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mardi 22 novembre 2022

Jeu de main

Juste une main,
Main tendue,
Main à prendre,
Main dans la tienne,
Main pour te prendre,
Main pour t’apprendre.

Sans concession,
Une main ferme,
Main qui se ferme,
Main qui plaque,
Main qui claque,
Main qui sanctionne,
Main qui affectionne.
Avec autorité,
Une main qui te porte,
Main qui t’emporte,
Main qui te mène,
Main qui te lit,
Main qui t’envahit,
Main qui t’ouvre,
Main qui prouve.

Sur ta peau douce,
Une main qui s'aventure,
Main qui te découvre,
Main plume,
Main qui allume,
Main experte,
Main alerte,
Main qui caresse,
Main qui se glisse,

Dans un duo intime,
Une main complice,
Main qui s'immisce,
Main pour le vice,
Main qui te noue,
 Main qui se joue,
Main qui enflamme.

Sous tes yeux,
Une main qui danse,
Main sans doute,
Main qui envoute,
Main qui rythme,
Main qui impose,
Main jouissance.

Avec respect,
Une main à honorer,
Main à embrasser,
Main qui t'obsède,
Main qui te possède,
Main qui te baise,
Main d'amant,
Main de maître,
Fais ton choix,
Demain pour toi...
... Ma main!


samedi 22 septembre 2018

Les mots crus




Souvent Simples,
« Viens! »
Parfois argotiques,
« Ma petite pute »
Directs et sans nuance,
« Je vais te baiser !»
Lubriques pour exprimer nos pulsions,
« … T’es bandante !»
Souvent impératifs,
« Couche toi là !
Parfois obscènes pour balayer les limites,
« Sac à foutre »
Les mots crûs nous accompagnent,
Dans notre relation à l’autre,
Comme une rasade d’alcool,
Enflamme nos cœurs.

Susurrés doucement au creux de l’oreille
« Suce moi !»
Ou criés sans ménagement
« T’es bonne ! »
Ils ont le pouvoir d’électriser nos sens,
« Bouffe moi »
D’amplifier nos sensations,
« Tu la sens bien »
Aussi cinglants qu’un coup de cravache,
« Avale ! »
De révéler l’esprit animal,
« Chienne.. »
Qui sommeille en nous
Lui si prompt à s'éveiller,
Aux parfums de stupre.

Ils ont le pouvoir de te mettre à nu,
« ..A poil ! »
Ou de te dévoiler.
« …Écarte moi ce cul !»
Chacun emportant notre imagination,
« Empale toi ! »
Dans le contexte où on les exprime,
Et distille en nous,
Sa dose d'adrénaline.
Que dire quand ils sont partagés,
« Allez danse ! »
Dans une polyphonie orgiaque,
« Encore ! »
Les uns répondant aux autres.
«Oui, défonce moi encore! »
Un jeu de rôle,
« Tu aimes ça … »
Où l’improvisation serait la règle,
Et la luxure le tempo,
De nos corps à corps.

Comme pour donner le rythme
« Allez lime!»
Dans l'ivresse des sens,
« Ça vient »
Pénétrer l'esprit de l'autre,
« Je jute»
Dans nos jouissances mêlées.
«Prend-ça!»
C'est le souffle court qu'ils nous abandonnent,
Les corps emmêlés et dégoulinants,
Photo prise chez "Slave for you passion"
Comment ne pas les aimer?
« Bordel »
Avec un soupçon d'animalité,
« Je vais t’enfiler »
J’aime les vivre comme le sel à la vie.
« T’es bonne… »
Les renifler sur ta peau,
« Tu sens le sexe»
Comme une ode au plaisir,
A déclamer sans modération.

Et toi, Femelle, 
M’offriras-tu les tiens ?
Allez viens…
« … Salope ! »


vendredi 10 décembre 2010

Cadeaux

Oui, c’est bientôt Noël!

Alors, paré d’un joli ruban ou d’un cordon un peu rustique,
J’imagine déjà le plaisir que j’aurais,
Comme chaque fois, à essayer de découvrir,
Ce que cache ce joli paquet à mon intention,
En caresser délicatement les formes,
Le prendre à pleines mains pour le soupeser,
Le pincer ou le malaxer pour en évaluer la texture ,
Et enfin, m’y glisser pour en révéler le délicieux contenu.


Madame,
Quand ainsi joliment offerte,

A genoux, le cul relevé, 
Les mains liées à vos chevilles,
Vous vous serez soumise à mon caprice,
Oh vous, mon cadeau …

..Je vous baiserai !

jeudi 29 octobre 2009

Lettre ouverte à

Madame, je vous accuse d’avoir recemment « bousculé » ma vie…
…Et je veux vous en remercier.

Je vous avais déjà remarqué par la force de vos écrits emprunts d’une culture parisienne qui n’est pas sans me charmer.
Je vous connais si peu mais j’aime à vous imaginer, assise à cette terrasse de la place Clichy, sereine et distinguée, goutant cette atmosphere et des souvenirs d’une grande sensualité qui vous collent à la peau encore plus que certaines compositions musicales.

C’est pourtant, la redécouverte des compositions de M. Art Mengo, qui aujourd’hui me pousse à vous écrire. Peut être par exces de sensibilité, par analogie avec mes expériences présents et passées, je goutte ses textes avec une force rarement ressentie. Ces mélodies ciselée m’emportent avec délice. Je m’en veux de ne pas y avoir préter plus d’attention au préalable.. Peut être y a-t-il un moment pour ça aussi ?.

Vous nous avez fait partagé votre inclinaison pour cette tres belle « Letrre à Milena » qui me parle si violemment en tant qu’homme, avec mes sensations et mes interrogations présentes, que je m’étonne de vous en savoir si proche. Toutefois, les méandres de la vie sont parfois bien complexes que je veux bien croire que vous ayez pu y associer un moment fort de votre vie. Quoi de plus persistent que la musique pour vous raccrochez à des moments d’émotion intenses, qu’ils soient heureux ou malheureux.

Je vous envie, votre liberté, cette oportunité saisie, ce moment de plénitude que vous avez voulu nous faire partagé. J’aurais adorré le vivre à vos côtés. Mais il ne devait probablement pas en être ainsi. L’avenir, si on veut bien lui traçer un trait, nous proposera d’autres oportunités de faire connaissance,. Car je dois bien l’avouer, à mon grand regrèt car vous êtes si attirante à mes yeux, vous restez encore aujourd’hui pour moi, bien …

… Mystèrieuse.

lundi 10 août 2009

Strip-tease

Assied toi sur le bord de ce lit et subit un dernier supplice.
Passant à quelques centimètres de toi, ce corps qui se dévoile à tes yeux et se dérobe dès que tu essayes d’en approcher les mains.
Cette danse mâle attise ton envie sauvage de le posséder.
Tu pourras lui demander se presser, l’accuser de te faire souffrir, l’appeler avec des mots crus,
Peut être pourra tu l’embrasser, sentir sa chaleur, ses formes avantageuses, avant qu’enfin, délivrance il te laisse arracher sauvagement le dernier lambeau de tissu qui masquait à ta vue ce vit dressé.
Vient maintenant prendre possession de ton terrain de jeu.
Vient le sentir, le lécher, le déguster, l’engloutir, le boire.
Vient jouer avec ta proie enfin désarmée et laisser libre cours à tes envies lubriques!


…Prend !

samedi 1 août 2009

Une mèche de tes cheveux!

Elles illuminent ton visage et accompagne en souplesse ta démarche féline.


Tu en joues comme un instrument de charme quand tu les promènes entre tes doigts ou quand, mutine, tu te dissimules derrière elles.


Elles deviennent une arme quand tu les utilises pour agacer mes sens. Oreilles, narines, lèvres sont des parties de mon corps qu’elles adorent.

Tu en fais un outil de torture, quand livré à tes caprices, elles parcourent lentement les parties les plus sensibles de mon corps dénudé avec la finesse d‘un bistouri,

Instrument de plaisir enfin lorsque tu les noues autour mon vit dressé ou de mes bourses gonflées alors que tu me fais les honneurs de ta bouche..

Laisse-moi encore m’y noyer et m’imprégner de tes parfums quand après notre jouissance, tu reposes apaisée contre mon épaule.

Permet enfin que pour garder à jamais le souvenir de ce moment si délicieux, je te vole une de ...

...tes mèches de feu!

jeudi 30 juillet 2009

Entraves!



A ce boulet que je traîne jour après jour avec moi.
Qui entraves mes mouvements et m’interdit certains endroits.

Je troquerai volontiers, les liens avec lesquels tu retiens mes membres,
Sur l’autel de ces supplices que tu pratiques en chambre.


Je suis valet à jamais ici bas!
Mais une fois, je veux bien être la victime de tes tendres coups bas.


Et quand tu auras bien jouie de cette situation,
Me libèreras-tu peut-être pour me laisser enfin saisir avec considération,
Toutes les parties de ce corps,


...que j’aurais tant désiré!

dimanche 26 juillet 2009

Bain de mer!





L’eau est chaude et pourtant rafraîchissante à comparer avec la fournaise de la plage.
A quelques brasses du sable, seules nos tètes dépassent encore de l’eau. Il y a beaucoup de monde dans l'eau. ..Et nous deux!


Après quelques bains de soleil, ta peau est ambrée. Copieusement enduite de crème solaire, l’eau glisse sur toi. Tu rayonnes de joie et de malice.
« Suis-moi!.. » et tu plonges.
Je te rejoins rapidement. Nous nous retrouvons sous l’eau, isolés du reste du monde, pour un baiser ventouse. Ramené à la surface, te voila naturellement collée à moi : tes bras autour de mon coup, tes jambes autour de ma taille.
Là où nous sommes, tu n’as déjà plus pied. La pointe de tes seins durcie par la fraîcheur de l’eau contre ma poitrine, ton mon venus qui vient cogner sur mon pubis avec les mouvements de l’eau raniment mon ardeur. « Toi tu me cherches! »
Je reprend un peu de ce sel déposé sur tes lèvres et retrouve ta langue pour une immersion buccale.
Mes mains se posent sur tes hanches et pendant que l’une descend sous tes fesses pour te maintenir à ma hauteur, l’autre remonte pour prendre possession de ta poitrine. Ma main accompagne le contour de ton mamelon porté par le flot marin. Elle taquine ce téton en le faisant rouler de doigts en doigts.
« humm, j’ai faim! » Tu reprends ma bouche goulûment et te serre un peu plus fort contre-moi. Ma queue commence à se raidir.
Le haut de ton bikini ne résiste pas longtemps à mon envie de sentir ta peau contre la mienne. Après tout, le fait que tu n’ai plus de haut de maillot ne choquera personne sur cette plage. Tu protestes par principe, fait semblant de reprendre le large. Mais tu reviens rapidement t’amarrer à moi , aidée par le reflux. « …tu vas me le payer! »

Tu prends une grande bouffée d’oxygène et tu t’immerges à mes pieds. Ton dessin est clair : très vite tu t’en prend à mon slip que tu descends jusqu’aux genoux et entame une vigoureuse et délicieuse fellation sous-marine. Ma queue est maintenant gonflée et tendue comme un arc. A ce régime, tu auras raison de moi très rapidement. Heureusement pour moi, le manque d’air de force à interrompre ton labeur et remonter à la surface. Mais, tu gardes ma queue dans ta main pour continuer de me branler. Ta respiration reprise, tu tentes de te précipiter pour achever ton ouvrage « J‘ai très faim! ».
Cette fois, je te retiens.
« Pas si vite ma chérie, trop facile! » Hors de question que tu me fasses jouir comme un poisson qui dissémine sa laitance dans l’eau pour féconder les œufs de sa partenaire. Hors de question que tu échappes à mon ardeur!

Je reprend ta bouche pour y retrouver le parfum de cette queue que tu as copieusement torturée. A son tour, ma main part à l’assaut de ton intimité. Descente le long de ton ventre, je repousse ton pubis pour me frayer un passage praticable. Après avoir écarté ton slip, mes doigts partent à l’assaut de ta vallée fondante, déjà humide d’un jus qui n’a rien de marin. Ton étreinte sur ma queue se desserre enfin. Les yeux dans les yeux, je te regarde sentir cette vague de plaisir qui monte en toi quand mes doigts s’engouffrent dans ton antre et te liment. « ..Salaud! » Tu es ferrée!



Gravure Illustraquarelle

D’un souffle à mon oreille, « ..Vient, prend moi maintenant! ».. Je ne peux rien te refuser.
Ma main quitte ton intimité, va chercher cette queue que tu réclames : mon gland presse à l’entrée du gouffre affamé qui l’appelle. Alors, je force ton bassin à redescendre vers moi pour te pénétrer. Je t’empale lentement mais irrémédiablement jusqu’à la garde. Tes jambes lâches prise et pendent de part et d’autre de ma queue, tu t’abandonnes complètement.
Le soupir qui passe entre tes lèvres entrouvertes en dit long sur la béatitude qui t’envahi. Alors que je te fais coulisser sur mon pieu au rythme des vagues qui nous bercent, la houle de plaisir monte en toi. Je me sens comme un plot d’amarrage auquel vient s’accrocher une frêle esquif à la dérive bercée par les vagues et secouée par un pilonnage sous-marin. Tes mains m’abandonnent quand enfin la vague te submerge. Tu jouies !
Comme, la sirène du paquebot qui salue le port avant son départ vers le grand large par de long mugissement , les salves de jouissance m’emportent à mon tour. La tour à laquelle tu t’étais rivée est également balayée par les flots.

Nous nous retrouvons une dernière fois sous l’eau pour partager un dernier baiser et reprendre une tenue décente.

… « T’as pas vu mon haut! »