mercredi 16 juillet 2014

Emprise



Photo prise chez "Anima Geisha"
Dans ce regard qui implore le pardon,
Il y a la reconnaissance de cette force ,
Que tu as voulu nier,
Et dont tu n’as su te défaire,
Tu es mienne.

Mes mains autour de ton cou,
Ne remplaceront jamais,
Ce collier invisible qui sertit maintenant ton cou,
Et te ramène irrémédiablement vers moi,
Oui, tu es mienne.
Pour te retenir,
Nul besoin  d’emprisonner ta chevelure,
Pourtant que j’aime la saisir,
Et  venir prendre sur tes lèvres,
La douceur de ton amour,
Car tu es mienne.

Quand de ton plein grès,
Au creux de ma main,
Ta bouche suit ma ligne de cœur,
Pour y  déposer  un baiser
Je frissonne devant cet abandon,
Volontaire et serein,
Qui m'est offert sans condition,
Vraiment, tu es mienne.
Quand ma main à l’aventure,
Entre tes cuisses se fait intrusive,
Ton souffle me dit ton émoi,
D’être possédée,
Et livrée à ma seule volonté,
Oui, tu es mienne.
Dans l’insistance de mon assaut,
Impuissante à résister,
La vague qui t’emporte,
Dans ces frissons délicieux,
Révèle cette  fontaine dont je tiens le secret,
Je te sais mienne.
Alors quand  le Ô de ta bouche,
Accepte mes doigts joints,
Couvert du sirop de ta jouissance,
Ta langue douce et affectueuse,
Reconnaissance de mon pouvoir,
Oh, tu es délicieusement mienne …

 … Mon amour!

dimanche 6 juillet 2014

Mirage


Photo Nikola Borisov
Une rencontre improbable,
Un sourire qui illumine,
Un regard mutin,
Un parfum à étourdir,
La sensation d’un appel,
Des lèvres qui se frôlent,
Un espoir qui réchauffe,
Un rêve éveillé,
Pure béatitude.

Et pourtant sans prévenir,
Le rêve s’efface,
Comme un mirage s’évanoui,
L’absence qui se fait manque,
Le vide sensation insoutenable.
Comme un faux départ,
Se relever,
Et partir en quête,
Comme à la recherche du Graal.
Courir,
Courir, oui
A en perdre haleine,
Le cœur en chamade,
Avec ce sentiment d'oppression,
D'un vide d’air dans la poitrine.
Avec dans les yeux, une image,
Le regard à l’affût,
Mais sans succès,
La belle n’est plus là !

Au moment de renoncer, 
A bout de force, 
De rage, un cri de douleur,
Une détresse qui abat,
Prostré, la mort dans l’âme,
Les yeux mouillés,
Et sur les lèvres,
Le gout amer d’un échec,
D'un amour  
Photo Alexander Belvaev
…Déçu.