Au soir de cette journée d’été,
Sur ma peau enfiévrée,
Glisse un souffle léger,
Une caresse rafraîchissante,
Sur ma nudité exposée,
A vos désirs oniriques.
Photo John Tisbury
Il n’est que ce vent ami,
Pour venir apaiser les feux,
Qu’une prêtresse pyromane,
A décider d’allumer,
Dans mon corps,
Pour s’en faire un festin.
Ô vents alizés,
Qu’elle est douce,
Cette brise immatérielle,
Qui glisse indiscrète son onde apaisante,
Jusqu’à mes bourses
étranglées,
Par un anneau oppressant.
Venez, brise
salvatrice,
Exacerber autant qu’il se peut,
L’évidente indécence de ce brasier,
Dégoulinant sa lave
enfiévrée,
Qui enfourne avec vigueur,
Ce mat gonflé de ma sève,
Par vos caresses lubriques.
Oui, Madame,
Ouvrez grandes les fenêtres,
Laisser venir cette
délicieuse fraicheur,
Sur mon corps entravé,
Par vos appétits carnassiers,
Libérant sans pudeur,
…Estivales!
Ce souffle puissant qui avive les désirs, caressent l'esprit et fait frissonner le corps. Que jamais il ne s'arrête de s'insinuer dans l'intimité d'une chambre et raviver, encore et encore, les braises qui se consument infiniment...
RépondreSupprimerO délice !!!
François.
@François:
Supprimer..Et qui s'échappe par la fenêtre pour nous suggérer de belles histoires!..
Merci.
Qu'il fait bon se rafraîchir à votre douce brise Ôh Vaenletger!
RépondreSupprimerJe pensais justement à ce souffle d'or entre caresses et baisers qui enluminent les corps.
Le souffle d'Eole et la caresse d'Alizé.
Je souffle sur vos reins avant de vous moucher la mèche.
Permettez?
@Ludie.
SupprimerPar Thor et Odin, d'où viens tu belle et audacieuse succube? Plus que moucher la mèche, je pense que vous en attiserez un peu plus la flamme. Vous voulez?