Main qui te découvre,
Main qui allume,
Main experte,
Main qui s'immisce,
Main pour le vice,
Main qui te noue,
Main qui se joue,
Main qui enflamme.
Tu en joues comme un instrument de charme quand tu les promènes entre tes doigts ou quand, mutine, tu te dissimules derrière elles.
Elles deviennent une arme quand tu les utilises pour agacer mes sens. Oreilles, narines, lèvres sont des parties de mon corps qu’elles adorent.
Après quelques bains de soleil, ta peau est ambrée. Copieusement enduite de crème solaire, l’eau glisse sur toi. Tu rayonnes de joie et de malice.
« Suis-moi!.. » et tu plonges.
Je te rejoins rapidement. Nous nous retrouvons sous l’eau, isolés du reste du monde, pour un baiser ventouse. Ramené à la surface, te voila naturellement collée à moi : tes bras autour de mon coup, tes jambes autour de ma taille.
Là où nous sommes, tu n’as déjà plus pied. La pointe de tes seins durcie par la fraîcheur de l’eau contre ma poitrine, ton mon venus qui vient cogner sur mon pubis avec les mouvements de l’eau raniment mon ardeur. « Toi tu me cherches! »
Je reprend un peu de ce sel déposé sur tes lèvres et retrouve ta langue pour une immersion buccale.
Mes mains se posent sur tes hanches et pendant que l’une descend sous tes fesses pour te maintenir à ma hauteur, l’autre remonte pour prendre possession de ta poitrine. Ma main accompagne le contour de ton mamelon porté par le flot marin. Elle taquine ce téton en le faisant rouler de doigts en doigts.
« humm, j’ai faim! » Tu reprends ma bouche goulûment et te serre un peu plus fort contre-moi. Ma queue commence à se raidir.
Le haut de ton bikini ne résiste pas longtemps à mon envie de sentir ta peau contre la mienne. Après tout, le fait que tu n’ai plus de haut de maillot ne choquera personne sur cette plage. Tu protestes par principe, fait semblant de reprendre le large. Mais tu reviens rapidement t’amarrer à moi , aidée par le reflux. « …tu vas me le payer! »Tu prends une grande bouffée d’oxygène et tu t’immerges à mes pieds. Ton dessin est clair : très vite tu t’en prend à mon slip que tu descends jusqu’aux genoux et entame une vigoureuse et délicieuse fellation sous-marine. Ma queue est maintenant gonflée et tendue comme un arc. A ce régime, tu auras raison de moi très rapidement. Heureusement pour moi, le manque d’air de force à interrompre ton labeur et remonter à la surface. Mais, tu gardes ma queue dans ta main pour continuer de me branler. Ta respiration reprise, tu tentes de te précipiter pour achever ton ouvrage « J‘ai très faim! ».
Cette fois, je te retiens.
« Pas si vite ma chérie, trop facile! » Hors de question que tu me fasses jouir comme un poisson qui dissémine sa laitance dans l’eau pour féconder les œufs de sa partenaire. Hors de question que tu échappes à mon ardeur!
Je reprend ta bouche pour y retrouver le parfum de cette queue que tu as copieusement torturée. A son tour, ma main part à l’assaut de ton intimité. Descente le long de ton ventre, je repousse ton pubis pour me frayer un passage praticable. Après avoir écarté ton slip, mes doigts partent à l’assaut de ta vallée fondante, déjà humide d’un jus qui n’a rien de marin. Ton étreinte sur ma queue se desserre enfin. Les yeux dans les yeux, je te regarde sentir cette vague de plaisir qui monte en toi quand mes doigts s’engouffrent dans ton antre et te liment. « ..Salaud! » Tu es ferrée!
Gravure Illustraquarelle
D’un souffle à mon oreille, « ..Vient, prend moi maintenant! ».. Je ne peux rien te refuser.
Ma main quitte ton intimité, va chercher cette queue que tu réclames : mon gland presse à l’entrée du gouffre affamé qui l’appelle. Alors, je force ton bassin à redescendre vers moi pour te pénétrer. Je t’empale lentement mais irrémédiablement jusqu’à la garde. Tes jambes lâches prise et pendent de part et d’autre de ma queue, tu t’abandonnes complètement.
Le soupir qui passe entre tes lèvres entrouvertes en dit long sur la béatitude qui t’envahi. Alors que je te fais coulisser sur mon pieu au rythme des vagues qui nous bercent, la houle de plaisir monte en toi. Je me sens comme un plot d’amarrage auquel vient s’accrocher une frêle esquif à la dérive bercée par les vagues et secouée par un pilonnage sous-marin. Tes mains m’abandonnent quand enfin la vague te submerge. Tu jouies !
Comme, la sirène du paquebot qui salue le port avant son départ vers le grand large par de long mugissement , les salves de jouissance m’emportent à mon tour. La tour à laquelle tu t’étais rivée est également balayée par les flots.