jeudi 14 juillet 2016

Jeu de boules

Photo Ethan Tate
Matin clair d'une journée d'été,
La balade est douce sous les feuillages,
Il marche à ses cotés,
Sa main accompagne le balancé de tes fesses,
Privée de ta culotte, 
L'air frais malicieux,
Caresse doucement ton intimité.
Et cette main légère,
Qui accompagne le balancé de tes fesses,
Te rappelle que tu lui appartiens.

Quand il te plaque contre un arbre
C'est pour prendre ta bouche,
D'en appétit vorace,
A en perdre le souffle.
Troussant ta robe légère,
Sa main qui remonte ta cuisse,
Pour retrouver le désir qui suinte sur ta peau.

Comme une exigence impérative,
Tu ouvres le compas de tes jambes
Pour laisser ses doigts te fouiller plus avant
Sa langue qu’il enfonce dans ta bouche
Et que tu pompes comme tu le ferais,
De cette queue à laquelle tu aspires.
Chienne,  ton corps s'enflamme.
Quand il libère ta bouche,
Et qu’il pose ta tète sur son épaule,
C’est pour mieux écouter,
Les gémissements que tu ne sais retenir,
Sous l’effet de ces doigts inquisiteurs,
Qui, perfides, liment ta chatte en douceur.
En rythme sur tes aspirations câlines,
Le tempo de leurs caresses utérines.
Est en accord avec la baguette du maestro.

Dans ce lieu bucolique où pourtant,
les oiseaux ne sont pas seuls à pouvoir entendre,
Tu donnes du corps à ton chant,
Impuissante à résister à l’impérative possession,
Tu aspires à cette explosion salvatrice.
Pourtant d’un coup, les doigts se retirent,
Te laissant orpheline d’une jouissance à venir.

Droit dans les yeux, ce regard qui te fixe,
Savoure ton trouble et ton interrogation.
Ces doigts couverts de ta concupiscence,
Se présentent à tes lèvres
Encouragée par les paroles de ton maître.
Tu ouvres ta bouche pour les accueillir,
et tu les suces non sans une certaine frustration.
Quand ils se retirent.
C’est pour revenir face à ta bouche,,
Portant deux boules de silicone 
Qu'il te demande de lécher,
Tu obéis sans contester 
Et lape chaque boule avec application.
Quand il les trouve suffisamment humides,
Sa main retrouve ton sexe.
Doucement il les promène sur ton sillon,
De ton périnée à ta perle,
Qui roule sous la pression,
Avant de se positionner à l’entrée de ta caverne.

Alors qu’il saisit ta crinière,
Pour te forcer à le regarder,
Il pousse doucement sur le premier abricot,
Qui écarte les parois de ton sexe,
Comme un gland vient s'y nicher.
Gourmande tu avales cette première boule.
Attachée à sa jumelle, la deuxième suit rapidement
Et vient culbuter la première
Pour faire sa place dans ton fourreau
Et pénétrer plus profondément en toi
Sous cette douce pression,
Tu ne sais  retenir un gémissement de plaisir.
Le temps que la main se retire,
Et après quelques mouvements de jambes,
Les intrus prennent leur place.
Lourdes, tu les sens peser sur ton col,
Larges pour être très présentes,
Au creux de ton intimité,
Douces quand elles se frottent,
Aux parois sensibles de ta chatte
Tu reconnais une délicieuse sensation,
A les accueillir.
Il t'en annonce le prix.
«  Si tu les perds, tu seras fessée »

Pour ton  premier apprentissage de Geisha,
Aux cotés de ton guide,
Tu reprends la marche.
Perchée sur tes talons, 
Le terrain est irrégulier.
Chaque faux pas fait vibrer,
Cette âme d’acier au cœur de tes invitées.
Qui résonnent sur tes parois intimes.
Sensibilisées par le mouvement de tes pas,
Les deux sphères se déplacent dans ta chatte
Tu ne peux retenir cette pensée.
« J’ai l’impression d’être baisée à chaque pas »
Mains dans la main sur le chemin du désir,
Il  te regarde marcher,
Et il sait dans tes yeux qu’à chaque pas,
C’est son sexe qui  te baise en douceur,
Et à la bosse qui se forme à son entre-jambes,
Et que tu ne résiste pas de venir caresser.

Tu sais que tu le fais bander.
Pour autant tu avances avec prudence,
Car sans culotte pour les retenir,
Tu sais aussi la gène qui t’étranglerait,
A semer en public ces deux invités,
Qui te fond juter comme une chienne.
Tu sais aussi que la main qui s’abattrait sur toi
Rougirait implacablement tes fesses.

Alors tu tends un peu plus ton périnée,
Et tu emportes en toi cette certitude,
Où que tu sois à ce moment,
Quand il retirera les intrus de ton sexe,
Ce sera pour y planter sa queue tendue
Gonflée d’un désir trop longtemps contenu.
Oui, il va baiser….
Photo Alain Davreux
… Sa geisha!


mardi 5 juillet 2016

Au donjon

Photo Pierre Sganarel
Dans les derniers frimas du printemps,
Sur le chemin de la rédemption,
Encore fumant des  pensées de la nuit,
Tu chemines le regard malicieux,
Au devant de ton maître.
Dans  cette tenue de pénitente,
Qui cache ta nudité.

Au donjon de St Maurice,
Dans le long et frêle colimaçon,
Qui t’emportait vers le sommet de la tour,
Tu offres ta croupe à ton bourreau,
Qui te forces à l’arrêt,
Le temps de savourer du bout de ses doigts,
La moiteur à peine retenue de ton intimité.
Photo Pierre Sganarel

Dans la salle du trône,
La chienne que tu es,
Est mise à nue sans ménagement.
Et attachée au chevalet,
Comme il sied à une vilaine.
Derrière toi, le maître de séant,
Savoure la vue de ta croupe offerte.

A sa demande d’allégeance,
Tu feins de revendiquer ta liberté,
Implorant la mansuétude,
De cette main qui caresse,
L’indécente cambrure de ta croupe,
Comme elle sait se faire incendie,
Sur ta fesse rebondie.

Photo Pierre Sganarel

Exposée aux vents malins.,
Face à la fenêtre aux volets élargis
Ton regard ce perd vers l'horizon lointain,
Où sur les berges humides coule ton émoi
Ta peau frémis au son du cuir qui claque.
Et arrache un cri alors qu'il s'enlace,
Amoureux de ta peau.

"Dressez moi maître s’il le faut."
De ces cordes qui te contraignent,
Et marquent ta peau de leur empreinte,
Sous l'indécente caresse des lanières,
Douces ou incisives,
Ta peau s'embrase,
Au pas cadencé de tes gémissements suppliciés.
Photo Pierre Sganarel
Pour éteindre le feu qui t'embrasse
Rompue par l'implacable sentence,
Il t'impose la morsure de la neige
A même la peau, 
Elle te saisit dans un frisson,
Et court sur ta peau,
Laissant son empreinte baveuse et obscène,
Comme une caresse apaisante.
Tu jutes de plus belle,
Et appelle à l'estocade.
Dans sa grande mansuétude,
Il libère sa virilité,
Et vient la caresser à ta croupe.
Tu gouttes cette balade entre tes lèvres,
Espérant qu'elle s'arrête enfin,
Pour ce faire plus pénétrante.
"Ô seigneur, 
Je vous offre ma chatte,
Je vous offre mon cul.
Mais de grâce,
Baisez moi!"

La supplique entendue,
Le glaive turgescent se plante d'un trait.
Tu reçois par des gémissements appuyés,
Les puissants coups de boutoir,
Qui défoncent ton con sans ménagement,
Et emportent tes dernières défenses,
Quand ce rais de lumière irradie ton écrin 
Et arrache à ta gorge,
Le râle de ta jouissance,
Quand entre tes cuisses,
Gicle le foutre seigneurial.
Photo Pierre Sganarel
Avant que la plèbe n'envahisse la place forte,
Alertée par les cris de ce coït perpétré,
Au sommet de ce belvédère,
Il scelle ton cul de son sceau,
Lui qui aime tant ce pouvoir,
De tenir ta croupe en laisse,
Tenant ainsi enchaînée,
Celle qui, jour après jour,
Aspire à plus de complicité,
Et se veut être ...

Sa chienne !