Indécence d’une petite culotte glissée sur les genoux,
Fragilité d’un positionnement intrépide,
Insoutenable attente d’un instant redouté,
Crainte de cette douleur pressentie,
Promise par cette voix qui commande,
Peur de se décevoir,
Tendue par l’émotion
du renoncement,
Sous cette main espérée et redoutée,
La peau est fraîche
et pale.
Un cri de surprise plus que douleur,
Saisie, la chaleur diffuse,
Trop lentement pour s’effacer.
Fallait-il oser ?
Se convaincre de cette nécessité,
Comme pour se roder,
De part et d’autre de la ligne de front,
Sur chaque hémisphère,
Les premières salves s’abattent,
Marquant toujours plus à chaque passage,
L’empreinte rosée
d’un émoi naissant,
Allant crescendo,
Les claquements sur la peau,
Déclinent implacables le tempo,
Sur l’arrogance première d’une résistance muette.
Pilonnée, brûlée, la volonté plie,
L’amertume se fait humble,
Une première larme pour éteindre un incendie.
Alors sans plus de retenue,
L’audace s’abandonne aux sanglots.
Et quand le corps appelle à la clémence,
L’esprit accueille l’armistice reconnaissant,
Laissant sur la peau,
Souligné par le liseré blanc de la culotte,
Les stigmates écarlates d’une juste sentence.
Madame,
La couleur sied si bien au grain de votre peau,
Souffrez que j’y prenne goût,
Pour apaiser nos différents.
Et sans égard au « qu’en dira-t-on »,
D’un possible auditoire,
Veuillez m’offrir sans conditions,
Et libre de toutes barrières,
Vos tendres…
… Fesses!
... Et regarder à travers nos larmes, dans le reflet du miroir
RépondreSupprimerLa trace laissée ...Trace de doigts, trace d'émois, brulure souhaitée que l'on voudrait ineffaçables !
Une teinte recherchée par l'auteur,
RépondreSupprimeret un acte...tellement attendu par "sa" proie.
Sa "proie"!
SupprimerMais quelle proie viendrait consentante subir la morsure du loup? :)
Il y a des chaleurs entêtantes qui sèment sur le corps des lueurs grisantes. Enfiévrée , enivrée se laisser transporter sous les feux et briller sous les traces d'aveux.
RépondreSupprimerAveux tant espérés...
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