vendredi 23 mars 2018

Tes larmes pour cadeau


Devant moi,
Chienne aux pieds de son maître,
Face contre terre.
Pour exposer à mon regard,
Ton cul rougi par la fessée,
Un beau fruit mûr,
Tendu vers le ciel.
Exposé comme une offrande,
Prendre le temps d’un silence,
Perception de l’indécence

Face à cette croupe offerte,
Le désir se fait impérieux.
Mes doigts jouent la fuguent,
Ta peau comme terrain de jeu.
Balade ludique sur ta raie.
Caresse douce entre tes lèvres,
Déjà baignées d’un sirop de désir,
Soupirs concupiscents de ma chienne.
Sans préavis,
Prendre possession de ton fourreau,
Un doigt pour commencer,
Trouver le chemin de ton antre,
Gémissements que tu ne sais retenir.
Deux doigts,
Inspection intime,
Caresser les parois chaudes de ce gant,
Le sentir palpiter de ma présence.
Trois doigts,
Agrandir l’ouverture de ton sexe,
Branlée sans ménagement,
Tu n’es plus qu’une chienne,
Aboyant son plaisir.

Au quatrième doigt,
Plus qu’une envie,
Te faire avaler mon poignet,
Et fister ton con écartelé,
A te sentir ainsi rempliée,
Possédée,
Outragée.
La houle orgasmique qui t’envahit est si puissante,
Que ton corps vibre tout entier,
Tu brames ta jouissance,
Hors de contrôle,
Tellurique.

Vidée de toute force,
Ton corps reste>
Des répliques de cette jouissance imposée,
Mais libérée de mon emprise,
C’est maintenant un tsunami d’émotion,
Qui viens te submerger,
Et t’emporte dans de longs sanglots.
Que rien ne semble pouvoir taire.
Comme si les larmes sur tes joues,
Répondait à cette mouille,
Qui dégouline entre tes cuisses.

Relevée entre mes jambes,
Ta tête posée sur ma cuisse,
Prendre ton corps nu au creux de mes bras,
Et te faire un abri,
Avec ma voix pour t’accompagner.
Te laisser vivre à fleur de peau,
Ce que ton corps ne sait plus contenir.
Et laisser ces larmes couler sur tes joues.
Non ne retiens rien!
Ni tes pleurs,
Ni ce sourire,
Qui finalement revient sur tes lèvres,
Émue et heureuse de ce lâcher prise,
Depuis trop longtemps retenu.
La tête qui se relève,
L’esprit reprend doucement pied,
Dans ce regard mouillé de chienne,
Je lis de la reconnaissance,
Ton allégeance.

Donnes moi tes larmes ma soumise,
Encore!
J’ai soif de tes abandons.
Je revendique ce privilège,
De posséder sur ton corps,
D'emporter ton esprit.
De ta souffrance ou ton plaisir,
Ces larmes versées paur moi,
Par moi ton Maître,
Sont tout simplement,
Le plus précieux des joyaux…
….Mon cadeau !

samedi 17 mars 2018

Bambou



Les mains appuyées sur la chaise,
Les reins cambrés à en faire une coupe,
Sur la peau claire de tes fesses,
Glisse  cette badine qui te fait tant frémir.
Jamais disais tu ?
Et pourtant tu l’as vu.
Tu as touché son écorce.
Dure mais flexible,
Douce et piquante,
Surprise de ce qu’elle pouvait t’offrir,
C'est finalement toi,
Qui a réclamé sa morsure.

Alors maintenant,
Tu es à sa merci.
Les fesses nues et offertes.
Tu as choisi le nombre de fois,
Où tu devras l'endurer.
Tu sais que ma main ne tremblera pas,
Et c’est toi qui comptera à voix haute,
La bonne exécution de ta sentence.

Un!
Surprise,
Le corps n’a pas eu le temps de réagir,
Et la brûlure monte à retard,
Pour te voir serrer les poings,
Le souffle contenu avant d'énumérer.

Deux!
Prévenu,
Le corps ondule comme une vague,
Jusqu’aux bouts de doigts,
Qui serrent la corde qui te retient
Non, pas échappatoire

Trois!
Le feu irradie tes fesses,
Qui se marquent des premières stries,
Tu es déjà plongée dans le ressenti,
Endurer  par fierté,
Par devoir.
Le feu en toi,
Le corps réagit encore.
L’esprit est au-dessus,
Spectatrice de ton sacrifice,
Pour lui.

Cinq!
 Libération,
Savourer la victoire,
L’objectif atteint,
La douleur qui irradie encore,
Les stigmates sur ta peau,
Te rappellent la réalité de l’épreuve.

Ressentir la caresse des mots de réconfort,
Fière d’avoir dompter tes propres réticences,
Comme ce bambou qui t'a meurtri,
Tu as plié mais tu ne romps pas.

Joie dans ton regard,
D’avoir été à la l’initiative,
Heureuse d’avoir surmonté tes craintes,
Et te surprendre à dire …
….Encore Maître!