lundi 29 février 2016

Plaisir buccal


Au bout de ta langue,
Petite chienne docile,
Tu dresses son plaisir,
Lapant le sexe mâle avec application.
Lentement tu as vu le phallus se tendre,
Se dresser face à ton visage,
Encouragement à persévérer.
Quand l’œil du cyclope apparaît,
Telle l’archéologue dévoilant sa découverte,
Tu en dégages les contours,
Par de petites lapées enveloppantes.
A genoux dans le compas de ses  jambes,
Ta main experte voudrait,
Branler cette queue conquérante,
Tes doigts habiles aimeraient jouer aux osselets,
Avec ses bourses déjà lourdes d'un désir allumé.
Mais il ne t’a pas laissé cette liberté.
Nue et les poignets liés aux chevilles,
Tu ne peux qu’être chienne,
Alors avec la seule arme,
Qu’il t’a autorisée,
Tu mets toute ton ardeur,
A satisfaire son désir.

Titillant,
Enveloppant,
Caressant,
Tu exprimes ton talent,
Dans ce patient travail de sape.
Des couilles que tu fais rouler et que tu aspires,
Tu remontes en le massant ce vit,
En en suivant les irrégularités,
Jusqu'à sa tête couronnée,
ce gland dont tu excites le frein,
Espérant l'éclosion de cette première goutte,
Annonce d’une  victoire prochaine.
Le lourd  parfum de sexe emporte tes sens.
La chaleur du membre sur ta peau,
Enflamme ton désir.
La surface lustrée du gland glisse sur ta langue,
Tel un  bonbon  acidulé.
La main caressante dans tes cheveux,
La voix mâle qui flatte ton ardeur,
Tu aimes être ainsi l"instrument de son plaisir.

Parce que tu ne sais pas résister à la tentation,
Et parce qu’il l’a voulu,
Le gland se fraye doucement,
Un passage entre tes lèvres,
Et trouve sa place sous ton palet.
Tu suces le sexe,
Avide de son goût musqué.
Tu pompes comme pour étrangler,
Cette tête de serpent lubrique.
Tu branles avec énergie ,
Faisant petit à petit,
Le nid de cet invité savoureux.
Les mots sont crus,
Ta bouche est pleine,
Tes lèvres baveuses
Le sexe turgescent vibre,
Dans l’imminence de l'explosion,
Les mouvements se fond plus profonds.
Et la main qui saisit ta crinière impose le rythme,
Bloquant par moment le tempo,
Pour laisser la verge plantée jusqu’à la garde,
Dans ta gorge déformée par la saillie.

Tu étouffes de ce gland,
Enfoncé derrière ta luette.
En apnée entre deux va-et-vient,
Le sang monte à la tête,
Étourdissant tes sens,
Tu vibres à l’écho des bruits de succion,
Dans ce marécage de bave,
Aussi trempée que le marigot de ta chatte,
Et qui coule sur ton menton.
Tu n’es plus qu’une bouche à baiser.

Mais tu aimes ce moment,
Instrument de jouissance,
Attentive à toutes les pulsations.
Quand tu subis avec abnégation,
Les derniers assauts de cette bataille,
Qui s'achève dans un râle libérateur,
L’explosion du volcan décharge son foutre,
Et remplit ta bouche,
De ces saveurs douces et acidulées,
Que tu aimes tant déguster.

Alors derrière ton regard reconnaissant,
Il a bien tapi,
Ce petit sourire malicieux,
Un goût de victoire,
Que ta langue recueille sur tes lèvres ...
….Gourmandes!

vendredi 5 février 2016

Sur ses genoux


Sur ses genoux,
Tu le sais,
Tu le vois dans son regard,
Une attente,
Avant même qu’il ne le demande,
Un engagement nécessaire,
L'audace de se dépasser,
S'allonger le plateau de ses jambes,
Sur lui.

Hésitante, 
Tu bascules par dessus,
Au contact, le bassin se plie,
Le corps trouve son équilibre,
Comme suspendu au dessus du sol,
Les mains ramenées sur le dos,
Retrouvent l’emprise de la corde,
Qui les assemble.
Le mord qu’il  impose à ta bouche,
Accentue l’oppression du moment à venir.

Sur ses genoux,
Les mots sont apaisants,
Doux comme la caresse de cette main,
Qui remonte l’intérieure de tes cuisses,
Franchissant les frontières de l’indécence,
Matérialisée par le liseré de tes bas
Avant d'atteindre la chaleur satin de ton string,
Déjà marqué de l'auréole de ton émois.
Les doigts jouent la fugue avec le tissu.
Dessus dessous,
Élargissant les espaces,
Agaçant tes zones érogènes,
Avant de poursuivre leur ouvrage,
En tirant sur le bord de la ceinture élastique,
Doucement tu sens la fine barrière glisser,
S'échapper le long de tes cuisses,
Laissant ta peau humiliée,
Exposant ta lune offerte aux rayons solaires.
Et à la douce caresse de l’air frais
Face à la fenêtre élargie.

Sous ton pubis,  
Un genou se positionne,
Accompagné par ses mains larges,
Qui écartent le compas de tes jambes.
Parcourue par ses doigts inquisiteurs,
Entre les trois points cardinaux de ton intimité,
Tu laisses gémir ta concupiscence.
A l’entrée de ta rose.
Tu sens  la pression d'un plug,
Qui se fraye lentement un chemin,
Distendant le diamètre de ton petit trou,
Avant de l'accueillir de tout son long.
Tu n’es plus qu’une petite chienne
Espérant encore la clémence.

Sur ses genoux,
Pourtant attendue,
La première claque déchire le silence.
Comme une surprise,
La chaleur sur ta fesses rayonne à retard,
Mais tarde à se dissiper,
La deuxième s’abat plus affirmée,
Renforçant la sensation de brûlure.
Instinctivement le corps de raidi,
Accentuant la pression sur ton pubis.
D'une fesse à l'autre,
Le rythme se fait plus soutenu,
La main est puissante,
Omniprésente,
Implacable.

Sur ses genoux, 
Chaque coup résonne dans le plug,
Qui diffuse l'onde de choc au plus profond de toi.
Mêlant plaisir à cette douleur qui gagne.
Tes cris de protestation s’étouffent dans le mord,
Possédée,
Broyée.
Ton corps se débat,
Impuissant à s’opposer,

Sur ses genoux,
Quand tu abdiques enfin,
Face à l’omniprésence de la brûlure,
C’est dans un éclat de lumière,
Accompagné d’un flot de larmes.
Que tu perds pied,
Secouée par le spasme des sanglots,
Une vague de jouissance puissante t’envahit,
Au même moment, la main suspend son vol,
Au dessus du  carmin de tes fesses,

Sur ses genoux,

Enfin l’épreuve prend fin.
Libérée de tes entraves,
C’est le corps vidé,
Le cul en feu,
Humilié et dégoulinant,
Que tu retrouves,
Au creux de ses bras, 
un nid, un refuge apaisant,
Dans ses mots, le réconfort,
Sur sa bouche, 
La douceur apaisante,
Au bout de ses doigts,
Il cueille sur ton sexe,
Le fruit de l’indécente oppression,
Qu’il offre à ta bouche,
Témoignage de cet émoi…
…Paradoxal !