Poignets attachés
au-dessus de la tête,
Écartelée par ces liens,
Qui cisaillent tes chevilles.
Aveuglée,
Le souffle est
court.
Prise de guerre,
Tu te prépares à
subir,
L’humiliation des
derniers outrages.
Entre crainte et
désir,
La poitrine sous le chemisier,
Se tend d’une
respiration haletante.
Opulence ostensiblement
provocatrice,
Appel femelle à l’audace,
Mâle violence libératoire,
D’une prison
conventionnelle,
Fermée de nacre
et de coton.
Calme et implacable
La lame se glisse
derrière la boutonnière
Et tranche
implacable,
Le lien distendu
par le poids du désir
Ouvrant toujours plus ton indécence
A la caresse du
vent,
Gorge profonde sous
un regard sadique,
Qui s'épanouie dans les cris,
D'une protestation inutile.
Qui s'épanouie dans les cris,
D'une protestation inutile.
Tes seins sont lourds
de désir
Et pèsent
toujours plus sur les derniers survivants
Un à un,
Les disques de
nacre tombent au sol
Seuls restent
accrochés deux boutons
Fiers et tendus
de ton excitation,
Sur ta peau,
La morsure
glacée de l’acier,
Pointe acérée qui
glisse sur ta poitrine
En suivant les
courbes,
Soulignant tes
tétons d’une large parenthèse,
Quand le souffle
mâle à ton oreille,
Distille ses mots
crus.
Sur ton sein
libéré
Tenaillé entre
désir et crainte
Le fil acéré de
la lame d’acier
Dépose sa morsure
pénétrante.
Marque possessive,
Sur ta peau de
chienne.
Au goût du
premier sang,
Les gestes se
font plus impératifs,
Les dernières barrières de tissus,
Qui te protègent
encore
Sont tranchées
sans ménagement,
Te laissant catin,
Couverte de
lambeaux,
Offerte à tous
les vents
Au désir
impératif,
Du soldat à jouir
de sa prise
Tu cèdes devant les assauts,
Qui brise tes
résistances,
Écartée, embrochée
d’un trait,
Tu reçois le
glaive conquérant,
Planté jusqu’à la garde,
Dans un râle d’abandon.
Pilonnée sans ménagement,
Les mains sont fermes sur tes reins,
Claquements bruyants des couilles sur ton con,
L’air manque sous le sac qui t’oppresse,
Autant que le plaisir emporte tes sens.
Sous la vague qui te prend,
Au fait de ta jouissance
Reçois l’hommage bouillonnant,
De ce hussard sur ton toi.