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lundi 24 octobre 2022

Patte de velours

 

Urgence du moment
Au bout d’une langue vipérine.
Tes mots crus susurrés à mon oreille.
Pour dire ton désir de prendre,
Invitation impérative à la luxure.
Ton corps femelle qui se colle,
Tes caresses qui dessinent en surface,
Tes mains qui s’imposent et éveillent,
Tes doigts qui déboutonnent.
Pour une mise à nu impérative,
Caresses assassines à enflammer les sens,
Désir qui s’érige au creux de ta paume.
Allumage.
Etincelle lubrique dans tes yeux,
Quand autour de ma verge,
Ta main gantée se fait patte de velours,
Quand l’autre vient faire ses griffes sur mes couilles,
Dans un lent va et vient,
Mon gland décalotté collé à ta peau,
Savoure la chaleur de ton ventre,
Qui s’offre à cette caresse,
Réclamer la moiteur de ton antre,
Sourire carnassier sur tes lèvres.
A m’entendre gémir.
Tu violes avec application.
Erection

J’aime ces mots de pouvoir dans ta bouche.
Narratifs pour décrire le relief de ma queue,
La lourdeur de mes couilles chargées de foutre,
Vindicatifs à réclamer la jouissance.
Appel à une reddition sans combat.
Ta main œuvre sans concession.
Branle ma queue bandée comme un arc.
Fière combattante dans cette bataille,
Volontairement inégale,
Résister pour te rendre la victoire plus belle,
Pour une première larme,
Ou se soumettre au plaisir d’un abandon,
Décidément délicieux.
Juste te laisser faire.
Ejection.
Les yeux dans les yeux,
Duel de regards.
Dans cette traite implacable,
Tu guettes ce moment précis,
Où le voile qui passe dans mon regard,
Annonce la débâcle à venir,
Dans un râle d’agonie,
Les spasmes incontrôlés,
Font gicler en rasade,
Mon jus incandescent,
Dans ta paume ouverte,
Ma queue s’agite encore jusqu’à son dernier souffle,
Baignant dans le fruit de ton forfait,
Que tu étales sur ma bouche,
Pour venir en apprécier la saveur.
D’une langue gourmande
Ma douce Salope est…


…Servie !

lundi 4 août 2014

Nuit de rêves


 Photo prise sur FB chez ElegantOfPassion
Rêve mon cœur,
Dans la pénombre de la chambre,
Comme le peintre,
Je te  regarde dormir,
Le visage serein,
Le souffle apaisé,
L’esprit  dans les limbes.
Le corps alangui,
Dans sa femelle nudité,
Échoué sur la couche,
Repus de cette tempête,
Qui emporta tes dernières forces,
Dans l’océan de nos amours,

Oh, rêve mon cœur,
Tes courbes généreuses,
Le teint satin de ta peau,
 Appellent encore à la caresse.
Alors, comme se pose le papillon,
La chaleur irradie déjà,
 Le creux de ma main,
Qui fugue en découverte,
Comme s’égare sur les chemins
Le rêveur en quête d’inspiration.

Oui, rêve mon cœur,
Courant sur tes hanches,
La balade tendre se fait mutine,
Par monts et par vaux,
Faisant courir sous ta peau,
Ces légers frissons de surprise.
Ton corps qui s’ouvre,
Sous la tendre pression de la main,
Les soubresauts de ta respiration,
Tes lèvres qui s’entrouvrent,
Appel à un baiser imaginé.

N’est-il pas doux ton rêve ?
Quand les doigts abordent,
Les contreforts de ta vallée secrète,
Et s’enfonce légèrement,
Vers le berceau de tes plaisirs,
Ton corps s’étire.
Et s’ouvre doucement à la caresse.
Ton souffle se fait tendre soupir,
Les yeux toujours fermés,
L’esprit se perd en concupiscence,
Le corps s’emporte.

Vis ce rêve enflammé,
Bras au-dessus de la tête,
Maintenus dans l’étau de ma main,
Tes jambes enlacées aux miennes,
Ton corps ne t’appartient plus.
Mes doigts inquisiteurs,
Trio félon en immersion,
Jouent de tes faiblesses,
Et font se lever la tempête,
Qui sourde au fond de ton ventre.
Une houle profonde,
Qu’accompagnent les ondulations
Imprimées par ton bassin,
Samba!

Non mon cœur, 
Tu ne rêves pas.
Quand le plaisir emporte ton inconscient,
Tu ouvres des yeux incrédules,
Et presque implorants,
Face à ce voyou qui abuse de toi,
Et dévore tes lèvres,
Quant ta bouche dessine,
Ce Ô annonciateur,
D'un tsunami qui dévaste tout.
Ton corps, ma  carioca, se débat,
Secoué par cette vague qui le submerge.
Impuissante sous cette emprise,
Jouis mon amour,
Cette nuit ….
...Tu es mienne !