Quand à ton cou,
Il accroche une
laisse à ton collier,
Comme seul
artifice à ta nudité,
Tu n’es plus que
sa chienne obéissante,
Petit animal
consentant à ses désirs,
Prompt à
satisfaire toute ses caprices,
Ou supporter
quelques sévices,
Docile objet de
plaisir,
Qui à genoux attend les ordres,
Aux pieds de son maître.
A ses pieds
suivre le pas,
Comme on s’exhibe
dans un concours,
Dans un
parcours convenu,
Gardant la distance nécessaire,
Pour lui laisser admirer
son animal,
Emportés par le
mouvement chaloupé,
Les seins
enchaînés dansent à contre temps,
Et tirent sur les
lèvres de ton sexe liées,
Le téton brûle de cette emprise,
Quand le clito s’émeut
de se sentir ainsi tiraillée.
Avec cette sensation toujours plus prenante,
De cette obscène attitude,
Sexe ouvert qui suinte sur ta
croupe écartelée.
Quand sur la
longe il tire,
Pour retenir ton
pas,
Et t’invite à
prendre place,
Sur cette table
basse.
Louve romaine sur
son pied d’estale
Mamelles
pendantes,
Irradiées par la
fulgurance de l'ouverture,
De ces mâchoires
qui les torturaient,
La laisse tire vers le bas,
Et force la tête à se poser sur le
plateau,
Croupe relevée,
Fesses flattées par
quelques caresses assassines,
L’huile coule sur
ta raie déjà détrempée,
Les doigts glissent
sur ta peau,
Entêtante,
Obscène,
Envahi ton
fourreau,
Patiemment ils te
fouillent,
Deux puis trois
doigts,
T’écartent en s’enfonçant plus avant,
Lèvent les
barrières,
Pour te faire une
béance,
Et te
préparer à cet assaut final,
Tu gémis.
Cette main fourrée
dans ton ventre
Te fiste sans
ménagement
Tu cris,
Tu râles,
Tu râles,
Plaisir de vivre l’outrage,
La jouissance emporte,
Balaye tes forces
et ta raison
Te voila
secouée de spasmes,
Essoufflée par l’ouragan,
Les larmes coules
sur tes joues,
Bonheur de subir,
Abandon,
Immersion,
Pour toi
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