L’eau est chaude et pourtant rafraîchissante à comparer avec la fournaise de la plage.
A quelques brasses du sable, seules nos tètes dépassent encore de l’eau. Il y a beaucoup de monde dans l'eau. ..Et nous deux!
Après quelques bains de soleil, ta peau est ambrée. Copieusement enduite de crème solaire, l’eau glisse sur toi. Tu rayonnes de joie et de malice.
« Suis-moi!.. » et tu plonges.
Je te rejoins rapidement. Nous nous retrouvons sous l’eau, isolés du reste du monde, pour un baiser ventouse. Ramené à la surface, te voila naturellement collée à moi : tes bras autour de mon coup, tes jambes autour de ma taille.
Là où nous sommes, tu n’as déjà plus pied. La pointe de tes seins durcie par la fraîcheur de l’eau contre ma poitrine, ton mon venus qui vient cogner sur mon pubis avec les mouvements de l’eau raniment mon ardeur. « Toi tu me cherches! »
Je reprend un peu de ce sel déposé sur tes lèvres et retrouve ta langue pour une immersion buccale.
Mes mains se posent sur tes hanches et pendant que l’une descend sous tes fesses pour te maintenir à ma hauteur, l’autre remonte pour prendre possession de ta poitrine. Ma main accompagne le contour de ton mamelon porté par le flot marin. Elle taquine ce téton en le faisant rouler de doigts en doigts.
« humm, j’ai faim! » Tu reprends ma bouche goulûment et te serre un peu plus fort contre-moi. Ma queue commence à se raidir.
Le haut de ton bikini ne résiste pas longtemps à mon envie de sentir ta peau contre la mienne. Après tout, le fait que tu n’ai plus de haut de maillot ne choquera personne sur cette plage. Tu protestes par principe, fait semblant de reprendre le large. Mais tu reviens rapidement t’amarrer à moi , aidée par le reflux. « …tu vas me le payer! »
Tu prends une grande bouffée d’oxygène et tu t’immerges à mes pieds. Ton dessin est clair : très vite tu t’en prend à mon slip que tu descends jusqu’aux genoux et entame une vigoureuse et délicieuse fellation sous-marine. Ma queue est maintenant gonflée et tendue comme un arc. A ce régime, tu auras raison de moi très rapidement. Heureusement pour moi, le manque d’air de force à interrompre ton labeur et remonter à la surface. Mais, tu gardes ma queue dans ta main pour continuer de me branler. Ta respiration reprise, tu tentes de te précipiter pour achever ton ouvrage « J‘ai très faim! ».
Cette fois, je te retiens.
« Pas si vite ma chérie, trop facile! » Hors de question que tu me fasses jouir comme un poisson qui dissémine sa laitance dans l’eau pour féconder les œufs de sa partenaire. Hors de question que tu échappes à mon ardeur!
Je reprend ta bouche pour y retrouver le parfum de cette queue que tu as copieusement torturée. A son tour, ma main part à l’assaut de ton intimité. Descente le long de ton ventre, je repousse ton pubis pour me frayer un passage praticable. Après avoir écarté ton slip, mes doigts partent à l’assaut de ta vallée fondante, déjà humide d’un jus qui n’a rien de marin. Ton étreinte sur ma queue se desserre enfin. Les yeux dans les yeux, je te regarde sentir cette vague de plaisir qui monte en toi quand mes doigts s’engouffrent dans ton antre et te liment. « ..Salaud! » Tu es ferrée!
Gravure Illustraquarelle
D’un souffle à mon oreille, « ..Vient, prend moi maintenant! ».. Je ne peux rien te refuser.
Ma main quitte ton intimité, va chercher cette queue que tu réclames : mon gland presse à l’entrée du gouffre affamé qui l’appelle. Alors, je force ton bassin à redescendre vers moi pour te pénétrer. Je t’empale lentement mais irrémédiablement jusqu’à la garde. Tes jambes lâches prise et pendent de part et d’autre de ma queue, tu t’abandonnes complètement.
Le soupir qui passe entre tes lèvres entrouvertes en dit long sur la béatitude qui t’envahi. Alors que je te fais coulisser sur mon pieu au rythme des vagues qui nous bercent, la houle de plaisir monte en toi. Je me sens comme un plot d’amarrage auquel vient s’accrocher une frêle esquif à la dérive bercée par les vagues et secouée par un pilonnage sous-marin. Tes mains m’abandonnent quand enfin la vague te submerge. Tu jouies !
Comme, la sirène du paquebot qui salue le port avant son départ vers le grand large par de long mugissement , les salves de jouissance m’emportent à mon tour. La tour à laquelle tu t’étais rivée est également balayée par les flots.
… « T’as pas vu mon haut! »
Haaa Les plaisirs marins...
RépondreSupprimerComment ne pas résister lorsque les corps sont si proches, les jeux d'eau faisant le reste.
Les vacances ont en cela un lien commun, c'est de permettre un réel relâchement et de se découvrir faisant des choses...
La mer, propice au jeu, à l'amour...
Ma préférence, les plages naturistes, et les baignades le corps nu...;-))
Très joliment écrit.
Miss Anis
@Miss Anis :
RépondreSupprimerMerci pour vos encouragements.
Je peux comprendre les plaisirs du naturisme pour ce qui est du contact corporel avec les éléments. Mais, j'adore deshabiller et découvrir! -)))
Je découvre votre blog...et je vous avoue être un peu surprise entre les commentaires que vous faites sur le mien et le contenu de vos billets. J'étais en train de me faire un portrait de vous qui finalement ne ressemble pas vraiment à vos "aventures"...C'est très drôle finalement !!!
RépondreSupprimerPour la petite histoire, je suis à l'origine d'une des plus grosses hontes de mes parents : j'avais 7/8 ans lorsque j'ai décidé de chanter (pour ne pas dire hurler) le tube de l'époque "J'ai fait l'amour avec la mer ....". Mon expérience pour l'heure se limite à cela...Peut-être que j'y remédierai, un jour...
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RépondreSupprimer@Flo :
RépondreSupprimerMerci pour votre visite.
Vous imaginiez et vous imaginez encore!
A votre étonnement, je ne peux que vous renvoyer à votre propre propre blog et votre billet "Les autres". Sommes nous uniques? N'existe t il qu'une image de nous?Ce que j'affiche au travers de mon blog n'est qu'une partie de moi et de mes fantasmes, C'est certainement une representation très déformée de ce que je suis et de ce que je vis ou ai vécu (ma barque est également bien chargée). Vous n'en perdez pas le sens de la dérision. Je m'en réjoui pour vous! A vous lire à nouveau j'espère...
Hmmmmmmmm j'aime beaucoup le parallèle que vous faites entre le ressac de la mer, et la tempête de la jouissance...au plaisir
RépondreSupprimer@Noir intense 35:
RépondreSupprimerA votre plaisir!
Les poissons d'argent naissent de la bouche d'une fée ...celle qui vient certaines nuits et se glisse sans y êtreinvitée, entre vos draps froissés, découvrant alors votre sexe tendrement alangui qu'elle prend doucement entre ses
RépondreSupprimerlèvres. Peu à peu, dans cette douceur humide, il va prendre
vie, enfler, grossir, palpiter, se dresser jusqu'à en devenir
arrogant. Le va-et-vient de cette douce prison s'accélère et
dans un dernier assaut, vous lui donnez enfin cette semence
qu'elle est venue chercher.
Sans bruit, elle repartira avec son précieux trésor qu'elle
déversera à la surface de l'océan.C'est ainsi que naissent
les poissons d'argent.
@Lou:
RépondreSupprimerTrès beau conte!
Mais je dois dire que la liberté des corps dans l'eau me séduit énormement! -))