mercredi 25 mars 2015

Pixels


Un mot
Deux, trois puis quatre,
Couchés sur le papier,
Assemblage délicat,
Pour faire de ces moments,
Qui ont fait vibrer nos âmes,
Une image éternelle et puissante,
A faire vibrer toutes les fibres,
De notre corps.

Un après l’autre,
Phrase posée sur le papier blanc,
Comme l’artiste dessine,
A petites touches de pinceau,
Les courbes harmonieuses  de sa muse.
Image délicieuse de ton indécence femelle,
Danse féline à  faire rouler les désirs.
Pulsations  du  corps  qui emportent les sens,
Les mots sont ces parfums
Qui frémissent à tes narines.
Odeur huileuse du chanvre,
Qui se liane sur ta peau.
Fragrance de ce torse mâle,
Que tu humes comme une chatte,
Ronronnant de plaisir,
Quand tes griffes glissent sur la peau,
Parfum de stupre dans les draps,
Qui gardent l’empreinte de nos jouissances.

Les mots te touchent aussi surement
Que ce bracelet serti à ton poignet,
Scelle la marque de l’emprise.
Ils s’immiscent sous ta peau,
Comme ces doigts inquisiteurs 
Glissent sous  le coton de ta  culotte,
Et t'imposent cette caresse indécente,
Mais Ô combien délicieuse.
Qui fait rouler ta perle délicate,
Et enflamme ton ventre.

Abandonne-toi  au pouvoir des mots.
Implacable sexe qui s'impose,
Et emplit ton palet de senteurs lubriques,
Rappelle toi la douce chaleur,
De ce gland sur ta langue,
Qui glisse impérieusement,
Vers le fond de ta gorge.
Quand le foutre chaud,
Gicle dans ta bouche,
Instrument de son plaisir.
Les mots t’emportent,
Dans un tourbillon de saveurs.
Laisse les mots te donner le la,
Aussi surement que tu t’abandonnes,
Aux desseins malins de ton bourreau,
que tu exposes tes flancs,
A la brûlure du fouet,
Ou que tu écartes les fesses,
Pour offrir ton cul à ce sexe turgescent,
Rappelle-toi les cris, les soupirs,
Le chant de nos jouissances,
Qu’accompagne nos jeux d’amour.

Oui, laisse mes mots dessiner nos émois,
Et construire dans tes pensées ,
Cette image concupiscente et indélébile ….
… De nos amours !

samedi 21 mars 2015

Queue


Enfouir ma main dans cette forêt,
Territoire sauvage à domestiquer,
Rugissant silencieusement cette emprise,
Qui pourtant en accepter la promesse.
Rassembler vos cheveux en un faisceau serré,
Les emprisonner dans ce lien de contrainte.
Voilà votre chevelure d’or et d’argent,
Devenus sous mes doigts impératifs,
Ce lien de soumission,
A même de vous dompter.
Photo trouvée chez "Yes, Sir"
A travers la chambre,
Dans sa nudité exposée,
Me voilà cavalier,
Avançant aux cotés de sa monture,
L’emmenant vers des chemins indécents,
Le désir dressé,
Une main sur les rennes,
L’autre flattant sa croupe femelle,
D'un doigt inquisiteur.

A quatre pattes sur le lit,
Tressaillant à la moindre caresse,
Femelle prête à être possédée.
Retenue pour mieux la cambrer,
Assurer la posture nécessaire,
A une franche mise en selle.
Au contact indécent du gland,
La sentir tressaillir ,
 Par ce mâle attribut,
Qui s’immisce entre ces reins,
Quand la main retient fermement cette crinière,
Douce emprise d’une saillie animale.
Main de velours sur votre crin,
Accompagnant avec douceur,
Le tendre va et vient,
De votre con empalé,
Sur ma virilité déployée,
Qui révèle une humide concupiscence.

Votre poitrine,
Libre de s’appesantir,
Accompagne à contre temps,
Le lent tempo de nos accords.
Se lancer sans plus de retenue,
Dans un corps à corps,
A bride abattue,
Bassins qui se culbutent.

Claquement de feu sur les flancs,
Enflammant les sens,
Le cavalier et sa monture,
A l’unisson des plaisirs,
Donnent leurs dernières forces,
Dans une chevauchée haletante.

Jusqu'au dernier sursaut,
Qui cabre la monture,
Emportée par l'onde bouillonnante,
Dans une délicieuse agonie.
Ô Madame,
Que j'aime vous monter à cru,
Et tenir....

.... Votre queue!

jeudi 5 mars 2015

Résistance


Parce qu’inattendue,
Lui, si souvent imprévisible.
Parce que voyou,
Il est prêt à toutes les audaces,
Parce que sans lui,
Tu n’es plus qu’une ombre.
Parce que même quand tu le chevauches,
C’est toujours lui qui te possède,
Parce qu’il commande si bien à tes plaisirs,
Qu'il sait en révéler les secrets.

Parce que derrière ce sourire ravageur,
Sa demande sonne comme un ultimatum.
Car entre la douleur rougeoyante,
 D'une opposition de principe,
Ou la douceur de l’abandon,
Ton choix, tu le sais,
Même s’il est difficile à admettre,
Restera source de plaisir.
Maintenant, tu le sais,
Il te faut prendre une décision,
Incapable de t’opposer plus longtemps,
Esclave de ce rythme entêtant,
Lent et profond va-et-vient,
A la douceur impérative de ce sexe érigé,
Qui implacable enflamme ton corps,
Et fait tomber une à une,
Tes dernières résistances.

Alors, au bord de l’embrasement,
Tu signes les termes de ta reddition,
En prononçant à son oreille,
Les mots qu’il exige de toi.
Et attend son accord,
Quand il joue tyran,
De sa délicieuse emprise,
Avant de t'autoriser
A t'enflammer à en perdre les sens,
Et l’inonder de ton plaisir fontaine.

« Est-ce que je peux jouir ? »