Les cordes se tendent,
La tête rejetée en arrière,
A l'oreille de ton tyran,
Tu souffles ton dernier râle.
Couperet implacable,
Par ta jouissance,
Tu es maintenant…

… Vaincue !