dimanche 17 avril 2016

Face au mur


A peine rentrée dans la chambre,
C’est face au mur,
Qu’il te demande de te placer.
Tu obtempères sans protester.
Car à ses exigences,
Tu aimes t’abandonner.

Derrière toi, sa présence,
Cette voix qui impose,
Ses mains qui se posent,
Un basin qui te presse .
Tu ne veux plus être,
Que cette objet de plaisir,
Esclave de son désir,
Chienne de jouissance,
Docile à ses exigences.
Comme tu t’y étais engagé,
Avant de te rendre au rendez-vous,
Tu as enlevé ta culotte.
Ce n’est pas sans un frisson délicieux,
Que tu l’as retiré dans la rue.
A peine dissimulée par une portière de voiture.
Et c’est avec le sentiment,
De cette liberté gagnée,
Que tu repris ton chemin,
Avec ce frisson d’indécence,
Qui déjà mouille tes lèvres.

Photo Andrea Vetsch
 Alors quand il te demande d’écarter les jambes,
Tu sais qu’il va pouvoir vérifier,
Ta docile complicité,
Et c’est avec un soupir de plaisir non dissimulé,
Que tu sens ses doigts inquisiteurs,
Glisser entre tes cuisses.
Tu cambres les reins,
Pour mieux les accueillir.

Ils t'écartent,
Ils te butinent.
Se glissent dans ton con,
Se prélasse dans cette mouille,
Qui trahis tes espoirs,
Et c’est trempés de ton nectar,
Qu’ils s’enfoncent, dans ton cul.
Assurant une implacable et double emprise,
Sur tes orifices.
La main qui dégrafe ton corsage,
Ne met pas longtemps à contourner les barrières,
Pour trouver ta poitrine,
Assise sur de jolis balconnets
Aussi joueuse que sa jumelle,
Elle taquine tes tétons,
Déjà durcis par le désir
Et irradiés par la froidure du mur,
Contre lequel il te plaque maintenant.

Mais cette main aussi revendique,
Sa part de pouvoir,
Et c’est sans retenue,
Qu’elle se referme sur ton sein.
L’onde de la douleur qui t’irradie,
Se propage dans ton corps,
Et  fais danser ton bassin
Sur ces doigts qui t’emprisonnent.
Le plaisir gagne,
Le plaisir coule,
Tu ne t’appartiens plus.
La vague t’emporte dans un râle.
Tes jambes défaillent
Te plantant un peu plus,
Sur ces doigts inquisiteurs.
Tu es sa chienne,
Et comme ces doigts sur lesquels il t"a empalé.
Jour après jour, tu es toujours plus ….

Photo prise chez "Sexartistic"
….Sienne!

samedi 2 avril 2016

Armistice

Sur le lit défait,
Théâtre de nos ébats,
Dans ce calme qui suit la bataille,
Ton corps libéré de ses entraves,
S’abandonne à une douce nonchalance.
Tu savoures le bien être qui suit cette jouissance,
Qui vibre toujours en toi
Je regarde ton corps alanguis,
Épuisé d’avoir été abusé de toutes parts.
Étalée sans pudeur en travers du lit.
Les yeux fermées à l'écoute de tes sensations.

Sur tes poignets, tes chevilles,
L'empreinte des cordes qui te soumettaient,
Et qui semblent encore te serrer.
Sur tes fesses, la brûlure encore tenace,
De cette main qui te frappe sans ménagement.

Comme à l’origine du monde,
Ton entre-jambe s’expose sans pudeur,
Ton sexe béa d'avoir tant été labouré,
Vibre encore de cette queue qui l'a habité,
Et bave doucement son jus,
De mouille et de foutre mêlés.
Ému par cette vision,
Mes doigts sur ta peau enfiévrée,
Parcourent légers leur domaine,
Soulignant la douceur de tes courbes,
De tes pieds gainés de satin,
A ta crinière ébouriffée,
Par l’énergie de nos étreintes.

A la frontière de tes bas,
Remontant l’intérieur de ta cuisse,
La caresse indécente,
Révèle encore quelques frissons.
De ton cul serti de son bijou,
Glisser vers ta raie,
Ouvrir tes lèvres,
Pour en suivre le sillon.
Et révéler, sous son capuchon,
Ta perle toujours en érection.
Recueillir sur mes doigts quelques gouttes,
De ce ruisseau qui coulent de ton con,
Les amener à ta bouche.
T’envahir jusqu’à la luette.
Déposant sur ta langue de chienne docile,
Le goût unique de nos jouissances réunies.

Dans cet instant suspendu,
Vidée d’avoir tant été baisée,
Libre dans ton indécent abandon,
Tu est belle,
Et tu le sais…

…Mienne!