dimanche 9 juillet 2017

Lune



Photo PSaganarel
Ce soir, 
Sourire à l'astre de nuit,
Sur ton fauteuil de jardin,
Au milieu de la nuit,
Face au regard inquisiteur,
Que tu devines à peine,
Mais dont la voix impérative.
T'ordonne d'ouvrir ce paréo rouge,
Qui dissimule ton corps.
Savoure sur tes formes enfin révélée,
Par la douce lumière argentée,
La fraîcheur de la brise.

Jambes relevées sur les accoudoirs
Tes doigts qui écartent tes lèvres
Expose au firmament la clarté de ta petite perle,
Juste mouillée par un doigt délicat.
Novice, oseras tu lever les yeux
Affronter le regard noir de celui qui ordonne
Et que tu appelles  de tes pensées.
Quand  la caresse de l’air si légère,
Avive déjà quelques frissons.
Non ce soir, la caresse ne sera pas solitaire,
Mais les doigts que tu lèches avec application
Ne sont pas ceux de cette main mâle.
Si proche et pourtant bien trop lointaine.
C’est à ton indécence femelle qu’il appelle
Quand ta main fourrage sans ménagement
Ton sexe qui jute son plaisir,
Semblent emplir le silence de la nuit,
De chuintements humides,
Et de tes gémissements concupiscents.

Sous le regard voyeur,
Le ventre gronde
Le corps voudrait se libérer,
Mais dans cette intimité exhibée
L’esprit  rebelle est en feu,
Et pourtant dans cette volonté presque schizophrène
Tu ressens  l'impérative devoir,
de ne t’abandonner au plaisir,
Qu' aux ordres de celui,
D'où cette libération doit venir.

Alors quand il te demande d’approcher
Tu obtempères sans discuter..
Debout, mains sur les chevilles
C’est ta lune tournée vers les étoiles
Que tu offres ta croupe juteuse
Aux doigts inquisiteurs du loup..
Qui glissent sur ta raie,
Se barbouillent de ton sirop.
Prenant possession de ton intimité,
Ta chatte, ton cul sont pris en tenaille,
Et s’immiscent et te fourrent en profondeur
Pour mettre le feu en toi

Ton esprit proteste de l’abus
Mais ta voix supplie pour une  parole libératrice
Oui, le corps réclame  sa jouissance
Et y résister maintenant tourne au supplice
Alors quand il te demande de te redresser
Et attrape ta crinière pour te tirer vers lui
C’est au creux de ton oreille
Que raisonnent enfin les mots libérateurs
 « .. Oui. maintenant je le veux ....
... Jouis! »


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