vendredi 29 mars 2013

D'eau et de feu


Dans la pénombre,
La lumière danse sur la peau,
Sous la chaleur de la flamme,
Comme une pluie naissante,
Les larmes s’épanchent,
Laissant çà et là,
Comme un frisson irrésistible,
De crainte et d’impatience mêlée,
L’attente du prochain impact,
Fines brûlures évanescentes.
De cette pluie incandescente.
Dans l’obscurité du bandeau,
L’esprit proteste,
Le corps entravé se tend,
Le ventre est en feu,
Le sexe se mouille.
Gouttes après gouttes,
Le ruisseau se forme,
Traçant ce sillon brûlant,
Qui dévale la pente du volcan,
Dont les entrailles grondent,
Signe de l’éruption imminente.
Sur la peau,
La lave en fusion se répand,
S'approche du rivage,
De cet océan insondable,
Où l'humidité fait écho au tumulte,
Prélude au tsunami qui se creuse.
 

Une fois de plus,
La perle translucide se forme,
Et tombe,
Sans concession,
Là,
Puis là, 
Si proche,
Là où la houle se fracasse,
Et enfin, là !.
Mariage de l’eau et du feu,
Flamboyante étuve,
Dans une gerbe d'écume,
Quand des entrailles de la terre,
Un souffle, un râle accompagne,
La vague libératrice qui emporte,
Implacable et...
…Bouillonnante !

vendredi 22 mars 2013

Dressage

Ce regard de braise dans tes yeux,
Quand le fendu de ta robe,
Laisse entrevoir à mon seul regard,
Une frontière à franchir,
Le liseré de tes bas,
Sur ta peau claire,
La dentelle de ton tanga,
Délicieusement auréolée,
De ton désir femelle.
Dresse moi !
Photo Gian Carlo Morris

Ton bassin qui ondule,
Collet serré contre mon ventre,
Roule avec langueur,
Contre mon pubis,
La chaleur de tes envies,
Irradie ma peau,
Réveille mon appétit 
Quand ta bouche à mon oreille,
Me souffle les mots crus,
De tes pensées inavouables.
Allez, dresse moi !

Tes doigts audacieux,
A travers la toile de mon pantalon,
Griffent avec insistance ma virilité,
De ton désir sauvage.
Caresse lancinante,
Comme une onde implacable
Qui espère mon désir mâle.
Pour emprisonner possessifs,
Une érection vibrant ses émotions.
Salope, dresse moi !

Ta bouche gourmande,
S'aventure impudique,
Lentement remonte la colonne,
Décalotte avec les dents,
Le fruit de ton plaisir,
Et savoure comme une confiserie,
L'érection indécente,
A coup de langue vipère,
En quête d’une première larme.
Encore, dresse moi !
Ta croupe dressée au-dessus des reins,
Indécente et offerte,
Ton cul appelle avec insistance,
La ferme emprise du maître,
Et au fond de ta béance humide,
L'attente douloureuse et vitale
 D'une saillie animale,
Offrande possessive et brûlante,
D'une jouissance ensemble partagée,
Bien, dresse moi !

Ô Madame,
Toi qui portes avec fierté,
Sur les chemins tortueux du plaisir,
Soumission consentie,
Ce collier de cuir,
Qui seul t'habille,
Toi qui du bout de ta chaîne,
M’entraîne vers des plaisirs inconnus,
Tu détiens un vrai pouvoir,
…Dresse moi !

mardi 12 mars 2013

L'album


Dans l'album de mes souvenirs,
Des images de ces mâles plaisirs,
Que je voudrais partager,
Pour vous montrer ,
Combien le plaisir vous fait belle.

Ici, la pellicule a saisi,
La lumière dans vos yeux,
Affrontant dans le miroir,
L’indécence de votre nudité,
Par mes mains possédées,
Et sur vos lèvres, 
Le sourire épanoui,
D'une tendre concupiscence.

Sur cette photo,
Votre corps pris par la corde,
La bouche ouverte à la recherche,
D’une offrande gourmande,
Érection que vous accueillerez.
La gorge bientôt déformée,
Par un appétit insatiable.

Photo Doit


Sur ce cliché encore,
La ligne de votre dos dans le miroir,
Vos seins généreux devant mes yeux,
Amazone chevauchant  mon corps,
Livré à votre domination.
Les épaules en arrière,
Le regard vers le ciel,
A la rencontre de votre jouissance,

Oui, Madame,
Dans mon album immatériel,
Ces images de vous,
Figées à jamais dans ma mémoire,
Souvenirs toujours vibrants,
De nos moments délicieux,
On le goût d’une respiration vitale.
Celui de nos désirs...
Photo Brune Libellule
…Assouvis!

mardi 5 mars 2013

Le baillon



"Ouvrez votre bouche!.."
Votre nudité offerte,
Je vous veux interdite,
Les mains tenues dans le dos,
Le mors aux dents,
La corde et son nœud,
Forçant votre bouche,
Contrainte au mutisme,
Mais pas au silence,
Béance consentie et obscène,
Par vos lèvres soumises.

Quand mes doigts inquisiteurs,
Vous fouillent délicats et implacables,
Et inondent votre chatte,
Dans le gémissement de vos émois,
La langue interdite,
Posée sur le chanvre rugueux,
Vous bavez votre indécence,
Le menton souillé,
D’un filet animal,
Que rien ne peut freiner.
 
Quand sur votre séant attendri,
Claque la lanière de cuir,
L’onde enflammée qui vous pénètre,
Propage la brûlure implacable,
Jusqu’à votre mâchoire,
Raidie sur ce cordage,
Qui déforme votre sourire,
Et qu’aucun cri de douleur,
Ne sait traverser.

Alors, quand à l’orée de votre chatte, 
Le baiser d’une langue serpentine,
Vient tel un glaçon,
Faire frissonner vos entrailles,
Votre cul s’écarte,
Appelant à la saillie animale,
Comme le nœud de cette corde,
Baise votre bouche,
Au rythme syncopé,
Du pilonage d’un gland turgescent.
Photo Petr Sojka

Madame,
Tendez vers moi cette bouche, 
Car même ainsi possédée,
Je ne saurais vous priver du nectar,
Dont vous aimez vous rassasier.
J’aime à vous voir grappiller ma semence,
Autour de ce barreau qui vous interdit.
Sucez, aspirez, savourez.
Après, si vous êtes sages,
Vous lécherez…

…Mes doigts!..