Il est tard quand nous arrivons à la porte de cette vielle demeure du centre ville.
Un digit-code, nous ouvre les portes de ce havre accueillant.
Ambiance feutrée sur cette épaisse moquette sous laquelle craquent les planches du parquet,
Quelques lampes de salon dispersées ça et là, un enchevêtrement de corridors et d’escaliers étroits et difformes ,
Une verrière sur une cours intérieure,
Quelques tables apprêtées pour le petit déjeuné ,
Guirlande rouge qui donne à cette salle une atmosphère intime ,
J’aime cette ambiance troublante qui nous ramène au temps des hôtels de complaisance.
Il ne t’en faut pas plus pour me clouer contre les vitres et m’embrasser fougueusement
Ton imperméable dissimule de plus en plus mal ton indécence.
Quel délice de glisser mes mains dessous pour y retrouver la chaleur de ta peau, la rondeur de tes formes.
Tu es déjà venu à bout de ma cravate, des boutons de ma chemise et ta main qui jauge la finesse de la toile de mon pantalon et masque si mal mon érection.
Photo Curiosa&Curiosa
Qu’il est long ce couloir qui nous sépare encore de la chambre.
La porte enfin refermée derrière nous, les jeux peuvent commencer
Vaste, chaleureuse avec ses rideaux rouges.
Température douce, lumière tamisée,
Parée par tes soins d’accessoires délicieux
La voie chaude de Luz Casal en fond sonore.
Plaquée contre le mur après t’avoir bandé tes yeux,
Il est temps pour moi de prendre possession de ma proie
Te défaire définitivement de cet imperméable que je fais glisser de tes épaules.
Qu’elle est belle cette vision de toi !
Perchée sur tes bottes à talon aiguille, vêtue de cette lingerie fine.
Humm, je savoure.
Le chuchoter à ton oreille.
Ta bouche qui laisse échapper un soupir
Ton corps m’appelle...
Photo Mield Rissner
Dégrafer ce soutien gorge qui emprisonne encore ta poitrine
Le remplacer par mes mains,
Titiller leurs pointes.
Je sais que tu aimes
Faire glisser ma bouche sur ton ventre.
Glisser le dos de la main sur l’intérieur de ta cuisse,
Défaire ce petit nœud, dernière barrière devant ton intimité,
Écarter tes jambes pour te dévoiler d’avantage.
Ma bouche prend possession de ta vallée secrète pour ne plus te laisser de répits,
Tu supplies, je reste intraitable.
Les vagues qui sourdent dans ton ventre ne tardent pas à avoir raisons de ton self control.
Très vite, tu t’enflammes,
J’attendais tant ce moment où emportée par ton plaisir
Tes jambes se dérobent et t’obligent à rouler sur le lit
Vaincue mais pas défaite !
Il est temps pour nous de défaire les draps.
Dans la chambre 82, une nuit de plaisirs commence ...
...Encore!