dimanche 29 juillet 2018

Guépière

Sur ton corps nu,
Au-dessus de la taille,
Agrafer les deux bords,
Pour te faire une enveloppe.
Serrer les rets d’une main ferme,
Patiemment lassés,
Repris, tendus,
Pour ajuster sur ta peau,
L’habit qui se moule à tes reins.
Contrainte amicale,
Comme ces mains,
Qui se posent sur tes hanches.
Chaleur rassurante,
Qui fait ressentir,
Ces lisières nouvelles,
 Propre à souligner un peu plus,
L’indécence de ta féminité exhibée.

Dans ta tête,
Ce serre-taille qui te gaine
Vision d'une image de toi,
Trop souvent rejetée.
Sensations nouvelles ou oubliées,
Comme devant le miroir de tes fantasmes.
Fille légère,
Modelée pour le plaisir des yeux.
Petite pute,
Dans le salon de cette maison close.
Guêpes savourant le désir mâle,
Qui à ta simple vue se tend,
Dans le regard  de celui qui te contemple
Et marque ton corps,
De son empreinte.
Alors une fois encore
Née en toi se désir primale
De t'offrir dans une pose incendiaire,
Femelle prête à la saillie.

Cambre les reins,
Encore !
Espérer toujours plus,
L’énergie d'une main implacable,
Qui empoigne tes seins tendus de désir,
De ces doigts qui lacent,
Ou plongent dans ce sexe trempé,
Par une insoutenable concupiscence.
Ne plus vouloir faire qu'un.
Avec celui qui te possède,
Te prend sans ménagement.
Appeler ces gestes mâles 
Oui!
Le crier avec force.
Encore.
ENCORE!
Oui encore!
Accepter d’être modelée,
Par ses désirs,
Par tes fantasmes 
Possédée en dehors, 
Comme en dedans,
Espérer ces moments
A vivre toujours plus intensément,
Marquée au plus profond de toi,
Par celui qui a su faire de toi,
En pleine consience,
Son objet de plaisir,
….Sa chienne.