dimanche 27 janvier 2013

Des mots!

« Une fois seulement ! »
Moment d’espoir,
Quelques mots pour exprimer,
L’envie de se sentir revivre,
Dans le désir d’un corps à corps,
Monôme.

« Jusqu’à 1000 ! »
Moteur de nos envies libérées,
Des mots pour partager,
Les moments qui comptent,
Et égrener nos désirs,
De vibrer encore,
Mot à mots.
« Salaud ! »
Dans le doute et la peur,
L’anonymat des messes basses,
Les mots qui blessent,
Les mots de trop,
Mauvais !
« J’arrête tout !»
Quand on les croit indélébiles,
Effacer les mots,
Pour en finir,
Et oublier les maux.
Maudire!
Photo Geoffrey James

« Explique-moi ! »
Trouver les mots justes,
Ceux qui apaisent,
Des mots pour redonner le goût,
Et de la paix,
Trouver le rameau.

« Encore !»
Car ils ne seront pas les derniers,
Crier les mots crus,
Animaux en duo,
Vibrer et mourir de plaisir,
Et pour fin mot de l'histoire,
Conclure à mots doux….
« Fais-moi l’amour ! »

mardi 22 janvier 2013

Pinée


« Je m’suis bien fait pinée !... »
Une phrase spontanée et légère,
Pour conclure une soirée libertine.
Insouciante nonchalance d’une jeune femme,
Croisée nue au détour d’un corridor coquin,
Habillée de ses seules lunettes.
Joli petit cul plein de fraîcheur,
Suivi d’un aréopage de jeunes coqs.
Guidés par leur queue en pâmoison.

Prendre ou se laisser posséder,
S’offrir à la caresse omniprésente,
Aux baisers gourmands,
A ces langues curieuses,
De l’intimité de ses lèvres,
A l’orée d’un con juteux,
Qui crie son désir femelle,
Et réclame l’empreinte d’une queue.
Branler ces queues raides et chaudes,
Qui s'aventurent sur sa peau.
Sucer, avaler, pomper avec appétit,
Celle qui s’offre à sa bouche.
Des doigts pour pincer ses seins,
Ces mains sur ses hanches,
Pour la guider vers ce pieu tendu,
Qui l'écarte sans résistance,
Et trouve sa place entre ses reins.
Le pilonnage profond,
Et sans concession.
Fait danser son cul,
Dans un galop viril.
Pendant qu'un cavalier cosaque,
Viril équilibriste,
S’accroche à sa crinière,
Et défonce d'un trait,
Son petit anneau gourmand,
Avec son chibre turgescent.
Alors fourragée de toute part,
Étouffée par ce gland dodu,
Qui visite ses amygdales,
Le cul et le con remplis,
Elle sent la vague sourdre en elle,
Implacable comme ces queues qui la liment,
Bataillant dans un corps à corps aveugle,
Pour la posséder sans pitié.

Baise implacable,
Qui réclame son apothéose,
Un râle long et puissant,
D'un corp qui se cambre,
Cris mâle du bûcheron lançant la cogné,
Les salves de foutre,
L’inonde de leur chaleur,
Mélangeant leur saveur nacrée,
A ce jus femelle, 
Qui coule entre ses cuisses.
Quand d’une main ferme,
Elle saisit et étrangle les balôches,
Qui valsent devant ses yeux,
Ce n’est que pour mieux être noyée,
Par des salves iodées, 
Au gout de victoire,
Qui giclent puissantes,
Au fond de sa gorge.
« Putain, c’est bon ! »

Oui mademoiselle,
Sans nuls doutes, ce soir,
Vous fûtes bien pinée…
….Revenez!

vendredi 18 janvier 2013

Vocal


A ton oreille,
Elle te réveille,
Et t’accompagne,
Comme une compagne.
Elle est belle,
Quand elle t’épelle,
Et de ce charme,
Tu te pâmes.
A la porte,
Elle t’emporte,
Quand à ces ordres, tu cèdes
Elle te possède,
Ou t’inspire,
Avant que tout ne chavire.
Car si elle réclame,
Toi, tu te damnes.

Elle te prend,
Elle t’attend,
A toi qui te donne,
Dans ta tête, elle pilonne,
Comme la braise,
Où l’amant qui te baise,
Elle entend les soupirs,
Et t’appelle au plaisir,
« Donnes ! »
Dans ton corps, elle raisonne,
Et quand la vague t’éblouit,
De ton absence, elle jouit
A ton plaisir, elle voue un culte,
Celui d’un corps qui exulte,
Elle est pour toi,
Cette voix,
…Ecoute la !

samedi 5 janvier 2013

Dans ton regard

Sous tes doigts,
La chaleur qui diffuse est douce,
Sous la peau,
Elles roulent l’une contre l’autre,
Dans son regard, une question.
Dans ta paume,
Le sac pèse,
Tandis que ta main remonte lentement,
Les plis frottent contre ta peau,
Dans son regard, un sourire.

Au creux de ton poignet,
La raideur se dresse.
Derrière elle, les doigts se referment,
Faisant de ta main un fourreau.
Dans son regard, un consentement.

Dans ta main qui enserre,
La colonne palpite doucement,
Quand en remontant,
Elle en suit les irrégularités.
Dans son regard, le trouble.

Entre tes doigts,
L’extrémité semble s’échapper,
Partir en sens inverse,
Et dévoiler de son capuchon,
Un cyclope,  tête profilée et lisse.
Dans son regard,  la faiblesse.
Quand la main atteint la base du pieu,
Et repart à contre sens,
Remontant en butée jusqu’au gland,
Va et vient entêtant,
Du piston dans sa culasse.
Dans son regard,  la soumission.

Alors quand sous ta main,
La queue se dilate à vouloir exploser,
Et que le grand chauve pleure sa première larme,
Tu plonges pour l’avaler,
Dans son regard, la reconnaissance,
…La faim !