Déballer un cadeau
modeste mais sincère,
Enfiler avec empressement
ce vêtement,
Qui se moule sur toi
comme un gant,
Lire ton bonheur dans ce
sourire ému,
Recevoir la
reconnaissance d'un baiser langoureux,
Voir un quiproquo naître
d'un esprit rebelle,
Un fou-rire sur cette
réalité incomprise.
De cette épreuve à
relever,
Que tu viens de comprendre,
Et que nul mot
n'accompagne.
Le combat contre tes propres démons,
Et ce sentiment d’indécence souhaité,
Quand au-delà du ballet
de tes jambes,
Se dissimulent de si
beaux trésors,
Derrière de bien faibles
défenses,
Mais dont les chemins
enfin dévoilés
Sont seulement connus de
nous.
Au bout de mes doigts,
Voyageurs insatiables,
Partir à la découverte,
Comme on gravit patiemment,
Les marches d'un colimaçon,
De ces frontières
ouvertes,
Qui dans les frimas de
l’hivers,
Attisent les frissons,
Et réchauffent les désirs.
Non, ne te fermes pas.
Décroise ses jambes,
Quand assise à mes
côtés
Je revendique le pouvoir,
De parcourir mon
territoire,
Ou d'écarter discrètement,
Quelques
dentelles importunes
Ouvre le compas de tes
jambes,
Quand là debout,
Plaquée contre
cette porte cochère,
Je glisse dans ton écrin,
Ce jouet taquin,
Qui
viendra sans cesse,
Réaffirmer ma présence
Au plus profond de toi
De te savoir ainsi
accessible,
Je m’imagine,
Le temps d’un instant,
Le temps d’un instant,
Relever cette frêle
barrière,
T’empaler sur mon
dard,
Te baiser sans ménagement,
Te baiser sans ménagement,
Pour exploser en toi,
Et reprendre notre chemin,
En sachant ma sève
coulant,
Entre tes cuisses
Fais toi belle.
Farde-toi de belles
couleurs.
Enfile ces bas,
Tes dessous de dentelle.
Tes dessous de dentelle.
Chausse tes bottes
cavalières.
Et fais glisser sur tes
épaules,
Cette robe légère.
Laisse la descendre sur tes reins,
Laisse la descendre sur tes reins,
Car à mon bras ce soir,
Tu seras …
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