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lundi 22 octobre 2012

Capillaire

Une coupe pour se refaire un moral,
Féminin.

Une vague délicate à caresser,
Désir.
Photo Robert Farnham
Une mèche pour se faire un jeu,
Mutine.
Une crinière qui s’ébroue,
Sauvage.
Une prise pour te conduire,
Docile.
Un nid pour m’enivrer,
Tendresse.

Alors Madame, 
Une certitude,
Avant d'échapper vos amours infidèles,…
… Recoiffez-vous !





vendredi 27 août 2010

Indescence!

Sur cette terrasse du boulevard St Michel,
Que reste-t-il de nous dans le regard des passants?
Un couple « collé serré » plein d’attentions,

Dessin Michel Framed-Boulevard StMichel le matin

Se rendent-ils compte de ce que je subis ?...
Sur la toile fine d’un pantalon d’été
Ta main posée sur mon genou
Se fait inquisitrice et remonte entre mes cuisses.
Un regard rieur,
Un baiser volé à la commissure de mes lèvres,
Une langue furtive sur le lobe de mon oreille,
Ta main continu son parcours dévastateur.
Comme le supplice de la goute d’eau,
Ce simple frôlement de tes doigts sur la toile,
Apparaît sans conséquences.
La permanence de cette action a raison de ma volonté.
Tu plaides « Innocente ».
Je réponds « Indécence ».
Tu n’as aucun scrupule,
Le parcours de tes doigts se fait plus incisif,
Et tu savoures avec malice,
Le résultat de cet acte gredin.
Assis au beau milieu d’une rue,
Pleine de touristes bucoliques

Crucifié sur ma chaise…


…Je bande !

jeudi 5 août 2010

La sieste

La ville est assommée par la chaleur.
A cette heure, rien n’est plus possible
Les fenêtres sont grandes ouvertes,
Derrière les volets à persienne frêle barrière sur la rue,
Filent quelques rais de lumière.
Tu sors d’une douche rafraichissante
Léger drapé de soie sur tes épaules qui voile à peine ta naturelle indécence
Ceinture que tu dénoues pour en laisser les pans flotter,
Peau douce de ton ventre orné en son centre d’une fleur scintillante,
Fières ballons érigés d’une pointe tendue .

J’aurais aimé te rejoindre pour en dessiner les contours,
Faire glisser la soie le long de tes épaules,
L’accompagner délicatement vers le sol,
Déposer un baiser dans ton coup pour capter la fraicheur de ta peau,
Venir former de mes mains,
Un berceau pour tes seins, et en attraper la pointe.
Ramasser tes jambes pour te déposer cet autel du plaisir,
Venir boire à ta coupe le nectar de tes envies,
Sentir ton corps s’ouvrir, se cambrer pour se donner encore,
Écouter avec ravissement les premiers soupirs de ce plaisir naissant ,
Sentir dans le même temps ma virilité se tendre.
De cet appel qui me voudrait planter en toi….


Mais, voilà tu ne l’entendais pas ainsi !
Je ne pouvais que laisser faire lorsque, d’une bouche papillon,
tu détournais mon attention de ces rubans de soies que tu enroulais autour de mes poignés et de mes pieds.
Avant de les attacher aux montants du lit.

C’est sans plus difficulté que tu te débarrassais
De ma chemise et de mon bermuda ,
Me laissant crucifié et nu sur ce lit alors que tu partais prendre ta douche.
Maintenant rafraichie, tu reviens profiter de ta proie,
Jouir d’un corps à ta merci,
Quelques coups de griffes ‘pate de velours’ aux endroits les plus sensibles,
Te rassasier de l’odeur de mon corps,
Mon sexe sur ta joue,
Baisers et coups de langue incendiaires.
Tu es partout, mais ton envie est physique,
Ton ventre qui réclame sa part du butin.
Alors tu te lèves, mets tes pieds à hauteur de mes aisselles,
Attrape dans ton dos les montants du lit,
Et viens doucement t’asseoir sur mon visage.
Ta peau est fraiche, parfumée et légèrement humide.

Mais telle une amazone,
Fière cavalière dressée sur ses étriers,
Te voila chevauchant ma bouche.
Lent chalouper du bassin,
Ta perle tendue comme un pistil de tulipe,
Tu viens rechercher la caresse de ma langue,
La succion de mes lèvres.
Ton mouvement est ferme et profond,
Mais son rythme se fait syncopé.
Tu cries maintenant ton plaisir à cette chevauchée immobile,
Pendant que tu m’inondes de ta mouille.
Devant tes yeux, mon sexe turgescent dressé vers le ciel.
Oscille au grès de tes assauts,
Palpite de l’envie folle qui me tenaille,
Avec cette vague qui te submerge,
Sauvage est le rugissement de plaisir qui t’emporte .
Tu lâches le lit pour te coucher er sur moi,
Et viens me branler avec énergie.

Je bois encore ton sirop lorsque je décharge.
Les lourds jets incandescents t’atteignent au visage.
Chatte, tu t’étires de tout ton long,
Pour venir laper d’une langue gourmande,
Les dernières gouttes acidulées de ma sève coulant le long de ma queue .
Quand enfin tu me libères, c’est pour mieux te blottir contre moi,
Et profiter le plus longtemps possible de notre première…
….Sieste estivale !

samedi 10 juillet 2010

Sous la douche

Après cette journée harassante,
Tu files sous la douche.
Folle envie de te rejoindre
Me glisser derrière toi
T’enduire d’un gel rafraichissant,
Promener mes mains sur chaque parcelle de ton corps,
Passer le jet sur ta peau pour te rincer,
Glisser le pommeau jusqu'à l’intérieur de tes cuisses.
Ta tète en arrière vient chercher un baiser sur mes lèvres.
Tes mains posées sur mes fesses,
Promener mes doigts sur la pointe de tes seins,
Ma virilité tendue se presse contre la raie de tes fesses.
« Branles moi doucement »

Ta main pour la saisir à la base
Ce va et viens que tu imprimes,
Finis de mettre à nu mon gland que tu colles contre ta peau.
Soupirs de plaisir à ton oreille,
« ..Tu aimes, hein ?! »
« humm, tu le sais, petite salope !…’ »
Tes mains s’activent généreusement.
Plaisir insoutenable, tu me sens défaillir.
Un dernier mot à mon oreille,…

« Baises-moi !.. »

dimanche 18 avril 2010

A table!


Allongée sur cette table basse à la surface lisse,
Tu offres à mon regard un panorama superbe.
Ombre et lumière mettent en relief tes formes harmonieuses
De ce corps qui ondule sous mes caresses.
Sur cette peau frissonnante qui finit de se laisser dévoiler
Déclenchant des vagues sur ton corps et des soupirs de plaisirs
Cravate de soie qui glisse,
Aller et retour entre monts et vallées,
Puis s’enrouler autour de tes poignets.


Ce bassin que tu soulèves 
Pour que je libère ton intimité de toutes entraves.
Culotte qui remonte jusqu’à tes pieds
Que j’embrasse au creux de mes mains
Tout ton corps appelle mes caresses.
Ma bouche veut se régaler de ce festin ou se mêlent quelques gouttes de miel
Et la saveur parfumée de ta peau ambrée
Plonger ma main entre tes cuisses pour m’y ancrer profondément
Dévorer la pointe de tes seins tendus vers le ciel

Retournée, maintenant à quatre pates,
Louve romaine sur son piédestal.
Soumise à une fessée affectueuse,
Tu appelles la sentence de tes ‘Encore’.
Tu souris quand devant ta bouche avide
Je présente mon dard dressé.

Quelle est belle la ligne de ton dos,
Qui ondule des épaules à tes fesses,
Pendant que ta bouche me branle avec énergie.
Une main sur ta nuque pour te donner le tempo,
Un doigt humide entre tes fesses
Qui danse à l’entrée de ton cul.

Demi-tour !
Présenter ma queue devant cette croupe largement inondée .
Saisir tes hanches de deux mains fermes.
Promener ma queue entre tes cuisses.
Irrésistiblement enfoncer ce gland décalotté dans la moiteur de ta chatte .
Écarter tes jambes pour t’ouvrir d’avantage .
Et sentir les mouvements de ce bassin qui cherche,
qui me veut planté de plus en plus profondément

Photo Wolov
Admirer ce corps qui englouti mon érection.
Doucement puis de plus en plus fermement,
Aller et venir, limer ton con profondément
Claquement de mes cuisses sur tes fesses.
Attraper ta chevelure, comme le cavalier domine sa monture.
Entendre tes gémissements se faire cris 'Oui.."
Attendre l’ultime moment où le plaisir t’emporte,
Pour à mon tour décharger ma lave incandescente sur ta peau
Avant de l’étaler de ma main comme un onguent précieux
Et en porter les reliefs à ta langue, bulles de champagne.
Appétissants plaisirs…


…De table !

samedi 13 mars 2010

Chambre 82



Il est tard quand nous arrivons à la porte de cette vielle demeure du centre ville.
Un digit-code, nous ouvre les portes de ce havre accueillant.
Ambiance feutrée sur cette épaisse moquette sous laquelle craquent les planches du parquet,
Quelques lampes de salon dispersées ça et là, un enchevêtrement de corridors et d’escaliers étroits et difformes ,
Une verrière sur une cours intérieure,
Quelques tables apprêtées pour le petit déjeuné ,
Guirlande rouge qui donne à cette salle une atmosphère intime ,
J’aime cette ambiance troublante qui nous ramène au temps des hôtels de complaisance.

Il ne t’en faut pas plus pour me clouer contre les vitres et m’embrasser fougueusement
Ton imperméable dissimule de plus en plus mal ton indécence.
Quel délice de glisser mes mains dessous pour y retrouver la chaleur de ta peau, la rondeur de tes formes.
Tu es déjà venu à bout de ma cravate, des boutons de ma chemise et ta main qui jauge la finesse de la toile de mon pantalon et masque si mal mon érection.
Photo Curiosa&Curiosa
Qu’il est long ce couloir qui nous sépare encore de la chambre.
La porte enfin refermée derrière nous, les jeux peuvent commencer

Vaste, chaleureuse avec ses rideaux rouges.
Température douce, lumière tamisée,
Parée par tes soins d’accessoires délicieux
La voie chaude de Luz Casal en fond sonore.

Plaquée contre le mur après t’avoir bandé tes yeux,
Il est temps pour moi de prendre possession de ma proie
Te défaire définitivement de cet imperméable que je fais glisser de tes épaules.
Qu’elle est belle cette vision de toi !
Perchée sur tes bottes à talon aiguille, vêtue de cette lingerie fine.
Humm, je savoure.
Le chuchoter à ton oreille.
Ta bouche qui laisse échapper un soupir
Ton corps m’appelle...

Photo Mield Rissner
Dégrafer ce soutien gorge qui emprisonne encore ta poitrine
Le remplacer par mes mains,
Titiller leurs pointes.
Je sais que tu aimes

Faire glisser ma bouche sur ton ventre.
Glisser le dos de la main sur l’intérieur de ta cuisse,
Défaire ce petit nœud, dernière barrière devant ton intimité,
Écarter tes jambes pour te dévoiler d’avantage.

Ma bouche prend possession de ta vallée secrète pour ne plus te laisser de répits,
Tu supplies, je reste intraitable.
Les vagues qui sourdent dans ton ventre ne tardent pas à avoir raisons de ton self control.
Très vite, tu t’enflammes,

J’attendais tant ce moment où emportée par ton plaisir
Tes jambes se dérobent et t’obligent à rouler sur le lit
Vaincue mais pas défaite !

Il est temps pour nous de défaire les draps.
Dans la chambre 82, une nuit de plaisirs commence ...

...Encore!