Toi seule la sais,
Tu ne la sens pas,
Tu ne la sens pas,
Et pourtant, elle
est là.
Tu la penses,
Tu la vis,
Tu la vis,
Comme une
audace,
Face à ceux qui jugent,
Face à ceux qui jugent,
Oui, tu le sais,
Elle est là.
Tu aimes la voir,
Face au miroir.
Pour toi seule,
Comme un secret,
Tu aimes la voir,
Face au miroir.
Pour toi seule,
Comme un secret,
Elle brille dans ta tête,
Comme elle brûle ta peau,
Aux confins de
l’intime,
Juste sous la
dentelle,
Cette indécence empreinte,
Délicieusement possessive,
Là où se glissent les doigts.
Là où naissent les plaisirs.
Là où se glissent les doigts.
Là où naissent les plaisirs.
Car avec elle,
C'est certain,
C’est lui qui
t’accompagne.
Une présence permanente,
Un état rémanent,
Un état rémanent,
Comme si au vu de tous,
Il gardait là sa main,
Empreinte de son pouvoir,
Empreinte de son pouvoir,
Impitoyable d'audace,
Frissons d'indécence,
Aux confluences de tes désirs,
Ravivant ta moiteur,
A chaque fois qu'il t'effleures.
Oui, c’est là,
A la lisière de ton sexe,
Quand sur cet autel de soumission,
Ouverte
à l'excès,
Pour ne rien lui cacher,
Il a pris la plume,
Dessinant sur
ta peau,
A l'encre indélébile,