Pas à l’épaule,
Là où la putain du roi,
Était marquée de la fleur de lys,
Mais au plus près de votre intimité,
Je dessine sur votre peau,
Une figure à l’encre sympathique,
Et pourtant, pour vous indélébile.
Et pourtant, pour vous indélébile.
Pas une souillure,
Un matricule dans un registre de parias,
Un vulgaire code barre,
Mais un sceau délicat,
Qui se révélera opportunément,
A qui aura le privilège,
A qui aura le privilège,
De vérifier votre formation,
Et savourer vos aptitudes,
A ces mâles attitudes.
Pas un titre de propriété,
Comme on marque un animal,
Mais un label d’excellence,
Pour que ceux qui viendront,
Plonger entre vos reins.
Plonger entre vos reins.
Soient assurés de votre abnégation,
Dévouée et ouverte,
A donner du plaisir.
A donner du plaisir.
Pas une infamie,
Que vous voudrez dissimuler,
Mais un symbole rayonnant
Que vous arborerez fièrement,
Que vous arborerez fièrement,
Pour justifier de cet exigence d’excellence,
Envers ces queues
prétentieuses,
Incapables de savourer ,
La finesse de votre art.
Pas une œuvre prétentieuse,
Mais un simple dessin,
A la pointe de mon stylo,
Incandescente et licencieuse,
Incandescente et licencieuse,
Dressée par la noblesse de son dessin,
A jamais gravé en vous,
Soumise et possédée,
Et par ce souvenir,
… Épanouie !
Je vouq aurais bien prêté ma peau
RépondreSupprimerPour y répéter
L'eXquisse.
@Ludie:
SupprimerPourquoi donc y mettre un conditionnel?...
Ce serait un moment de pur délice. -)
RépondreSupprimerSe soumettre,se prêter le temps d'un dessin qui n'en finit pas, qui, chaque moment ou l'artiste prend ses outils, est une source de plaisir.
Dessinez, tatouez, marquez...le modèle n'en peut qu'être épanouie et fière d'être ainsi sublimée.
@Douce:
Supprimer...Et l'artiste heureux, fier aussi, de cette reconnaissance.
Qu'il soit encré sous la peau ou destiné à n'être qu'éphémère, un dessin sur la peau lie l'artiste et son sujet-support dans un échange particulièrement charnel. Il marque, à jamais...
RépondreSupprimer@Anne Hômine :
SupprimerAh que j'aimerai être cet artiste pour faire ce dessin moi-même. Et quel honneur que de se voir offrir un sujet pour en faire l'ébauche...
Je me souviens d'une scène dans un film dont j'ai oublié le titre et jusqu'à l'histoire, où un homme calligraphiait au pinceau un poème sur le corps de sa partenaire... Troublant. Vous devriez essayer, un pinceau peut être si doux...
SupprimerLe jour où j'ai fait encrer ma peau a été probablement une des expérience les plus charnellement marquante qu'il m'ait été donnée d'éprouver, jusque dans la douleur
@Anne Hômine:
SupprimerJ'y pense...