jeudi 15 août 2013

Danse moi!



Dans ses bras, 
Elle danse,
Elle se donne,
Contre son corps, 
Sensuelle,
Elle se love,
Allumeuse,
Elle se liane,
Dans ses yeux, 
Un sourire.
Dans les mains,
Ce corps sylphide qui ondule,
Si proche et si loin encore,
Qui  irradie  sa  chaleur,
Et réveille ses ardeurs,
Dans ces yeux, une invitation.

De cet homme,
Elle veut l’audace du désir,
Ces mains qui remontent sa robe bustier,
Au-delà de l’indécence.
Exhibant sa petite culotte
Elle sent l’air sur ses fesses,
Et dans son regard, l’appétit.

Sous les doigts,
Une peau douce et chaude,
Descendre patte de velours sur les fesses,
Et toutes griffes dehors,
Remonter le long de l’aine,
Suivre les lignes,
Dans ses yeux, un frisson.


Bras tendus,
A son cou elle se pend, lascive,
Attentive à cette douce torture
Autour de sa tendre vallée,
Si chaude et déjà si humide,
Dans son regard, l’abandon.

Ses mains douces sur son visage,
Encourageant l'indécence,
Enlacée, 
Exhibée,
Sous la toile du pantalon,
Il sait, le désir érigé.

Allumé, elle le veut
Alors elle ondule,


Collés serrés,
Pubis contre sa queue
Qui voudrait là,
Fendre toutes les obstacles,
Dans sa main, plaisir.

Sur la piste de dance
Danser encore contre lui,
Sa main possessive,
Branlant doucement une queue palpitante,
Le gland gonflé de désir,
Giclant  doux et chaud,
Sur sa peau dénudée…

…Pouvoir !

samedi 3 août 2013

Orage d'été




Nuit d'été,
Chaleur moite
Le vent qui grossit,
Fait bruisser les feuilles.
Sur le plancher de la terrasse,
Encore chaud d'une journée canicule,
Les premières gouttes s'évaporent.
Les éclairs zèbrent la nuit noire,
Le tonnerre déchire le silence,

Derrière un simple rideau,
Dans l’obscurité de la chambre,
Les corps enfiévrés se retrouvent,
Défaire le superflu,
Retourner à l’essentiel,
Reprendre la direction,
Posséder pour apaiser,
S’abandonner pour oublier,
Soumettre pour s’aimer.
A mes pieds,
Petit animal docile au collier noir,
Ombres serpentant sur ta peau,
Perlée de sueur,
Suivre le creux de ton dos,
Retrouver la courbure postérieure,
Scintillement de la chaîne,
Qui vient mordre tes fesses,
Et glacer tes reins.

Mes doigts inquisiteurs,
Fouillent ta croupe sans pudeur,
Se plantent dans ton petit anneau.
Mon sexe lourd appelle tes faveurs,
Dresse-le comme je te veux,
Lèche mes couilles,
Chienne de mes audaces,
Servante de mon plaisir.
Fais de moi ton colosse.


Les rideaux volent,
Dans le tumulte des éléments,
Les éclairs stroboscopes illumine la scène,
Au rythme des soubresauts de la nature.
Les corps réunis,
Fraîcheur du métal autour de mon pieu érigé,
Contraste avec la chaleur de ton fourreau,
Ta silhouette qui me chevauche,
Pointes de tes seins,
Dans l’étau de mes doigts
Danse  satanique,
Orgasmique.

Abandon des corps épuisés de plaisir,
Sur la couche,
Les corps nus enlacés,
Se voilent d'un drap protecteur.
Dehors, la tempête est passée.
Il est temps de s’abandonner,
Aux délices de Morphée,
Dors petite chienne,
Au creux des ma main,
Je garde …

….Ta chaîne !