Sans pouvoir t’opposer,
Sans forme dans ses mains,
Cagoule qu'il enfile sur ta tête,
Obscurité qui se fait autour de toi,
Cordon qu'il se serre sur ta nuque,
Et plaque le cuir sur ta peau,
Enfermement.
Dans cette obscurité ainsi faite,
Perte de repère,
Univers clos où ne subsiste,
Que le bruit de ta respiration,
Qui s’accélère face à l’inconnu.
Inversion des sens avec ton corps interdit,
Nue et offerte à ses sévices.
Soumission.
Sur tes lèvres,
A travers la seule ouverture,
Un baiser passionné,
Une langue vipérine,
Et la boule d’un bâillon,
Qui s’impose à ta bouche,
Et se referme sur ta nuque.
Contrainte.
Des sons atténués qui te parviennent,
Tu essaies d’imaginer,
Le choix des armes,
La position de ton bourreau,
Esprit qui s’enflamme,
Corps qui frémis au moindre contact,
Supplice.
Cheminement sur ta peau.
De la douceur d’une caresse,
A la morsure d'un fouet invisible,
Ton corps comme terrain de jeu,
La chaleur te gagne,
Sueur qui coule sur la peau,
Autant que le plaisir gagne,
Etouffement.
Mmmm... Des frissons partout à la lecture de ce poème.
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