Ce soir,
Avec ton collier,
Il sera ton seul vêtement.
Douce étreinte que j'aurai lacé avec patience
Dessinant sur ton buste ces deux frontières.
Qui soulignent la générosité de tes formes,
Comme une invitation à venir les parcourir.
A mon bras au cœur de la ville,
Tu sens l'indécente de ta tenue,
Car sous ton manteau,
La fraicheur de l'air vient te rappeler,
Qu'au-dessous du corset,
Et au-dessus de ces bas gainent tes jambes,
Ton corps est offert à tous mes désirs.
Ce soir,
Sur le canapé de l'alcôve,
Fille dévouée au plaisir de son maître
Le téton tendu offert à ma morsure,
Le sexe ouvert à la caresse possessive,
Tu m'offres tes soupirs,
La chaleur de ta peau
Et le sirop de ta concupiscence.
Ne doute pas de mes pensées
Tu es ma putain,
Empalée sur moi
Et fermement tenue en laisse,
J’admire ton ventre cintré,
Qui se frotte contre moi,
Et avale mon sexe érigé,
Ce soir,
Cavalière infatigable,
Relevés par ces balconés ourlés de satin,
J’admire ta poitrine insolente,
Qui danse devant mes yeux,
Au rythme enlevé de ce trot monté,
Qui te fait limer le con sur ma queue,
Et juter avec allégresse.
Quand nos corps seront rompus de plaisir
Mes mains viendront délasser ton corset,
Pour révéler sur ta peau libérée,
Les stigmates de cette contrainte appuyée,
Tu viendras te nicher contre moi,
Pour une nuit d’abandon.
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