samedi 30 avril 2011

Lacrymal


Ce vent frais, qui glace ton regard,
Cette douleur qui te prend aux tripes,
La déchirure qui te brise physiquement.
Mais aussi,
Ce doux souvenir vissé au corps,
Toujours si poignant,
La douce surprise qui étrangle ta gorge,
Ou la plénitude qui emporte ton cœur tendre.

Elle est belle.
Elle émeut.
Envie de son gout sur ma langue,
Comme tu as assécher les miennes,
Je veux en tarir la source.
Au bord de ton regard embrumé,
Laisse-moi recueillir d’un baiser
Cette larme naissante,
Pour en faire un beau collier de perles
Et ne laisser sur ton visage
Que l’arc en ciel ...

…du bonheur.

samedi 23 avril 2011

La sentence


Elle proteste biensur,
Mais il reste inflexible.
Son homme est là derrière elle.
Contre son corps nu,
Allongés sur ce vaste lit,
A vérifier l’exécution de sa sentence…

Alors elle le fait!
Elle pose la main sur la peau de l’inconnu.
Nu lui aussi,
Il est là à sa merci.
Il frémit et sourit.
La main délicate,
Hésitante,
Elle dessine la silhouette de ce corps mâle.
Et se pose sur son sexe..
Photo Lowra

Elle se retourne vers son homme,
Elle est émue.
Son regard implore,
Une dernière fois, la clémence
Il pose un baiser sur ses lèvres
Et glisse sa main entre ses fesses.
Mais la parole,
Presque un murmure,
Reste impérative
« Branles le !.. »

Alors elle obtempère !
Douce est la chaleur de cette queue.,
Brulante celle de cette main qui la fouille.
Hérissante la caresse de l’inconnu,
A la pointe de ses seins.
Que dire de la morsure dans le creux de son cou,
Elle se sent emportée par toutes ses sensations
Envie de ce beau corps nu qui lui est offert.
Envie de cet homme à qui elle a donné son âme.


Le vit nouveau est fier,
Séduisant,
Oui, attirant même !
Tandis que la main aimée,
La fourrage, perfide, avec une belle énergie.
Son ventre crie.
Elle veut aussi son homme.
Alors elle cherche de sa main libre,
Cette queue si familière à son plaisir.

En douceur, en rythme,
Ses deux mains vont et viennent,
Sur ces hampes généreuses.
Elle ressent un immense pouvoir,
A détenir entre ces mains
Ces deux virilités érigées.
Pourtant elle est si fragile,
Face à la caresse de ces mains
Qui de partout, la possède.

Encore une fois, 
Elle se retourne vers son homme.
Elle lit dans son sourire,
Dans son regard attendri,
Un encouragement à poursuivre.
Alors, prenant l’initiative,
A califourchon sur le corps de l’inconnu
Sa queue bandée comme un arc,
Sur sa chatte trempée,
Se laisse glisser sur elle,
Sans complètement l’engloutir.
Et commande :
« Maintenant, baise moi. Fort !»

Alors que l’inconnu la pilonne sans modération,
Son homme passe devant elle.
Et lui offre sa queue .
Passant une main derrière ses bourses
Elle l’amène à elle du bout des doigts,.
Et l’engloutie jusqu’à la glotte.
Et la pompe, la branle avec vigueur.

Rapidement, cette queue,
Oh combien chérie,
Frémit dans sa bouche,
Elle sent aussi le dard inconnu se tendre,
Lui enflammer le ventre.
Quand l’onde l’emporte,
Elle n’est plus qu’un pantin
Empalée par deux queues,
Malaxée par quatre mains,
Et le râle de ces deux males,
Proches de l’extase,
Suffisent à emporter sa raison.
Elle explose,
Elle chavire,
Elle s’effondre,
Elle n’est plus.
Elle s’envole…

Quand elle reprend pied.
Elle est lovée sur le ventre de son homme
Dans la béatitude de sa chatte,
L’empreinte d’une belle queue anonyme,
Maintenant envolée.
Et dans sa bouche,
Le goût divin de ce nectar au combien familier.
Elle lève les yeux vers son juge.
Et du bout des lèvres,
Un doux murmure…


Photo prise chez CorpsCircuit 

« …Merci !.. »

dimanche 17 avril 2011

Douche matinale



A l’heure de l’aube naissante,
Arraché d’une couette sous laquelle la chaleur était douce,
Entre sommeil et café,
Se défaire de quelques vêtements,
Pour retrouver sous le jet de la douche,
La chaleur défunte de ma couche.

Photo Slinky

Garder les yeux fermés,
Laisser le jet accompagner ma main sur ma peau
Pour réveiller ses muscles endormis.
Retrouver le souvenir d’une caresse aimante.
Entre l’eau et le rêve, tu es là !..


Nue, collée contre mes fesses,
Tu prends possession de mon sexe.
Ta main entame un tendre va et viens.
Couvert par le bruit de l’eau qui s’écoule sur ma tête,
Deviner l’indécence de tes mots,
Doucement susurrés à mon oreille.
Glissé délicieux de ta bouche,
De ma nuque, au rebond de mes fesses.
Un coup de dent.
Tu ne sais pas y résister !


Tu me branles avec une belle efficacité.
Mon sexe maintenant pleinement déployé,
Les doigts de ton autre main viennent musarder,
De mes couilles à mon cul.
Je m’écarte pour faire sauter les barrières,
Être rejoint par ta langue,
Que tu promène sur mon petit trou,
Complétant ta délicieuse indécente.
possède-moi !
Enfonce-toi !
Soit partout !
Je ne résiste pas,
Je n’en ai pas la force,
Mène-moi à la jouissance !
Entre le compas de mes jambes largement écartés,
Tu es là, partout !


Et dans le gémissement de mon abandon,
A l’eau qui coule de mon corps,
Viens se mêler ma semence laiteuse.

Tu t’évanouies alors dans les vapeurs de cette douche,
Et il ne reste que ma main sur ma queue,
Ce jet sur mes couilles,
Et l'énergie de vivre une nouvelle journée,
En attendant de vraiment...

Photo Artsy J.

…Te retrouver !

mercredi 6 avril 2011

En laisse!


J'imagine...

…En guise d’accueil,
Derrière une porte cochère,
Posée par tes soins,
Profitant d’une fellation improvisée,
Ce long cordon et son nœud coulant,
Qui vient étrangler ma queue, mes couilles.
Maintenant rhabillé,
L’autre extrémité désormais au creux de ta main.
Tu me tiens en laisse !...

De cette soumission volontaire, 
De ce nouveau pouvoir,
De cette discrète indécence,
En pleine rue, je t’imagine.
À la fois intimidé et rayonnante.
Joueuse,
Tu voudras tester au travers de mon pantalon,
La raideur de ma virilité,
Stimulée par cette présence indirecte,

Une fois dans la chambre,
Sans lâcher prise,
Il te faut peu de temps pour me mettre à nu,
Et jouir du spectacle,
De ce sexe étranglé par tes soins.
Pouvoir me promener à loisir,
Et finalement m’amener vers ta bouche,
Dessinée d'un sourire gourmand,
Au moment de savourer cette chaude turgescence.

Maitresse dominatrice au bout de cette laisse,
Nuls doutes qu’au paroxysme de nos ébats,
Au moment de gémir mon plaisir,
Tu seras ma délicieuse salope.
Nos corps enfin apaisés,
Pourront s’imbriquer pour une courte pose dans la nuit.
Tu reste là au bout de cette laisse improvisée,
Qui couvre ma nudité d’une présence rassurante,
Comme celle de cette main,
Que tu niches parfois entre mes cuisses….
Photo prise chez Corps Circuit

...Alors cette nuit,
Mes rêves nourris par cette image de nous,
Et la présence de ce cordon,
Lacé autour de ma virilité émue,
Tu es avec moi,
Et les images sont belles…

…Vraiment !

vendredi 1 avril 2011

Le corset



Viens !..

Photo prise chez MadameProvocateur

Viens t’assoir sur mes genoux.
Laisse-moi admirer ce délicieux corset,
Qui habille ta divine indécence.
Je veux suivre la courbure de ce sein,
Trop à l’étroit dans son carcan de tissu,
Et taquiner du bout des doigts,
Ce téton tapis sous la dentelle,
Et qui une fois libéré,
Se tendra au dessus du coussinet.

Laisse ma main cahin-caha,
Suivre la rectitude ta colonne,
Largement dissimulé par un laçage délicat.
Et retrouver, avec délice le ressaut de tes fesses
La vallée mystérieuse qui les sépare
La tendre courbure de ces monts
Si bien inscrits au creux de ma paume,
Qu’il m’est impossible de résister,
Les flatter d’une claque bien appuyée
Mais, ô combien, amicale.

Photo prise chez Chrysler Rose

Murmurer mon émoi à ton oreille,
Prendre un baiser sur tes lèvres offertes.
Langue lubrique qui me goute,
S’évade jusqu’au lobe de mon oreille,
Où tu viens planter des dents carnassières.
Promesse si longtemps retenue,
Sentir ta main cuisse,
Comme un encouragement à poursuivre.

Au bout de ma main,
Tes cuisses délicatement habillées de ces bas de soie.
Frisson d’en rejoindre la lisière,
Et retrouver la douceur de ta peau.
Ma main s’enfonce dans la vallée de tes cuisses,
A la recherche d’une source généreuse.
Rencontre avec un string déjà bien humide.
Invitation à un tirage outrageant,
Le petit nœud sur le côté vole,
Le frêle triangle de tissu tombe de mes mains.


Écarte tes jambes !
Je te veux ouverte,
Offerte à ma caresse
Sans entrave à cette lubrique promenade
Quel plaisir éprouvé,
Devant cette tendre concupiscence avouée,
Alors que mes doigts glissent entre tes lèvres,
Et trouvent rapidement leur place,
Entre ta perle délicate,
Et l’entrée de cette caverne aux milles délices.
A mon oreille, tes suppliques me ravissent.
Qu’il est doux le souffle de ton émoi,
Quand l’onde de la délivrance te noie,
Bandant ton corps de part et d’autre
De cette délicieuse tenue, bien belle armure,
Si faible défense à mes assauts répétés,


A cette jouissance si généreusement consentie,
Je ne peux répondre que par un simple mot…

"…Donne "!