Les frimas
printaniers soufflent doucement,
Et viennent se
glisser sous ta jupe,
Pour réveiller ce
petit rien d’indécence,
Qui te colle à la
peau,
Comme pour te
faire croire,
Qu’une main
audacieuse,
Viens jauger ton
émoi,
Avant que de t'effeuiller.
Avant que de t'effeuiller.
Là, debout, les
bras en croix,
Ces mains qui
t'ont entravé,
Glissent le long
de tes cuisses,
Remontent sur ton
ventre,
Et savourent le
soyeux de ce voile,
Qui te chemise,
Sans rien masquer de ce sexe nu,
Offert à un regard gourmand.
Sans rien masquer de ce sexe nu,
Offert à un regard gourmand.
Le souffle de sa
bouche sur tes lèvres,
La pression de ses
doigts inquisiteurs,
La chaleur de ce
sexe érigé qui se pâme,
Tout contre la
maille tendre,
N’ont de cesse
que d'exciter ton plaisir.
La fine barrière
ne te résiste pas longtemps
Ils auraient pu être
brutaux,
Ces doigts mâles avides
de ton corps,
Déchirant sans ménagement
la toile,
En frayant un
passage à une queue gaillarde.
Décidée à te
posséder d’un trait,
Pour exulter dans
une saillie sauvage,
Le plaisir d’un
viol consenti.
Laissant sur le
tissu tout juste défloré,
Les traces de ce foutre
chaud,
Coulant d’une
chatte béante de ses émois.
Mais ils
furent douceur,
De tes hanches
écartant la ceinture élastique,
En accompagnant d’une
caresse légère sur ta peau,
La lente descente de ce collant jusqu’à tes pieds.
Ton sexe
glabre dévoilé affronte alors,
Les tourments d’une
langue serpentine,
Habile à faire
rouler ta petite perle,
Et arracher des
soupirs de plaisir à ce corps crucifié,
Qui dance ses émois avec langueur.
Tu appelles
à la possession,
Jambe relevée
pour mieux t’ouvrir,
Et accueillir la douceur de ce gland lustré,
Qui vient se pâmer contre tes lèvres,
Pour en révéler
les secrets.
Happée par les abysses de ton corps,
Happée par les abysses de ton corps,
La tendre colonne
de chair s’enfonce lentement,
Jusqu'à la garde
Jusqu'à la garde
Et embrasse ton
ventre de mille feux.
Ta chatte palpite
sous le va et vient,
Entourant le vit
éclatant d’une seconde peau,
Désireuse de le
conserver là,
Nichée au plus
profond de toi,
En espérant le
moment ultime,
Où d’un souffle,
La déferlante t'emportera,
Où d’un souffle,
La déferlante t'emportera,
T’inondant d'un nectar délicieux.
…Extase!