Allongée,
Sur ton corps immobile,
Enserré dans les cordes ,
Une main
experte,
Promène sur ta peau blanche,
Le fil acéré de cette
lame,
Scintillante.
Longue et glaciale,
Sur ta peau,
Encore bouillonnante,
Des épreuves imposées,
L’acier glisse sans
hésiter,
Sur ce chemin tracé,
Qui part de ton pubis,
Et remonte vers tes seins,
Acérée.
Reliefs d’une douce
épreuve,
Cire restée figée,
Ça et là sur ton corps.
Le tranchant implacable
se faufile,
Au ras de l’épiderme,
Décapitant l’obstacle,
Pour ne laisser qu’une empreinte
invisible,
Chirurgicale.
Dans l’impuissance des
cordes,
Sur le lobe de ton sein,
La peau tendre frémit,
De ce survol périlleux,
Réalisé d’un geste sûr,
Quand l’esprit sadique,
Laisse imaginer le pire.
Menaçant.
Le téton éprouvé,
Pris dans sa
gangue de cire,
Se tend d’effroi,
Tant il se sent fragile,
A l’idée d’être ainsi défloré.
Pourtant,
Incapable de
s’opposer,
Il s’abandonne au
couperet,
Fatal.
C’est doucement pincé,
Entre des lèvres
gourmandes,
Qu’il relève la tête.
Ce sein emprisonné,
Par la main du maître,
Qui pris d’un appétit
primal,
Pose la pointe de la lame,
Sur cette tendre courbe,
Volontairement insistante,
Pour t’arracher un
dernier cri,
Sacrificiel.
Rouge carmin,
Perle doucement,
Sur ta peau diaphane,
Et c’est une bouche avide,
Qui vient le boire,
Pour étancher cette soif,
Et te posséder toujours plus,