mardi 26 août 2014

Estival


L’ambiance est festive,
A la terrasse du bar,
Et tu es là contre moi,
Allongée sur le lit blanc,
Ouverte à mes caresses,
Tes yeux brillent dans la pénombre.

Les conversations sont joyeuses,
Et le vin coule à flots,
Et nos corps dénudés,
Dans la chaleur de nos ébats,
S’assemblent à l’unisson,
De nos désirs mêlés.
La musique aux tonalités latinos,
Couvre le brouhaha des débats animés,
Et chaque va et vient sur mon sexe,
Englouti jusqu’à la garde,
Te fait gémir à mon oreille,
L’ivresse de l’alcool,
Entonne les chansons de marin,
Et la vague scélérate,
Emporte les dernières barrières,
Le corps secoué par l’onde,
L’écho de ta jouissance,
Se noie dans la nuit.
Au cœur de cette nuit d’été,
Fenêtres ouvertes sur la rue,
Savoure mon cœur,
L’indécence de nos amours,
Comme l’amant chinois de Marguerite,
Baisait sa putain blanche,
Derrière la frêle porte de sa garçonnière,
Et non, ne rougis pas,
Crie ton plaisir au monde,
Sans retenue, ….

…Jouis !

lundi 4 août 2014

Nuit de rêves


 Photo prise sur FB chez ElegantOfPassion
Rêve mon cœur,
Dans la pénombre de la chambre,
Comme le peintre,
Je te  regarde dormir,
Le visage serein,
Le souffle apaisé,
L’esprit  dans les limbes.
Le corps alangui,
Dans sa femelle nudité,
Échoué sur la couche,
Repus de cette tempête,
Qui emporta tes dernières forces,
Dans l’océan de nos amours,

Oh, rêve mon cœur,
Tes courbes généreuses,
Le teint satin de ta peau,
 Appellent encore à la caresse.
Alors, comme se pose le papillon,
La chaleur irradie déjà,
 Le creux de ma main,
Qui fugue en découverte,
Comme s’égare sur les chemins
Le rêveur en quête d’inspiration.

Oui, rêve mon cœur,
Courant sur tes hanches,
La balade tendre se fait mutine,
Par monts et par vaux,
Faisant courir sous ta peau,
Ces légers frissons de surprise.
Ton corps qui s’ouvre,
Sous la tendre pression de la main,
Les soubresauts de ta respiration,
Tes lèvres qui s’entrouvrent,
Appel à un baiser imaginé.

N’est-il pas doux ton rêve ?
Quand les doigts abordent,
Les contreforts de ta vallée secrète,
Et s’enfonce légèrement,
Vers le berceau de tes plaisirs,
Ton corps s’étire.
Et s’ouvre doucement à la caresse.
Ton souffle se fait tendre soupir,
Les yeux toujours fermés,
L’esprit se perd en concupiscence,
Le corps s’emporte.

Vis ce rêve enflammé,
Bras au-dessus de la tête,
Maintenus dans l’étau de ma main,
Tes jambes enlacées aux miennes,
Ton corps ne t’appartient plus.
Mes doigts inquisiteurs,
Trio félon en immersion,
Jouent de tes faiblesses,
Et font se lever la tempête,
Qui sourde au fond de ton ventre.
Une houle profonde,
Qu’accompagnent les ondulations
Imprimées par ton bassin,
Samba!

Non mon cœur, 
Tu ne rêves pas.
Quand le plaisir emporte ton inconscient,
Tu ouvres des yeux incrédules,
Et presque implorants,
Face à ce voyou qui abuse de toi,
Et dévore tes lèvres,
Quant ta bouche dessine,
Ce Ô annonciateur,
D'un tsunami qui dévaste tout.
Ton corps, ma  carioca, se débat,
Secoué par cette vague qui le submerge.
Impuissante sous cette emprise,
Jouis mon amour,
Cette nuit ….
...Tu es mienne !