vendredi 23 février 2024

Le cocu

Admire ta femme,
Regarde la s’apprêter de ces lingeries coquines,
Se faisant un devoir de se présenter,
Dans ses plus beaux atours,
Tu la sais espérer ce moment,
Pleine d’appétit pour cet inconnu,
Et déjà tu l’imagines en appétit,
Mouillée de ses pensées vicieuses,
Et toi prêt à combler cette ambition de plaisir.

Devant son invité,
En hôte prévenant,
Tu lui dévoiles son corps prêt à l’amour,
Tu lui dis ce qui la fera succomber,
Tu la fait se mettre à ses pieds,
Et tu lui tend cette laisse de pouvoir,
Pour qu’il lui donne ce qu’elle attend,
Et tu t’installes sur le fauteuil,
Au premières loges du spectacle,
Qu’ils vont te donner.

Chorégraphie de ses envies,
Regarde son regard gourmand,
Face à cette queue qui s’offre
Sa langue baveuse qui lèche.
Sa bouche qui s’ouvre en Ô,
Et se laisse envahir jusqu’à la garde,
La gorge déformée par ce gland avalé
Son souffle court après cette gorge profonde,
Son regard pétillant de bonheur qui te fixe.

Quand tu fermes les yeux,
C’est pour mieux entendre ses soupirs,
Quand le coquin la pénètre,
La petite chienne face à toi,
Jappe son plaisir,
Et appelle à l’outrance.
Dans ce rut animal où les corps claquent 
Ecoute la crier, Jurer
L’appeler à la saillie,

Putain,
Regarde la baiser avec alégresse,
Emportée par ce désir femelle d’être possédée,
Saisie par ses mains fermes qui la tiennent
Admire le balancé de ses seins,
Cadencés par cette queue conquérante,
Qui lui défonce le cul et le con,
Savoure quand son regard se perd,
Emportée par le tsunami de sa jouissance,
Le corps secoué des spasmes libérateurs.

Qu'elle est belle après l’amour,
Quand reconnaissante,
Elle vient lover son corps nu contre toi,
Caresse sa peau encore bouillante,
Le con baveux et maculée de foutre,
Constate maintenant qu’elle te revient,
Tu bandes de désir pour elle,
Toi, qu’elle reconnait comme unique,

… Son cocu !