« Avancez, Mesdames Messieurs »
Dans l’obscurité du bandeau,
Perchée sur ces escarpins qui lui cambrent les reins
Il l’a conduite au milieu de la pièce,
Et accroché ses poignets au-dessus de la tête.
Perdant le contact de son guide, elle frissonne,
De se sentir ainsi exposée,
Seule.
« Approchez! l’affaire est bonne! »
Sur la peau, il n’a laissé que ses bas, son collier,
Sur la peau, il n’a laissé que ses bas, son collier,
Et cette capeline de voile,
Qui ne cache rien de sa nudité
Même si pour lui, elle sera obéissante.
Le bâillon dans sa
bouche
L’empêche de déglutir,
Et prévient toutes protestations.
Soumise.
«Venez! Touchez! La marchandise est belle!»
Elle sent la chaleur de son souffle,
Elle sent la chaleur de son souffle,
Son ongle qui se pose sur sa nuque,
Et qui glisse dans son dos,
La cambrant comme un arc,
Elle sent la pointe de ces seins se durcir.
Il fait coulisser un
doigt dans sa chatte,
Trempée par l’excitation qui la tenaille,
Indécente.
« Ce soir, ce nectar pour un seul
d’entre vous!»
Des pas approchent,
Des mains parcourent
sa peau
Une langue goûte sa nuque,
Une paume soupèse son sein,
Un ongle creuse son ventre,
Des doigts se glissent entre ses cuisses
Elle frémit à chaque contact,
Elle s’étourdit de la multitude.
Possédée.
« Soyez généreux! Elle donnera le meilleur! »
Hommes, femmes sont là,
Hommes, femmes sont là,
Autour d’elle
A la jauger,
A l’éprouver,
A la sentir.
Et elle sait aussi que ce soir,
Quand elle aura été cédée,
Ce sont d’autres qui la posséderont
Pour le plaisir de son maître,
Vigilant et implacable,
Je redécouvre ce blog et la beauté des textes et des images. Il donne un magnifique idée de la soumission telle que j'aimerais la subir.
RépondreSupprimer@Jean Michel:
SupprimerMerci pour votre passage.
L'abandon de soi dans des mains bienveillantes est sans nuls doutes une expérience enrichissante.