Dans la pénombre,
La lumière danse sur la peau,
Sous la chaleur de la flamme,
Comme une pluie naissante,
Les larmes s’épanchent,
Laissant çà et là,
Comme un frisson irrésistible,
De crainte et d’impatience mêlée,
L’attente du prochain impact,
Fines brûlures évanescentes.
De cette pluie incandescente.
Dans l’obscurité du bandeau,
L’esprit proteste,
Le corps entravé se tend,
Le ventre est en feu,
Le sexe se mouille.
Gouttes après gouttes,
Le ruisseau se forme,
Traçant ce sillon brûlant,
Qui dévale la pente du volcan,
Dont les entrailles grondent,
Signe de l’éruption imminente.
Sur la peau,
La lave en fusion se répand,
S'approche du rivage,
De cet océan insondable,
Où l'humidité fait écho au tumulte,
Prélude au tsunami qui se creuse.
Dont les entrailles grondent,
Signe de l’éruption imminente.
Sur la peau,
La lave en fusion se répand,
S'approche du rivage,
De cet océan insondable,
Où l'humidité fait écho au tumulte,
Prélude au tsunami qui se creuse.
Une fois de plus,
La perle translucide se forme,
Et tombe,
Sans concession,
Sans concession,
Là,
Puis là,
Si proche,
Là où la houle se fracasse,
Si proche,
Là où la houle se fracasse,
Et enfin, là !.
Mariage de l’eau et du feu,
Flamboyante étuve,
Flamboyante étuve,
Dans une gerbe d'écume,
Quand des entrailles de la terre,
Un souffle, un râle accompagne,
Quand des entrailles de la terre,
Un souffle, un râle accompagne,
La vague libératrice qui emporte,
Implacable et...
Implacable et...
…Bouillonnante !