Sur l’échiquier
de leurs soirées,
Tour à tour, ils
avancent leurs pions,
Une à une, il lève les barrières.
Blanc, noir, de l’espoir ,
Il repeint ses pensées au vert.
Il repeint ses pensées au vert.
Dans ce duel, il
avance cavalier,
Dans cet abandon un peu fou, à lui se lier,
Suzerain, roi en
ce royaume, où sa loi il édicte
Pour son plaisir,
sa couronne de reine elle abdique,
Et en ces instants délicieux n’être plus,
Que la servante, à
ses pieds, nue.
Alors après les
mots qui déshabillent,
Avec audace face à ce regard
inquisiteur,
Sous l’emprise de
ses sens,
Elle
avance ouvertement son indécence.
Sur ses lèvres jouant la fugue avec ses doigts,
Douce musique
à ses oreilles en joie,
Elle lui chante son plaisir.
Maestro, lui qui commande à ses
désirs
Délicieusement obscènes …
…Échec !