vendredi 30 décembre 2022

Ton abricot

Caresse velours sur le satin de ta culotte,
Ta bouche dessine un sourire gourmand.
Tu ouvres le compas de tes cuisses,
Quand mes ongles glissent sur ta peau.
De part et d’autre de ton fruit défendu,
Caresse lancinante à peine appuyée,
Que ton bassin vient chercher,
Pour la faire plus pesante.
Tendre auréole qui se dessine sur le tissu.
Ta main sur la mienne,
Invitation à plus d’audaces.
Sous tes dentelles,
Mes doigts trouvent tes lèvres,
Gonflées de désir,
Qui s’ouvrent sans résistance,
Pour révéler leurs secrets.
Tendre marécage où il fait bon se glisser.
Ta bouche en Ô refreine ses soupirs,
Quand tes yeux pétillent.
Relever un à un tous les obstacles,
Décalotter ton bouton, 
Pour l’offrir à la caresse de l’air,
Glisser autour pour le tendre,
Comme pour l’attraper.
Lèvres contre lèvres,
Venir goutter le nectar
Langue serpentine qui s’immisce,
Dans un lent parcours découverte.
Tes jambes se relèvent pour mieux t’offrir.
A ma bouche gourmande,
Tu offres ta raie en pamoison.
Tu jutes ton plaisir sans retenu,
Je lape ton nectar,
Fait rouler ta perle sous ma langue,
Avant de l’aspirer entre mes dents
Comme pour la retirer de son écrin.
Entre tes gémissements de plaisir,
Tes « Encore » d’encouragement s’échappent de ta bouche,
Tes mains me plaquent contre ton antre,
Comme pour m’étouffer.
Appel à la possession.
Une queue bien raide,
Pour écarter le tissus.
Un gland bien lisse pour se frayer un chemin,
Et se rouler dans ton jus,
Tendre lutteur se préparant aux ébats,
Tête chercheuse à la recherche d'une frêle barrière,
Qui ne demande qu’à être enfoncée,
S’enfoncer lentement plus avant.
Ton con palpite d’être ainsi visité,
Tes mots appellent à l’outrage.
Dans un lent va et vient,
Sortir pour mieux replonger,
Toujours plus profond pour prendre place, 
Tes mains sur mes fesses,
Pour me retenir ou me cadencer.
Planté jusqu’à la garde,
Ton abricot juteux,
Vient s’écraser contre mon pubis,
Pour y laisser ta mouille,
Comme on presse un fruit délicieux
Tu insultes de te savoir ainsi vulnérable,
Empalée sur mon pieux,
Tu cris ton plaisir d’être possédée,
Et te faire défoncer à grand coup de queue,
Limée, claquée,
Tu rugis, tu râles,
Ton corps entier se met à trembler,
Quand le plaisir t’emporte.
Pantin désarticulé qui s’envole,
Fontaine dégoulinante.


…Jouissance !

vendredi 23 décembre 2022

Corsetée

 Ce soir,
Avec ton collier,
Il sera ton seul vêtement.
Douce étreinte que j'aurai lacé avec patience
Dessinant sur ton buste ces deux frontières.
Qui soulignent la générosité de tes formes,
Comme une invitation à venir les parcourir.
Ce soir,
A mon bras au cœur de la ville,
Tu sens l'indécente de ta tenue,
Car sous ton manteau, 
La fraicheur de l'air vient te rappeler,
Qu'au-dessous du corset,
Et au-dessus de ces bas gainent tes jambes,
Ton corps est offert à tous mes désirs.

Ce soir,
Sur le canapé de l'alcôve,
Fille dévouée au plaisir de son maître
Le téton tendu offert à ma morsure,
Le sexe ouvert à la caresse possessive,
Tu m'offres tes soupirs,
La chaleur de ta peau
Et le sirop de ta concupiscence.
Ce soir,
Ne doute pas de mes pensées
Tu es ma putain,
Empalée sur moi 
Et fermement tenue en laisse,
J’admire ton ventre cintré,
Qui se frotte contre moi,
Et avale mon sexe érigé,

Ce soir,
Cavalière infatigable,
Relevés par ces balconés ourlés de satin,
J’admire ta poitrine insolente,
Qui danse devant mes yeux,
Au rythme enlevé de ce trot monté,
Qui te fait limer le con sur ma queue,
Et juter avec allégresse.
Ce soir,
Quand nos corps seront rompus de plaisir
Mes mains viendront délasser ton corset,
Pour révéler sur ta peau libérée,
Les stigmates de cette contrainte appuyée,
Tu viendras te nicher contre moi,
Pour une nuit d’abandon.

Viens ma chienne,
Ce soir,
J’ai quelques lacets à serrer...
...Sur ta peau.


samedi 17 décembre 2022

Dans ta bouche

 



Ouvrir la bouche,
Lentement se laisser pénétrer,
Lèvres enveloppantes pour suivre les contours,
Et en détourer l’enveloppe,
Lécher pour décalotter,
Douceur au gout de stupre,
A se mettre sous le palet.

Serpent à sang chaud,
Qui 
glisse sur ta langue.
Toujours plus large,
Toujours plus grand,
Il t'ouvre,
Il te remplit,
A pleine bouche,
Jusqu’à la glotte et au-delà,
A s’en foutre plein la lampe,
A en baver comme une chienne
A s’en étouffer

Le pistonner avec ardeur,
Enserrer avec la langue,
Comme pour le retenir,
Aspirer pour l’avaler,
Relâcher pour reprendre son souffle,
Retenir pour ne pas perdre
Imprimer le rythme pour le supplicier,
Baver comme une chienne.

Dans les soupirs,
Les encouragements ou les jurons,
Suivant le mouvement de cette main sur ta nuque,
Qui t’impose son rythme,
Ou te force à l'avaler jusqu'à la garde,
Le sentir se tendre,
Palpiter d’impatience,
Pleurer ses premières larmes.

Sortir la langue pour lécher la base,
Et l’engloutir complètement,
S’étrangler de l’avoir emmener si loin,
Pomper encore et encore,
Jusqu’à l’halali,
Dans un râle fauve,
Sentir les salves de foutre gicler au fond,
Chaudes et puissantes.
Doux nectar qui envahi ta bouche,
Et coule entre tes lèvres repues.
Le garder au fond,
Pour sentir ses derniers soubresauts,
Sucer pour ne rien perdre.  
Dans ta bouche,
Un festival de saveur ravit tes papilles.

Heureuse du devoir accompli,
Prête à recevoir ce baiser gourmand,
Qui viendra partager ton festin.
Tu voudrais une main,
Une langue vicieuse sur ton con,
Et jouir à ton tour,
Mais lui seul décide.
Bonne travailleuse,
Maintenant…
…Lèche !

mardi 22 novembre 2022

Jeu de main

Juste une main,
Main tendue,
Main à prendre,
Main dans la tienne,
Main pour te prendre,
Main pour t’apprendre.

Sans concession,
Une main ferme,
Main qui se ferme,
Main qui plaque,
Main qui claque,
Main qui sanctionne,
Main qui affectionne.
Avec autorité,
Une main qui te porte,
Main qui t’emporte,
Main qui te mène,
Main qui te lit,
Main qui t’envahit,
Main qui t’ouvre,
Main qui prouve.

Sur ta peau douce,
Une main qui s'aventure,
Main qui te découvre,
Main plume,
Main qui allume,
Main experte,
Main alerte,
Main qui caresse,
Main qui se glisse,

Dans un duo intime,
Une main complice,
Main qui s'immisce,
Main pour le vice,
Main qui te noue,
 Main qui se joue,
Main qui enflamme.

Sous tes yeux,
Une main qui danse,
Main sans doute,
Main qui envoute,
Main qui rythme,
Main qui impose,
Main jouissance.

Avec respect,
Une main à honorer,
Main à embrasser,
Main qui t'obsède,
Main qui te possède,
Main qui te baise,
Main d'amant,
Main de maître,
Fais ton choix,
Demain pour toi...
... Ma main!


jeudi 17 novembre 2022

A un mètre


Un mètre
Un tout petit mètre,
Par défi à toi-même,
Et prouver ta volonté
A t'engager sur ce chemin,
D'une soumission consentie.

Oser l'épreuve,
Fesses nues sous sa main,
Au rythme syncopé,
Ta peau qui claque,
Frêle tambour sur ses genoux,
Cris de surprise.

Sentence décrétée sans limite,
Chaleur sur ta peau rosée,
L'onde de ce feu entretenu,
Gagne à chaque coup,
Toujours plus tenace,
A se faire brulure.

Endurer sans objecter,
Le corps ondule,
Mouvements désordonnés,
Une main qui tient tes poignets,
Impuissante à t'opposer,
A ce feu qui dévore.

Cris et suppliques,
Quand le bourreau implacable,
Délivre son office,
Distribuant à l'alternat,
En variant le tempo et l'amplitude,
Joue sur tes fesses empourprées.

Quand le corps n'obéit plus,
Pris de spasmes incontrôlés,
Et que sur tes joues,
Coulent ces larmes,
Que tu ne sais retenir,
L'épreuve prend fin. 

Ta peau écarlate irradie,
Le rimmel sur ton visage,
Signe la rigueur de l'épreuve
Le corps entier ramassé,
Dans ses bras qui t'enlacent,
Pour te faire un nid.

Oiseau niché tout contre lui,
Ses paroles qui apaisent,
Pour te relever de l'épreuve,
Dans ton regards mouillés,
Oui, un mètre de plus,
Et tes mots ...

... Merci maitre!

mardi 1 novembre 2022

Carcan

 

Délicieusement rebelle,
Animal farouche à dresser,
Au renoncement de liberté,
A une mâle domination,
Qu’elle espère vivre avec lui,

Comme il décide de l’entraver,
La chatte sort ses griffes,
Se cabre comme elle peut,
Résistance instinctive,
Contre l’emprise physique.

Cou, poignets,
Au claquement de la serrure,
Crachant, Jurant, Ruant,
Résistance désespérée,
Esprit prisonnier d’un carcan moral.

Prendre son temps,
Comme on dresse une jument,
A accepter la corde et le licol,
Avant de se laisser monter,
A cru.

Lent effeuillage de ce corps,
Qui ne sait plus s’opposer
Et trouver la douce chaleur,
D’une peau délicieusement pâle,
Qui ne demande qu’à s’enflammer.

Jouer de ses territoires femelles
Faire ressentir plutôt que voir,
La caresse des mains qui apaisent,
La morsure de la cravache qui brule,
Ses doigts qui pincent et qui fouillent

Traitrise de ce corps infidèle,
Enflammé par tant de sensations,
Esprit qui s’ouvre au désir,
Oubliant la contrainte,
En appelle à être possédé,

Répondre à l’appel,
Prendre enfin la belle,
Possédée au rythme des soupirs,
Ivresses juteuses de ces plaisirs cadencés,
Cris de ces jouissances partagées.

Libérée de ses entraves,
C’est un corps au parfum de stupre,
Et un esprit encore ivre de ses plaisirs,
Qui se réfugie dans ses bras,
Chatte apaisée qui ronronne …
... Reconnaissante!

mercredi 26 octobre 2022

Jeu d'Ô

 

Goutte,
Chaude,
Froide,
Sur la peau
Une à une,
Chemine,
Légère,
Sensible,
S’assemble,
Caresse,
Averse,
Frissons.
Cascade,
Saccade,
Douche
Fraiche,
Nature,
Brute,
Imprègne,
Déshabille,
Nue,
Mouille,
Désir.

Jet,
Continu,
Directif,
Massage,
Détente,
Curieux,
Gicle,
Intrusif,
Entêtant,
Erectile,
Roule,
Pénétrer,
Plaisir.

Vague,
Surprise,
Puissante,
Scélérate,
Vicieuse,
Renversante,
Submersive,
Immersive,
Emporté,
Reflux,
Ecume,
Tsunami,
Jouissance.

Viens, c’est l’heure…

De l’eau !

lundi 24 octobre 2022

Patte de velours

 

Urgence du moment
Au bout d’une langue vipérine.
Tes mots crus susurrés à mon oreille.
Pour dire ton désir de prendre,
Invitation impérative à la luxure.
Ton corps femelle qui se colle,
Tes caresses qui dessinent en surface,
Tes mains qui s’imposent et éveillent,
Tes doigts qui déboutonnent.
Pour une mise à nu impérative,
Caresses assassines à enflammer les sens,
Désir qui s’érige au creux de ta paume.
Allumage.
Etincelle lubrique dans tes yeux,
Quand autour de ma verge,
Ta main gantée se fait patte de velours,
Quand l’autre vient faire ses griffes sur mes couilles,
Dans un lent va et vient,
Mon gland décalotté collé à ta peau,
Savoure la chaleur de ton ventre,
Qui s’offre à cette caresse,
Réclamer la moiteur de ton antre,
Sourire carnassier sur tes lèvres.
A m’entendre gémir.
Tu violes avec application.
Erection

J’aime ces mots de pouvoir dans ta bouche.
Narratifs pour décrire le relief de ma queue,
La lourdeur de mes couilles chargées de foutre,
Vindicatifs à réclamer la jouissance.
Appel à une reddition sans combat.
Ta main œuvre sans concession.
Branle ma queue bandée comme un arc.
Fière combattante dans cette bataille,
Volontairement inégale,
Résister pour te rendre la victoire plus belle,
Pour une première larme,
Ou se soumettre au plaisir d’un abandon,
Décidément délicieux.
Juste te laisser faire.
Ejection.
Les yeux dans les yeux,
Duel de regards.
Dans cette traite implacable,
Tu guettes ce moment précis,
Où le voile qui passe dans mon regard,
Annonce la débâcle à venir,
Dans un râle d’agonie,
Les spasmes incontrôlés,
Font gicler en rasade,
Mon jus incandescent,
Dans ta paume ouverte,
Ma queue s’agite encore jusqu’à son dernier souffle,
Baignant dans le fruit de ton forfait,
Que tu étales sur ma bouche,
Pour venir en apprécier la saveur.
D’une langue gourmande
Ma douce Salope est…


…Servie !

mercredi 21 septembre 2022

Gouttes de feu

Assise sur ce fauteuil,
Devant l’assistance de cette soirée privée,
Il a posé sa main sur son épaule,
Ses doigts glissent sur ton corsage,
Le long de la clavicule,
Pour rejoindre cette chaine qui souligne ton cou,
Tendue par cette goutte d’or,
Qui voudrait se glisser dans ton décolleté.

Les doigts remontent lentement,
Glissant avec douceur sur ta peau,
Soulignant ton menton,
pour rejoindre tes lèvres
Qu’ils dessinent avec douceur,
Avant de s’immobiliser à plat devant ta bouche,
Réclamant un baiser que tu ne sais refuser.

La main s’éloigne et revient
Un glaçon au bout des doigts
Pour à nouveau dessiner tes lèvres,
Et suivre lentement la ligne de ton menton,
Descendre sur ton cou
Jusqu’à rejoindre l’extrémité de ton pendentif
Laissant une trainée délicieusement fraiche sur ta peau.

La main remonte vers ta bouche
Les doigts forcent le passage de tes lèvres,
Te faisant ouvrir ta bouche
Et tirer ta langue pour y déposer le glaçon
Exercice d’équilibre imposé,
Le froid brule et insensibilise.

Maintenir la position imposée,
La glace fond,
L’eau glacé et ta salive mélangées,
Coulent de la commissure de tes lèvres,
Pour glisser inexorablement au creux de ta poitrine,
Et se perdre sur ton ventre frémissant.

Longeant la bordure du tissu en partant du col,
les doigts descendent vers ton ventre,
Libérant l’un après l’autre ces boutons,
Ouvrant les 2 pans de ta robe,
Offrant ainsi aux regards amateurs,
L’indécence de ta poitrine libérée

L’air frais sur ta peau,
Ravive la sensation de ce trait de lame glacé,
Qui, de ton menton baveux,
Trace son chemin jusqu’à ton nombril,
Et glisse vers l’aine,
Pour rejoindre d’autres moiteurs,
Naissant entre tes cuisses ouvertes.


Quand sa main prend ta gorge,
Et te force à mettre la tête en arrière
C’est le baiser enflammé,
D’une bouche chaude et possessive,
Qui vient te libérer de l’emprise de la glace,
Et ouvrir un peu plus ton corps,
Au délicieux plaisirs….
D’appartenir.


lundi 5 septembre 2022

En rythme

Au son de ces musiques,
J’aime regarder les mouvements de ton corps
Instrument de mes plaisirs.
Accompagner le tempo,
Au gré de ces danses animales,
Où chaque mouvement qui nous anime,
Fait monter la moiteur de nos désirs.

Viens sur la piste,
Dansons l’un contre l’autre,
Ce tango lent et sensuel,
Qui te fais chatte,
Le dos cambré au creux de mes bras,
Nos bassins collés l’un à l’autre,
Tes jambes habillées de soie,
Louvoyant félines entre les miennes

Sur cet air de bosa nova,
Ton corps tendu attaché à une poutre,
Danse ma belle,
Au claquement de ces lanières de cuir
Qui viennent t’enlacer par la taille
Et font onduler tes hanches avec grâce,
Accompagnées de tes cris allant crescendo,
Au grès de cette brulure qui irradie ta peau zébrée.


Au rythme syncopé d’un rock&roll
Dans le claquement de nos bassins
Qui s’éloignent pour mieux se pénétrer
Onde de nos sexes qui se soudent
Venant au son de tes feulements,
Animer à contretemps,
Le balancement femelle de tes seins libérés.

Oui,
Au tempo de ces musiques enivrantes,
Laisse-moi t’accompagner,
Dans la chaleur moite de nos désirs assouvis,
Vers cette transe qui t’emportera,
Le corps tremblant de toute part,
Et l’esprit étourdi de plaisir.

Jouissance!