jeudi 15 mai 2014

J'adore


De vous à moi, j’adore….

J’adore ce grain de folie qui germe dans votre tête,
Et vous fait imaginer cette situation,
Cette audace femelle qui vous rend si désirable,
Dans votre déshabillé de dentelles.
J’adore l’idée de partager avec vous,
Seul complice de votre indécence,
Qui me fait autant spectateur,
Qu’amant épris de désir pour vous.
J’adore repousser vos limites,
Quand à ma demande,
Vous ouvrez le dernier rempart à notre secret,
Pour laisser l’air caresser votre peau.
J’adore vos  preuves s’affection,
Quand grisée par votre audace,
Vous prenez tendrement ma main,
Et lui présentez un beau territoire à dompter.
J’adore vos appétits,
A réclamer de ma part,
De nouvelles mises à l’épreuve,
Gage de votre engagement,
Toujours plus fort et intense,
A vouloir être ….
….Mienne!

jeudi 8 mai 2014

Modelage


Alanguie au creux de ta main,
Comme un oiseau endormi,
Que tu portes avec douceur,
Comme un objet fragile et vénéré,
Qui exhale ces parfums mâles,
Sur lequel tu déposes un baiser,
 Tendre et chaude entre tes doigts,
Comme une pate mole que tu malaxes,
Roules avec douceur,
Et que tu allonges avec patience,
De quelques coups de langue,
Et d’une mise en bouche gourmande,
D’une queue à pomper.
Ce lien que tu as noué à la base,
Étrangle sa victime tendue comme tige,
Parois durcies d’une verge turgescente,
Qui réagit au moindre de tes contacts,
Poisson frétillant  pour échapper à son destin,
Le désir perlant sur sa bouche décalottée.
D’un doigté joueur sur sa petite fleur,
Tu as étalé l’onguent délicieux,
Lubrifiant le passage vers l’indécence
Pour y glisser avec autorité,
Ce plug aux courbes pénétrantes,
Qui vibre maintenant à la base du vit,
Dressé dans une nouvelle ruade de plaisir.
Repoussant ta monture à l’horizontale,
Comme une maîtresse écuyère,
Tu amènes l’épée à son fourreau,
Où tu la glisses en douceur,
Savourant la chaleur de ce glaive brûlant,
Qui te dilate et t’envahit,
Pour palpiter d’émoi au fond de ton ventre.
Andromaque de son plaisir,
Saisissant les couilles, 
Comme le pommeau de la selle,
Tu accompagnes le va et vient,
D’un pilonnage animal,
Qui va crescendo vers ce galop à cru,
Défonce ton cul et lime tes entrailles.
Alors dans un dernier baroud,
L’éruption ultime foudroie de plaisir,
Projetant dans un râle d’abandon,
Cette lave incandescente,
Qui coule radieuse sur ta peau,
Laissant au creux de ta chatte,
Les derniers soubresauts de jouissance,
D’une bite vidée de sa semence,
Animal à modeler,
Qui a trouvé entre tes mains
Un petit gout de…
… Paradis!

jeudi 1 mai 2014

Soins de corps


A ses genoux,
Il a soulevé la jambe pour retirer la chaussure,
Un pied puis l’autre
A chaque fois, sa main caresse la cheville dénudée,
Avant de le laisser reposer au sol,
Le zip de la robe glisse dans son dos,
Les mains dégagent les épaules,
Accompagnent la descente le long des bras,
Avant de la  laisser choir par terre,
Te faisant Eve en pleine lumière.
Avec le cordon de chanvre
Il lie tes mains
Et t’emmène sous la douche
Dans le crocher sur le mur,
Il passe la corde,
Forçant tes mains au-dessus de la tête
Sur tes yeux glisse le bandeau
Te laissant pendue et offerte.
Suppliciée en attente d’exécution,
Tu sens ton bourreau tout contre toi,
Devinant les gestes du préparatif.
La première eau gicle glacée,
Comme un coup de fouet sur ta peau,
Puis progressivement se fait douce et tiède.
Le jet se promène sur ton corps.
En lents mouvements oscillants,
Possédée des pieds à la tête,
De tes seins au mont Venus,
Doux et entêtant
Le ballet de l’eau se fait caresse
Éveillant en toi ces frissons de plaisir.
Avant que de s’interrompre.
Photo Thomas Buchta

La main chaude fait glisser le savon,
Laissant sur ta peau ses senteurs orientales.
Appliquée, enveloppante,
Elle s’amuse de ton corps,
Écartant, soulevant tes seins
Intrusive entre tes cuisses,
Elle n’épargne rien de ton intimité.
Il voulait sculpter ton corps à sa guise,
Alors  c’est avec dextérité,
Qu’il fait glisser la lame sur ta peau,
Grande faucheuse,
Taillant avec précision ta toison
Laissant autour d’une crête bien ciselée,
Les flancs de ton mont venus,
Aussi glabre que la tonsure d’un moine
Rejetés en arrière
Dans l’abandon d’une nuque attendrie
Les doigts se perdent dans tes cheveux
Enduits d’un baume parfumé,
Et malaxent ton crane avec douceur,
T’emportant dans une langueur envoûtante,
Avant qu’une cascade d’eau,
Ne viennent inonder ton visage,
Te laissant à peine trouver ton souffle,
Les seaux d’eau claire versés sur ta tête,
Baptême sans concession,
Qui vient purifier ton corps,
Encore ruisselante.
Il retire le bandeau et décroche la corde
Pour te faire sortir de la douche
Sur tes cheveux, il enroule une serviette
Et tend un grand draps de bain dans lequel il t'enveloppe
Ainsi nichée au creux de ses bras
Tu te laisses pénétrer par la chaleur de son corps
Quand le souffle de sa voix à ton oreille
Te murmure ses mots tendres,
Qui font de toi….

…Sa possession!