jeudi 27 avril 2017

Murmures


Distiller les mots qui apaisent,
Observer le frémissement,
Espérer avec patience ce moment,
Dans sa main levée,
La boucle de la corde,
Sur un nœud refermé,
Face à ton regard,
Entre crainte de soi
Et attirance d'un possible.
Sur ta peau,
Les paroles frissonnent,
Comme autant de caresses,
Pour lever les barrières,
La crainte d’aller trop loin.
Sur ta peau,
La voix qui apaise,
La main qui possède,
Être ou ne plus être que,
Naître et devenir enfin.
Les mots pèsent,
Les mots imposent,
Et le regard n’attend plus,
Que ce dernier mouvement,
Cette inclinaison,
Que l’esprit ordonne,
Et qui fait d’un animal farouche,
Frémissant et tendu,
Une fidèle partenaire,
Baisse la tête,
Accepte ce collier,
Qu'il serre doucement à  ton cou.
Empreinte sur ton corps,
Emprise sur ton esprit,
En paix maintenant avec toi même.
Soulagée et heureuse,
D’avoir accepté ce licol.
Avec cette longe au bout de sa main
Pour te montrer le chemin
Il est l’homme qui murmure à ton oreille,
Et te voilà maintenant…

...Domptée!

2 commentaires:

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