vendredi 26 mars 2010

Sur ma chaise

Madame, vous abusez de ma patience.
Je suis sagement assis sur cette chaise et voilà que vous commencer un effeuillage bien charmant.
Votre robe glissée à vos pieds, seul un corset rehausse cette poitrine sur laquelle vos mains se promènent.

Venir présenter à mes lèvres, ce téton large et tendu, relève de la provocation
Vous asseoir sur mes genoux et commencer à vous caresser
Votre tète en arrière souffle à mon oreille les premiers gémissements de votre plaisir naissant
Sentir la chaleur de vos fesses se promener sur ma verge
Vous relever et descendre face à moi ce string qui vous laissait encore un peu descente
Poser un pied entre mes jambes et initier une caresse de ma virilité
Vous voilà assise en face de moi an train de vous caresser avec sensualité
Consciente de votre indécence votre plaisir monte rapidement,
Et vous voilà jouissante, emportée par cette vague dont je ne suis que le spectateur privilégié

Madame votre odieuse torture a porté ces fruits, je bande…
Vous provoquez avec mes mots pour qu’enfin vous vous décidiez à me soulager
« ..Viens ma catin, ma petite salope ! Allez, viens, branle moi, suce moi, empale toi
Et vous, de venir me taquiner à doses homéopathiques,
Mettre quelques coups de langue sur cette queue que vous regardes comme un esquimaux glacé

A ce moment, je sais que j’ai eu raison de vous laisser m’attacher nu sur cette chaise,
Comme le supplicié avant l’exécution de sa peine.
Vous, vous savourez mon regard qui se trouble en attendant l’estocade..
Quand condescendante, vous vous décidez à vous empaler sur ce gland turgescent....

Putain, baisez-moi fort!

samedi 20 mars 2010

Matin Sourire

Ce matin,
Un regard qui pétille,
Qui se cache et réapparait comme un jeu,
Une fossette qui se creuse ,
Une banane qui se dessine,
Un rire joyeux qui vous emporte.


Signe de civilité, d’expression, de partage ou de complicité,
Simple, sans arrière pensée, spontané,
Beau tant il illumine ,
Et si facilement communicatif.

Mais celui là est si rare.
Longtemps attendu comme une promesse volée
Si plein d’espoir,
Qu’après l’avoir savouré, il m’est impossible de ne pas m’émouvoir

Alors aujourd’hui, le partager
Songer qu’il y en a d’autres
Rappeler à ceux qui ne le voient plus, combien il est précieux et pas acquis.
Témoigner pour ceux et celles qui doutent où ont abandonné
Qu’il faut garder espoir et se battre au jour le jour.

Dire combien le cœur emporte tout pour un simple sourire
Dire encore
Dire oui au bonheur quand il passe...

..Toujours !

samedi 13 mars 2010

Chambre 82



Il est tard quand nous arrivons à la porte de cette vielle demeure du centre ville.
Un digit-code, nous ouvre les portes de ce havre accueillant.
Ambiance feutrée sur cette épaisse moquette sous laquelle craquent les planches du parquet,
Quelques lampes de salon dispersées ça et là, un enchevêtrement de corridors et d’escaliers étroits et difformes ,
Une verrière sur une cours intérieure,
Quelques tables apprêtées pour le petit déjeuné ,
Guirlande rouge qui donne à cette salle une atmosphère intime ,
J’aime cette ambiance troublante qui nous ramène au temps des hôtels de complaisance.

Il ne t’en faut pas plus pour me clouer contre les vitres et m’embrasser fougueusement
Ton imperméable dissimule de plus en plus mal ton indécence.
Quel délice de glisser mes mains dessous pour y retrouver la chaleur de ta peau, la rondeur de tes formes.
Tu es déjà venu à bout de ma cravate, des boutons de ma chemise et ta main qui jauge la finesse de la toile de mon pantalon et masque si mal mon érection.
Photo Curiosa&Curiosa
Qu’il est long ce couloir qui nous sépare encore de la chambre.
La porte enfin refermée derrière nous, les jeux peuvent commencer

Vaste, chaleureuse avec ses rideaux rouges.
Température douce, lumière tamisée,
Parée par tes soins d’accessoires délicieux
La voie chaude de Luz Casal en fond sonore.

Plaquée contre le mur après t’avoir bandé tes yeux,
Il est temps pour moi de prendre possession de ma proie
Te défaire définitivement de cet imperméable que je fais glisser de tes épaules.
Qu’elle est belle cette vision de toi !
Perchée sur tes bottes à talon aiguille, vêtue de cette lingerie fine.
Humm, je savoure.
Le chuchoter à ton oreille.
Ta bouche qui laisse échapper un soupir
Ton corps m’appelle...

Photo Mield Rissner
Dégrafer ce soutien gorge qui emprisonne encore ta poitrine
Le remplacer par mes mains,
Titiller leurs pointes.
Je sais que tu aimes

Faire glisser ma bouche sur ton ventre.
Glisser le dos de la main sur l’intérieur de ta cuisse,
Défaire ce petit nœud, dernière barrière devant ton intimité,
Écarter tes jambes pour te dévoiler d’avantage.

Ma bouche prend possession de ta vallée secrète pour ne plus te laisser de répits,
Tu supplies, je reste intraitable.
Les vagues qui sourdent dans ton ventre ne tardent pas à avoir raisons de ton self control.
Très vite, tu t’enflammes,

J’attendais tant ce moment où emportée par ton plaisir
Tes jambes se dérobent et t’obligent à rouler sur le lit
Vaincue mais pas défaite !

Il est temps pour nous de défaire les draps.
Dans la chambre 82, une nuit de plaisirs commence ...

...Encore!

mardi 9 mars 2010

Main d’amante

Elle est :

Tendre quand elle prend la mienne
Affectueuse, quand elle se pose sur ma joue ou se perd dans mes cheveux
Réparatrice quand elle masse mes muscles contractés
Douce quand sur ma peau elle se promène à pas feutré
Dévouée quand elle lave mon corps des soucis de la journée
Curieuse, quand de mes boutons elle vient à bout pour se glisser sous ma chemise
Omniprésente, elle connait la moindre parcelle de mn corps



Indécente quand absorbé par la route elle flatte ma virilité
Volontaire, quand elle enserre ma hampe pour la branler
Intrusive, quand elle pénètre mon intimité
Savoureuse, quand elle dépose dans ma bouche le sirop de ta jouissance
Protectrice quand après les batailles de la nuit, elle vient se lover entre mes jambes
Dis, tu me la laisse ta main?


...S’il te plait !

jeudi 4 mars 2010

Titine!


Combien comme toi ont ainsi été baptisée ? Des centaines, des milliers ? Qu’importe !

Garée sur le bas côté de cette route de campagne, dans l’obscurité de la nuit.
Ta robe sombre épisodiquement éclairée par les phares de congénères trop pressées pour prêter attention à toi
Derrière tes vitres embrumées se déroule un drôle de huit clos
Tu t’agites, tu grinces, tu couines
Une main, un pied au milieu du pare-brise
Tu n’essayes même pas de dissimuler par un bruit de moteur, ces gémissements, ces soupirs, ces cris qui s’échappent de ton habitacle
Tu es devenue une cage bien petite et surchauffée, pour une rencontre passionnée
Brave fille, tu tiens la chandelle à ces ébats dont, complice, tu dissimules l’indécence
Tu deviens le nid douillé, de tendres moments qui vont durer une bonne partie de la nuit.

Photo Mathew Dols

...Fidèle destrier !