vendredi 4 août 2017

Rose


Une fleur qui dévale,
Un  pétale qui se frôle,
Léger comme une plume,
Rouge comme ta perle.

Une bouche sur tes lèvres,
Cette langue qui se glisse,
Lape à tempérament,
D’un appétit vorace.
Un pinceau de fraîcheur,
Qui tourne en cercle,
Léger mais têtu,
A en perdre la tète.

Espérer cette audace,
Écartelée jusqu’à l’obscène,
Plus profondément léchée,
Douceur insupportable.
Une goutte de salive,
Ce doigt baveux,
Qui doucement pousse,
Et Implacable se plonge.

Travaillée en douceur,
Attendrir la béance,
Préparée à recevoir,
Emportée par l’indécence.
  Accueillir enfin.
Ce cône de métal,
Froid et glacé,
Frisson à avaler.

Recevoir sous la pression,
Distendre plus que de raison
Engloutir enfin.
Et trouver sa place, là!

Remplie plus qu'il ne faut,
Possédée intimement,
Présence exclusive,
Ornée à sa main.
  
Comme un secret,
Sous ta robe désormais,
Resplendit...

… Ta rose!

3 commentaires:

  1. Un œil ouvert à l'intime,
    Qui se déploie et nous intime
    A ployer sous les regards croisés
    De notre cul au Vôtre, enchainé !

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  2. ...Et ...Troublante et enivrante, je ne doute pas !

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