A ton oreille,
Elle te réveille,
Et t’accompagne,
Comme une compagne.
Elle est belle,
Quand elle t’épelle,
Et de ce charme,
Tu te pâmes.
A la porte,
Elle t’emporte,
Quand à ces ordres, tu cèdes
Elle te possède,
Ou t’inspire,
Avant que tout ne chavire.
Car si elle réclame,
Toi, tu te damnes.
Elle t’attend,
A toi qui te donne,
Dans ta tête, elle pilonne,
Comme la braise,
Où l’amant qui te baise,
Elle entend les soupirs,
Et t’appelle au plaisir,
« Donnes ! »
Dans ton corps, elle raisonne,
Et quand la vague t’éblouit,
De ton absence, elle jouit
A ton plaisir, elle voue un culte,
Celui d’un corps qui exulte,
Elle est pour toi,
Cette voix,
…Ecoute la !
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RépondreSupprimerMerci pour ce vibrant poème miroir.Je vous souhaite de nombreux cyclones.
SupprimerSous la lance de la voix, je frissonne déjà.
RépondreSupprimerUne lance ou un filet, gladiateur de vos émois.
SupprimerLa puissance érotique de la voix... Votre description est troublante et vos mots font mouche cher Valet, comme toujours...
RépondreSupprimer@Anne Homine:
SupprimerEt je suis certain que ces mots réveillent en vous quelques douces sensations. Baisers