jeudi 30 novembre 2023

Alouette

 Alouette, Alouette,
Ne bouge pas,
Laisse-moi lentement,
Du bout de mes doigts émus,
Ouvrir un à un
Les boutons de ton corsage,
Pour révéler à mon regard,
Les courbes tendres de ta poitrine,
Et réchauffer mes mains,
A la douce chaleur de ton ventre,
Palpitant d’émotion.
Alouette, Alouette,
Qu’il me serait doux de descendre
La fermeture de ce zip,
Qui suit fidèlement les courbes de ton dos,
Jusqu’à la naissance de tes fesses.
Comment résister à l’envie de déposer un baiser,
A la base de ta nuque,
Quand mes mains feront glisser sur tes épaules fragiles,
Les bretelles de cette robe libérée,
Pour la voir glisser à tes pieds.

Alouette, alouette,
Si tu m’affliges de ce vilain pantalon,
Je viendrais à tes pieds retirer tes souliers,
Et quand je serai venu à bout de ce bouton rebelle,
Mes mains feront glisser l’intrus,
Sur le rebond de tes fesses,
Dont j’imagine la douceur au bout de mes doigts,
Et cette caresse délicieuse,
Pour suivre le long chemin,
Qui me mène à tes pieds.

Alouette, alouette,
Non ne soit pas pudique,
Je ne laisserai pas ce fin triangle de dentelle,
Dissimuler à mon regard,
Ce petit mont qui n’appelle qu’au plaisir,
Glisser mes doigts sous cet élastique,
Et baisser cette frêle barrière,
Pour trouver cette tendre chaleur humide,
Qui se révèlera à mes narines,
Le parfum capiteux de ton désir femelle
Alouette, alouette,
Me faudra-t-il dénouer ?
Délasser, déclipser,
Pour permettre à mes mains,
De s’emparer de ta poitrine,
Et voir ton désir se tendre,
A la pointe de tes seins
Que ma bouche assoiffée,
Voudra sans nul doute,
Venir dévorer,

Alouette, alouette,
Petit oiseau fragile,
Dans sa tenue d’Eve,
Tu viendras te blottir dans mes bras,
Car oui, soit en assurée,
Alouette, Alouette…
… Je te plumerai !

dimanche 12 novembre 2023

Lanières de cuir

Multitude,
Sur ta peau nue,
Eveiller ce corps ouvert à la caresse,
Promener ces lanières de cuir,
A la rencontre de tes courbes femelles.
Balade possessive.

Légères,
Quand elles effleurent ta bouche,
Ou la pointe de tes seins,
A la recherche de tes sensibilités
Sur cette peau frissonnante,
De s’offrir à l’inconnu.

Flexibles,
De ta gorge à l’intérieur de tes cuisses
Elles serpentent doucement sur ton corps,
Pour épouser tes courbes,
Et juste assez raiches,
Pour en garder le souvenir.

Possessives,
Quand jouant de leur longueur,
Elles se lianent autour de ta taille,
Ou viennent s’enrouler autour de ton sein,
Et l’étranglent sans concession,
De toute leur affection.
Intrusives,
Quand cheminant entre tes cuisses,
Elles forcent le passage entre tes lèvres,
Et viennent s’attendrir de ta mouille
En glissant sur ta perle aux abois,
Délicieusement concupiscente.

Mordantes,
Quand par surprise,
Elles viennent claquer l’intérieur de tes cuisses,
Faisant naitre cet incendie qui flagelle ton esprit,
Empreintes rougissantes sur ta peau diaphane.
Signature de leur passage.

Dominantes,
Dans ces mains expertes,
Elles ne demandent qu’à être reconnues,
Pour ces plaisirs qu’elles savent apporter,
Ne les crains pas, …
… Ose-les !