mardi 25 octobre 2016

La ceinture

De ce large ruban de cuir noire,
Retirée des passants,
Pour te faire un collier de chienne,
Soulignant sur l’instant,
La pâleur du grain de peau,
D’un corps patiemment dénudé,
Ajusté à la base de ton cou,
Pour que tu en sentes toujours la présence,
Le ceinturon se fait instrument de pouvoir,
Quand maintenant  dans sa main,
Tu en subis docilement la contrainte.
Assurément, tu l’es,
Quand à 4 pattes sur le sol,
Telle une chienne docile,
Tu suis le cheminement des pas,
Au travers de la pièce,
Entraînée par cette laisse improvisée,
Qui t'impose son chemin.
Exhibant à son regard,
Ce brillant qui se balance avec ton cul,
Et sur lequel tu t’assois 
A genoux aux pieds de ton guide.
Quand la main retient ton cou,
Pour  t’ordonner l’arrêt,
Ainsi posée entre ses jambes,,
A bonne hauteur pour l'honorer.
Quand il t'en donne l'ordre,
Tu dezippes la braguette du pantalon,
Et va recueillir au creux de tes doigts,
La verge chaude et palpitante qui s'y cache.
La laper doucement pour la décalotter,
La mettre en bouche, 
Pour la pomper avec application
Quand une main caresse tes cheveux,
Comme un encouragement,
L’autre tient fermement la laisse,
Pour te donner un tempo,
Et implacablement entraînée,
Tu avales ce vit jusqu’à la garde.
Le collier étranglant toujours plus ton souffle,
Comme pour enserrer cette queue,
Plantée au fond de ta gorge.
Objet de plaisir
Tu le sais,
Toute résistance est inutile,
Et est immédiatement sanctionnée.
L'air résonne du claquement sec du cuir,,
Qui s’abat sur ta peau.
Et si nulle marque ne semble rester visible,
Sous ta peau, 
L’empreinte incandescente se propage,
Réveillant au fond de ton ventre,
Des vibrations intenses.
Concupiscence que révèle une moiteur indécente,
Patiemment entretenue par ces coups distillés,
De main de maître.
Mais à l’animal docile mérite sa récompense
Alors maintenant renversé sur le lit,
Il t’accorde de te montrer femelle,
Et de frotter ta croupe sur sa virilité,
Au rythme de tes ondulations,
Le sexe érigé glisse entre tes lèvres,
Caressant à dessin, 
Le capuchon de ta perle irradiée.
Tu mouilles comme une chienne,
Ton ventre en feu appelle à la saillie.
Alors quand il t'y autorise enfin,
Tu  t’empales sur son chibre,
Dans un rugissement de plaisir,

Amazone en rut, ton cul danse en cadence,
Baise cette queue qui défonce ton con,
Quand le collier de cuir retient ton cou en arrière,
Pour forcer ta cambrure
Et offrir à la morsure du loup
La pointe gourmande de tes tétons érigés,
Entre plaisir et douleur,
Il est temps pour toi de jouir
Et pisser ton plaisir,
Dans un râle primale.,

Oui, maintenue sous le joug,
De ce rustique collier de servage
Exulte ton bonheur...
....D’appartenir!








dimanche 16 octobre 2016

Novice


Fallait-il cette pointe érigée au travers du coton ?
Faillait-il ces boutons dégrafés,
Pour laisser apparaître une jolie coupole ?
Fallait-il  ces mains pour délicatement la relever,
Et laisser l’imagination s’envoler,
Sans savoir dans quelle direction la mener?
« Faites selon votre plaisir, Monsieur ? »
Dont acte !
Un bandeau pour masquer votre regard,
Un cordon pour lier vos poignets,
Il n’en faut pas plus pour prendre le contrôle.
Vous ne vouliez pas mes mains,
Elles sont là à prendre possession de votre corps,
Recevant la chaleur de votre peau,
Traçant la courbure de vos formes,
Qu’elles s’appliquent à découvrir.

Un zip qui descend,
Un pantalon qui glisse doucement à terre,
Un pied déchaussé qui dévoile sa finesse,
Des doigts sur la dentelle du tanga,
Une bouche qui suit le tracé de l'aine,
Pour retrouver le ressaut de votre pubis.
Mon nez qui hume connaisseur,
Des secrets de votre intimité,
Les senteurs.
Debout au milieu de cette pièce,
Fragile dans votre tenue d’Eve,
Face à cet inconnu qui ensorcelle.
Maître, 
Il corrige votre port,
L’écartement de vos jambes,
La cambrure de vos reins,
Et vous habitue à l’offrande de votre corps.
Amateur,  
Il admire le grain de votre peau,
Apprécie la douceur de votre buisson,
Ecoute les cris et les soupirs
Savoure les frisons provoqués.
Tyran,
Ouvrant sans réserve ce qui se dérobe,
Faisant fi de vos suppliques,
Face aux désirs impératifs,
Emportant vos faibles défenses,
Braver les interdits,
Empalée sur des doigts inquisiteurs,
Vous sentir envahie de toute part.
Comme un musicien,
Découvrant son nouvel instrument,
M'accorder à vos soupirs.
Quand de mes doigts,
Violoniste au cœur de vos zones érogènes,
Je commande à votre plaisir.
Je bois le chant du plaisir qui vous gagne,
Car implacable à vous opposer, 
C'est vers la jouissance,
Que je vous emporte.

Je goûte à votre peau,
D’une langue serpentine,
De votre oreille à la pointe de vos seins,
Cueillit par mes doigts inquisiteurs,
Au plus secret de votre intimité.
Je m’enivre du sirop de votre indécence,
Que vous jutez comme une chienne.

Alors, pour cette première rencontre,
et faire ma connaissance,
A genoux entre mes jambes,
Votre bouche vient humer mon corps, 
Lécher ma peau,
Et pour prouver votre déférence,
Votre bouche vient engloutir mon sexe érigé,
Pompant avec application,
Pour boire sans rien perdre,
Les salves bouillonnantes,
D'une jouissance consentie.
Accepterez-vous les règles de ce jeu ,
Où le plaisir d’être et de donner rassemble?
Supporterez-vous ces sensations contradictoires,
Mélange de douceur et de tendresse,
D'inconfort et de douleur,
Par ma seule volonté imposées?

Jusqu'où repousserez-vous les limites,
De votre morale bourgeoise,
Et de cet amour propre femelle,
Pour oser ne plus qu’être corps et âme,
Dans l’abandon et le respect.
 Sur ces chemins tortueux de l’âme,
Serez-vous cette novice volontaire, 
Et en conscience, désireuse ...
...D'obéir?