En cette soirée d’été,
Au fond de la salle obscure,
Sur cette banquette élargie,
Tu se forces à regarder l’écran,
Mais ton esprit suit le parcours de cette main,
Qui remontent lentement l’intérieur de ta cuisse,
Coquine.
Tu ne sais résister à la caresse,
Qui ouvre le compas de tes jambes.
Les doigts glissent sous ton string,
Et font rouler ta perle,
Dissimulée au creux de tes lèvres juteuses.
Une onde délicieuse t’envahi.
Ta bouche s’ouvre à la recherche d’un supplément d’air
Irradiée.
A peine dissimulée par la pénombre de la salle,
Tu laisses les doigts tirer le cordon de ton string,
La caresse de l’air se fait friponne.
Les doigts inquisiteurs reprennent leur ouvrage.
Ta moule dégouline de désir.
Sous la caresse, ton corps s’enfonce dans le fauteuil
Indécente.
Au milieu des spectateurs,
Le regard captés par l’écran,
Le regard captés par l’écran,
Tu mords tes lèvres pour retenir tes soupirs,
Le calme bucolique de la rivière qui coule,
Peine à dissimuler le doux clapot de ces doigts,
Qui ont levés toutes les barrières de l’indécence,
Et liment ton con avec énergie.
Baisée.
Sous le caléidoscope des images,
Ta jupe relevée jusqu’à la ceinture,
Quand ton cul glisse sur le bord du fauteuil,
Ouvre l’accès à ta rose
Qu’un doigt obscène enduit de cyprine,
S’empresse de déflorer.
Tu gémis de plaisir,
Possédée.
Dans le feu de l’action,
Rythmé par l’intensité de la bande son,
Tu sais à peine retenir tes cris.
Empalée sur cette main,
Qui te baise par tous les trous,
Seule cette bouche qui vient te dévorer,
Parvient à atténuer tes râles,
Quand la vague t’emporte,
Et te fait gicler.
Et te fait gicler.
Fontaine.
Les lumières reviennent dans la salle,
Pour un entracte salvateur.
Tu as juste le temps de te redresser,
Et de récupérer ton string tombé à terre.
Pour la seconde partie, une certitude,
Bonbons, chocolats, esquimaux,
Ce que tu vas sucer, …
….C’est ma queue !